Frankenstein, ou, Le Prométhée moderne de Mary Wollstonecraft Shelley

Frankenstein, ou, Le Prométhée moderne de Mary Wollstonecraft Shelley
( Frankenstein or The modern Promotheus)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Tirliton, le 15 novembre 2000 (Braine-L'Alleud, Inscrit le 15 novembre 2000, 54 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 41 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (912ème position).
Visites : 17 686  (depuis Novembre 2007)

Un tout bon roman d'épouvante

Le " Frankenstein " de Mary W. Shelley s'inscrit dans la lignée des récits fantastiques et d'horreur, tels que Dracula, Dr Jeckyl et Mister Hide, ou encore le loup garou...
Victor Frankenstein, un jeune homme brillant et promis à un bel avenir, crée de toutes pièces un être à l'apparence humaine. Bien vite, il sera amené à regretter son geste. En effet, la créature prend l'apparence d'un monstre sanguinaire qui ne pense qu'à semer la mort et le malheur sur son passage et qui persécute son créateur.
Au travers de l'histoire de Victor Frankenstein et de son monstre, Mary W. Shelley nous pose la question de l'origine de la cruauté humaine. Le monstre de Frankenstein est rejeté par tous. Il aimerait avoir des relations avec les humains mais ceux-ci le fuient. Il devient alors violent et s'en prend aux personnes qu'il rencontre. La cruauté dont font preuve certaines personnes est-elle innée ou est-elle le fruit des expériences vécues, du manque d'amour et de reconnaissance sociale ? La question se pose et reste ouverte tout au long de l'histoire.
Le style est clair et la traduction de l'anglais est impeccable. L'histoire, narrée principalement par Victor Frankenstein lui-même suscite un vif intérêt. Il est donc difficile de ne pas se laisser entraîner dans ce récit bouleversant d'un homme dont la vie bascule du jour au lendemain dans l'horreur. Un classique à ne pas manquer pour tous les amateurs de fantastique et/ou d'horreur.

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La créature solitaire

8 étoiles

Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 5 août 2023

Monument de la littérature fantastique que tout le monde connaît sans forcément l'avoir lu, Frankenstein est tout de même bien plus que la créature imposée par le cinéma que l'on a tous en tête. Certes, il ne faut pas s'attendre à une explication plausible sur la création de Frankenstein mais de toute manière ce n'est pas là le propos mais bien la relation entre Victor et son "invention" qui va tous deux les mener vers un terrible destin.

Précurseur à plus d'un titre, l’œuvre de Mary Shelley à quelque peu vieilli par certains côtés mais garde encore un souffle tragique qui fonctionne assez bien, même si les atermoiements de Victor peuvent être quelques peu répétitifs au bout d'un moment. D'ailleurs, autant je me suis pris d'affection envers la créature, pauvre âme solitaire et méprisée par tous, autant Victor m'a laissé un peu plus de marbre et j'avais souvent envie de le secouer un peu car c'est bien gentil de renier sa créature mais il fallait peut-être réfléchir un peu avant, sans compter que ce n'est pas pleurer qui va changer quoi que ce soit. Ce dernier illustre ainsi parfaitement bien le proverbe, prophétique à plus d'un titre "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" prouvant bien que Victor aurait dû lire Rabelais plutôt que Paracelse.

Un grand roman donc qui tire bien plus sur la réflexion philosophique que sur l'horreur et je suis content d'avoir enfin découvert ce récit qui mérite bien son titre de classique.

