On n'empêche pas un petit coeur d'aimer de Claire Castillon
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Grosse déception pour ce dernier recueil
Grosse déception que ce nouveau recueil de Claire Castillon qui m’avait enchantée avec Insecte. Ici, une thématique : le couple et l’amour. Des nouvelles toujours aussi mordantes, courtes, incisives, sadiques, flirtant avec la folie, sans tabous, mais hélas, tout est si vite… répétitif ! Un recueil qui aurait dû s’appeler infect, nous dit-on, car c’est vrai qu’ils le sont, infects, ses personnages.
Je n’ai aimé que les deux premières nouvelles du recueil : la première, qui porte le titre du livre, et la seconde « gratin ». Tout le reste n’est que déclinaison plus ou moins réussie du grain de folie sur un même thème de cette jeune auteure. Mon enthousiasme admiratif du précédent volume s’est envolé. Dommage, le titre était joli.
Les éditions
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On n'empêche pas un petit coeur d'aimer de Claire Castillon
de Castillon, Claire
Fayard / LITT.GENE.
ISBN : 9782213630595 ; 9,89 € ; 23/12/2006 ; 156 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (7)
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Claire Castillon ou le refus du talent
Critique de Lectgreg (toulouse, Inscrit le 27 mai 2009, 38 ans) - 27 mai 2009
Le titre. Est utilisé l'adjectif petit. Cette précision se révèle complètement inutile mais nous retrouvons là cette mode d'aujourd'hui qui consiste à développer une pensée ou une phrase en multipliant les adjectifs.
Les nouvelles sont un reniement de la moindre originalité. Nous avons l'impression de les avoir lus des dizaines de fois.;
Le style est horrible. Il vous vient en lisant ces lignes un sentiment d'angoisse, des bouffées de chaleur, de la migraine... Le style est lourd, pesant. C'est illisible ou alors il faut le lire en luttant contre ce sentiment d'écoeurement.
en clair, lire ce roman revient à lire Insecte avec ce style repoussant en plus, ce style qui manquait à Insecte pour le qualifier de nul.
Le meilleur !!!
Critique de Lepenseurfou (, Inscrit le 11 mars 2009, 36 ans) - 28 mars 2009
De superbes histoires tendres, belles, parfois cruelles mais toujours avec cette sensibilité qui fait plaisir!!!
A lire!!!
Un joli petit titre pour des nouvelles bien cruelles
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 6 février 2008
Finalement, j'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, si particulier, ces histoires certes dérangeantes et troublantes mais tellement frappantes, caustiques, incisives.
Voilà un livre que l'on n'oublie pas et qui nous change des histoires d'amour à la Levy. Ici, pas de romantisme ni de conte de fées, on est dans la cruauté, la dureté mais parfois bien réelles de la vie.
Pas de quartier !
Critique de Mmerliere (, Inscrit le 15 décembre 2007, 62 ans) - 17 décembre 2007
Qu'est-ce qui pousse un auteur à écrire ?
Dans le cas de Claire Castillon c'est à coup sûr l'envie de nous faire découvrir un versant ténébreux de la nature humaine.
De ce point de vue, c'est réussi. Pour autant, il manque à cet ouvrage les discernements et les nuances qui pourraient nous faire adhérer pleinement à la démarche de l'auteur.
D'emblée, celle-ci nous met sous perfusion. Difficile d' échapper à l'atmosphère torturée qui envahit les vingt-trois nouvelles de ce livre. Chacune d'entre elles est une goutte amère et concentrée.
Ici, pas de description pour installer l'histoire. Dès les premières lignes, on est au coeur de duels, d'affrontements qui souvent virent au barbare: Une mère possessive attache son fils au lit de peur qu'il ne s'échappe... Un mari enferme sa femme dans la salle de bain pour la punir d'être fatiguée...
Ces démonstrations implacables sur le côté noir des êtres humains évoquent des équations mathématiques où une seule issue est possible. Aucun espoir n'est permis et on devine le destin sordide des personnages.
En cela, ce livre est dérangeant. Récit après récit, l'ouvrage perd en crédibilité, nous baignant dans un sentiment de vacuité.
Si les situations choisies sont parfois intéressantes, elles pourraient être traitées avec davantage d'empathie offrant une part d'imagination au lecteur, pour lui permettre de prendre le récit à son compte; or, tout est imposé, rien n'est suggéré.
L'auteur choisit de détester ses personnages et ne leur laisse aucune chance :
«Tu n'as pas le droit de m'attacher»
«Tu es ma bête. Je fais ce que je veux. Dors ou je vais m'énerver. Vilain garçon. Bisou à ta maman»
Pas de réhabilitation possible: ces «monstres» sont incurables.
On frôle la nausée dans ces histoires où la psychologie des personnages n'est qu'effleurée.
Ces derniers pourraient être mieux dépeints, avec leurs ambivalences et leurs contradictions, avec tout ce qui peut rendre un être attachant.
Titre doux pour un livre cru
Critique de Choubaka (Jemeppe, Inscrite le 21 septembre 2007, 40 ans) - 23 septembre 2007
je ne suis pas d'accord...
Critique de Pollette (, Inscrite le 25 mars 2007, 49 ans) - 27 mars 2007
"dérangeant, désopilant, effrayant, troublant" : vous le dites vous même! que demandez-vous de plus? On n'empêche pas un petit coeur d'aimer a les qualités d'une personne dont on ne pourrait pas se détacher. Il vibre, il terrasse. Il est comme son auteur, c'est un vase en cristal rempli de cyanure. Et moi, j'adore.
une horreur
Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 2 mars 2007
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