On ne naît pas monstre, on le devient

8 étoiles

Critique de Poet75 (Paris, Inscrit le 13 janvier 2006, 68 ans) - 7 février 2022

Ce célèbre roman ayant déjà suscité de nombreux commentaires et analyses, je me contenterai de noter ici les quelques réflexions qui me sont venues à l’esprit au cours de ma lecture. Il me faut d’abord préciser que, jusqu’à aujourd’hui, je n’avais encore jamais pris la peine de lire cet ouvrage, me bornant à en connaître la teneur par le biais des adaptations cinématographiques dont il fit l’objet, à commencer par les plus réputées d’entre elles, le Frankenstein de 1931 et La Fiancée de Frankenstein de 1935, deux films de James Whale avec la sidérante et inoubliable interprétation de Boris Karloff dans le rôle de la créature. Or, et ce fut l’une des grandes surprises que vient de me procurer la lecture du roman, les scénarios des films, aussi remarquables soient-ils, se démarquent considérablement du contenu du livre de Mary Shelley.
Bien sûr, il reste une ossature commune, mais le roman de Mary Shelley se révèle bien plus complexe et bien plus troublant que ne le sont les intrigues imaginées par les scénaristes d’Hollywood. (Il existe, bien sûr, d’autres adaptations, mais je ne les connais pas.) C’est le cas, en particulier, pour ce qui concerne la créature de Frankenstein, du monstre incarné par Boris Karloff, monstre n’étant rien de plus qu’un être hideux se déplaçant comme un automate et n’étant pas doué de parole (il n’émet, de temps à autre, que de pitoyables cris de bête).
Rien de tel dans le roman de Mary Shelley, roman construit sous la forme de trois récits enchâssés les uns dans les autres : celui de Robert Walton, capitaine d’un navire explorant les mers glacés du grand Nord et ayant recueilli à bord un homme à la dérive sur un bloc de glace, homme qui n’est autre que Victor Frankenstein ayant entrepris de poursuivre sa créature dans ces lieux de désolation ; d’où le deuxième récit, celui de Frankenstein en personne expliquant à Robert Walton le déroulement des évènements l’ayant conduit jusqu’à cette extrémité (pourchasser sa créature afin de l’éliminer) ; enfin, au cœur de cette narration, se situe une entrevue avec celui qui est désigné comme le « monstre » et qui se met, à son tour, à raconter son histoire.
Car, et c’est là la surprise majeure pour qui ne connaît que l’interprétation de Boris Karloff, le « monstre », tel qu’il apparaît dans le roman, n’est pas un être bestial ou, en tout cas, il ne peut être réduit à cette seule définition. Au contraire, son discours explicatif, celui qu’il tient à son créateur, Victor Frankenstein, ne manque ni de subtilités ni de raffinements. On découvre un être hideux, du fait de son apparence physique, son créateur n’étant pas parvenu à lui donner une apparence plus agréable, mais ne manquant pas sinon de délicatesse, en tout cas d’habileté, pour ce qui concerne l’esprit. Il s’en explique d’ailleurs longuement, racontant comment il a appris à parler et même à lire en espionnant une famille à proximité de laquelle il s’était établi. En lisant ces pages, si l’on se demande, il faut le dire, à quel point elles peuvent paraître crédibles, on en est amené, quoi qu’il en soit, à ne plus considérer cette créature comme un simple objet de répulsion. Quand le « monstre » se met à évoquer les lectures qu’il put mener à bien dans sa solitude, on n’en revient pas, car il ne lut rien moins que Les Vies des Hommes illustres de Plutarque, Le Paradis perdu de John Milton et Les Souffrances du jeune Werther de Goethe. On n’imagine pas le personnage joué par Boris Karloff se livrant à ce genre d’occupations !
Mais alors, pourquoi donc cet être à l’esprit raffiné se change-t-il, de fait, en « monstre » se livrant à d’épouvantables meurtres ? L’explication est simple. Se mettant à la place de Dieu, Frankenstein a néanmoins créé un être affamé de reconnaissance et d’amour, un être vivant, non seulement doué de raison, mais ayant un cœur. Au point que, comme un nouvel Adam qui cherche son Ève, il en vienne à exiger de son créateur qu’il lui fabrique un être semblable à lui, mais de sexe féminin. Ce à quoi, après des atermoiements, se refuse Frankenstein, un Frankenstein de plus en plus déterminé à affronter sa propre créature dans un combat à mort. En fin de compte, si le mot « monstre » peut réellement désigner la créature de Frankenstein, c’est parce que, rejetée par tous les êtres humains, du fait de son apparence physique, condamnée et haïe par son inventeur, elle en vient elle-même à être dévorée par la détestation de tous, à commencer par celui qui l’a « mise au monde ». C’est la haine qui engendre la haine. Pour reprendre une célèbre formule en l’adaptant au cas présent, on ne naît pas monstre, on le devient !

Un chef-d'oeuvre indémodable.

10 étoiles

Critique de Sotelo (Sèvres, Inscrit le 25 mars 2013, 41 ans) - 9 novembre 2020

"Frankenstein"... Un roman incroyable qui a depuis longtemps dépassé les frontières de son média d'origine : des adaptations de l'oeuvre de Mary Shelley, on en trouve sous toutes les formes imaginables, que ce soient des films, des séries télévisées, des bandes dessinées, des peintures ou même une pléthore d'autres oeuvres littéraires. Chacune de ces adaptations a modifié certains éléments pour présenter sa propre version, mais aucune n'égale le récit originel, petite merveille mêlant science-fiction, horreur et tragédie, avec une perfection qui laisse admiratif. Merveilleusement écrit, "Frankenstein" est un récit poignant et incroyablement sombre, véritable descente aux enfers qui vient questionner le lecteur sur le sens de l'existence, sur ce qui fait de nous des êtres humains, tout en questionnant intelligemment les dangers de la science et de l'eugénisme. Bouleversant, incroyablement moderne et en avance sur son temps, "Frankenstein" est un chef-d'oeuvre absolu, qui n'a pas pris une ride et qui aujourd'hui encore fascine toujours aussi fortement et demeure toujours d'actualité. Absolument indispensable.

Apprenti Créateur !

10 étoiles

Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 23 décembre 2018

Frankenstein est un chef d'oeuvre littéraire car c'est l'opposé de l'idée que l'on peut s'en faire avant de le lire.
Comme nombre d'entre vous (j'imagine !) , je m'attendais à quelques monstruosités, horreurs et abominations en tout genre.
Il n'en est rien.
Ce roman est un bijou d'intelligence et pousse à la réflexion sur des thèmes ô combien modernes, le tout servi par un style de haute volée.
Une oeuvre puissante qui ouvre les portes entre Science et Ethique.
La science serait-elle capable un jour de donner vie en laboratoire à un être humain ?
Si oui, que (qui) sera-t-il ?
Quelle sera sa place dans la société des hommes ?
Frankenstein brise le tabou et dépeint un avenir sombre.

Un roman maintes fois adapté au cinéma, à la télévision et en BD avec plus ou moins de talent.
Un incontournable de la littérature.

Fiche de lecture

10 étoiles

Critique de RadiNuggetS (, Inscrit le 8 février 2017, 29 ans) - 8 février 2017

Voici une fiche de lecture toute faite (modifier le texte pour les personnes qui doivent le rendre à l’école)

Frankenstein écrit par Mary Sheller publié en 1818. Il a été édité par Lackington.
Il a paru en France en 1922 à Paris, le genre est Horreur

Auteur :
Mary Shelley, née Mary Wollstonecraft Godwin le 30 août 1797 à Somers Town, un faubourg de Londres et morte le 1er février 1851 à Belgravia (Londres), Elle est connue pour son roman Frankenstein ou le Prométhée moderne.

Résumé du livre :
Victor Frankenstein est un jeune savant. Il crée une créature de toutes pièces par ses soins, d'un être vivant assemblé à partir de chairs mortes. Il va regretter sa décision de l’avoir conçu. Il est dégoûté par sa créature à cause de son esthétique, Frankenstein abandonne son monstre. Mais la créature Frankenstein va se venger pour s’être fait rejeter par son créateur et va traumatiser la société

Extrait du livre :
Je n’ai pas apprécié un passage du texte particulièrement mais voici un passage :
« Je suis sûrement besogneux-entreprenant comme un artisan qui travaille avec persévérance et courage- mais en outre il y a en moi l'amour du merveilleux, la croyance au merveilleux, présente dans tous mes projets. » p16

Les personnages :
Victor Frankenstein, narrateur pour une très grande partie de l’histoire et créateur de l’être humain raccommodé.
Frankenstein, créature créée de chairs mortes et rejetée par la société et par son créateur.
Alphonse Frankenstein, le père de Victor, qui soutient son fils et l’encourage au bout de ses aventures
Elizabeth Lavenza, orpheline de quatre ou cinq ans plus jeune que Victor, elle est présentée comme sa cousine.
Et bien d’autres…

Mon avis personnel :
J’ai bien aimé ce livre malgré qu’il n’y ait pas beaucoup d’action mais on y est bien entrainé dans la chute de cette histoire. De plus le réalisme de cette histoire était très bien pensé.

Un étrange voyage

8 étoiles

Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 24 août 2014

Une expédition au pôle Nord conduite par Robert Walton est bloquée par les glaces. Puis le temps se radoucit. Et sur un bout de banquise à la dérive : un homme. L’équipage le recueille. Alors l’homme, Victor Frankenstein, raconte à Walton sa folle équipée pour retrouver le monstre qu’il a lui-même créé.
Frankenstein est un roman protéiforme - gothique, épistolaire, d’horreur, romantique, d’aventure - et prométhéen, celui qui a volé le feu aux Dieux sera puni. Dans un style noble et indémodable Shelley réalise un grand roman.

Indispensable

9 étoiles

Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 27 novembre 2013

Ah ! terribles lacunes... enfin comblées.
De Frankenstein je ne connaissais que l'image de ce monstre issue du film de James WHALES réalisé en 1931.
Je pensais même que Frankenstein était le nom du monstre alors qu'il n'en a aucun.

Le roman de Mary Shelley a donc été dévoyé par l'industrie naissante du cinéma américain.
Car au-delà du monstre il n'y a pas grand chose de commun entre le film que je n'ai jamais vu et le livre.

Livre indispensable, classique indétrônable du genre.
Bien sûr il souffre de quelques facilités de récits mais enfin quel ouvrage !
Usant du thème éternel de la suffisance humaine, Shelley a écrit un livre dans lequel tous les travers de l'espèce humaine sont incarnés par Frankenstein.
Ce fameux feu prométhéen, cette soif d'apprendre pour dépasser les éléments, soumettre la nature aux désirs de puissance et de reconnaissance.
Car Frankenstein est avant tout un arriviste qui veut se distinguer et surpasser ses maîtres.
Ainsi il crée " le Monstre ", créature qui va échapper à son créateur, qui va exister par elle-même, éprouvé de désirs, les exiger et qui sera prête à tuer pour parvenir à ses fins.
Mais qui est responsable ? Frankenstein l'illuminé ou sa créature. Le père n'a-t-il pas des devoirs envers son fils ?
Shelley nous donne une bonne leçon qu'il faudra retenir pour les siècles futurs, c'est celle qui nous dit que toute création échappe à son inventeur, qu'elle vit par elle-même pour elle-même, que l'enfer est pavé de bonnes intentions et que cette leçon nous ferions bien de la comprendre.
Car " Le monstre " symbolise notre évolution et ses créations, il n'y a qu'à voir l'esprit des choses que nous avons créées et qui nous ont échappées.
Shelley fait beaucoup de parallèles avec la religion chrétienne, la création, le premier homme qui s’ennuie sans compagne et qui demande à son créateur de lui en concevoir une, le péché, la mort, la soif de connaissance malgré les tabous.
Enfin comment ne pas évoquer la lâcheté de Frankenstein, qui s'efface au moment des assises de Justine l'innocente victime, bouc émissaire envoyé à l’échafaud.
Frankenstein qui se dédouane des morts que sa création a engendrés, qui fuit ses responsabilités, qui délègue la résolution de ses erreurs à des tierces personnes et qui ne semble pas vraiment prendre conscience qu'il n'a créé que la mort.
D'ailleurs son salut ne viendra que de sa mort et de celle de sa créature qui aura plus d'élégance en s'immolant, s'offrant en sacrifice pour laver les crimes impardonnables commis par procuration, cela ne vous rappelle rien ?
Au fait ce monstre hideux, sur-humain, est-il si monstrueux, ses réflexions, ses désirs, ses émotions sont si humaines que c'en est troublant
Un roman très important de la littérature qui malgré quelques coquilles en format numérique gratuit ravira les curieux.

Et 'Dieu' refusa de créer 'Eve'

9 étoiles

Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 27 mars 2013

Histoire gothique, roman d'horreur, pionnier de la SF etc... Oui, oui, oui et, encore oui, c'est vrai, le tout dégouline parfois d'un pathos romantique par moment assez guimauve.

Mais, ce qui est frappant est de voir comment Mary Shelley arrive à retranscrire les rapports de toute sa société avec la science (le roman fut publié pour la première fois en 1818) : le scientisme de toute une époque dont les grands noms (Humphry Davy, Erasmus Darwin ou, encore, au-delà, les Lunar Men et j'en passe) allaient catapulter le monde en plein cataclysme technologique avec la Révolution Industrielle.

Alors, la science comme source de progrès ? Oui, mais pas seulement. C'est que, alors déjà certains projets et expériences ne manquent pas de glacer le sang -par exemple, les tentatives d'un certain Giovanni Aldini de ressusciter des cadavres à l'aide de l'électricité...

Remarquablement, parmi tout ce tumulte typique d'un âge scientifique 'Frankenstein' n'est ni pro ni anti science. Rien n'y est manichéen, en fait. La structure du livre, l'alternance entre la narration de Frankenstein et celle de sa créature est par exemple fascinante et éclairante. Le monstre en question, qui provoque effroi, terreur et dégoût même chez son créateur et, dont les crimes sont abominables, n'en apparait pas moins touchant; il suscite en tous cas notre empathie.

La morale elle ne manquera pas de frapper, même si elle peut paraître bateau : si la science donne tous les pouvoirs sur la nature au point que, cette dernière peut nous être assujettie, que se passera-t-il lorsque nous nous en ferons les maîtres absolus en la manipulant de manière froide et clinique comme le fait ici Frankenstein ? 'Science sans conscience...'

On le comprend, au-delà de ses qualités littéraires cette mise en garde contre le scientisme trouvera échos même chez des lecteurs contemporains. Un incontournable chef-d'oeuvre.

Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais

6 étoiles

Critique de Immortel (, Inscrit le 23 novembre 2012, 49 ans) - 23 février 2013

Wow, Frankenstein parle. Oui, oui... Et il parle vraiment bien. Une maîtrise de la langue que je ne possède même pas et il n'a que 2 ou 3 ans. C'est bien loin des films d'horreur que j'ai vu.

Un monstre créé par Victor Frankenstein est rejeté de tous et même de son créateur. Les actes de haines et de violence qu'il subit, poussent le monstre à commettre des actes de vengeances envers son créateur.

Même si je suis content d'avoir lu ce livre, j'ai été déçu. Il y a des longueurs. Je comprends que Victor Frankenstein soit accablé par sa création mais c'est une long acharnement sur lui-même qui n'en finit plus. Il est aussi très borné, il ne voit que son point de vue et qu'une seule solution; détruire le monstre.

Ce livre est un classique et même si j'avais su que je n'aimerais pas ça, je l'aurais lu pareil pour connaître la vraie histoire de Frankenstein.

Cinq étoiles, malgré tout

10 étoiles

Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 7 novembre 2012

Oui, c'est vrai, l'intrigue est improbable, la psychologie simpliste, et lu comme un simple divertissement, on a fait mieux depuis Mme Shelley. Mais...

Quelle ambiance d'abord, aux tréfonds du gothique, des montagnes et des plaines glacées, et du désespoir.

Mais surtout quelle thème moderne : la peur du vide, et c'est précisément parce que ce vide l'effraie et qu'il ne peut le combler par l'autre, que la créature oscille entre haine et désespoir pour ensuite passer à l'irrémédiable.

Ce livre nous rappelle avant tout que l'homme est un animal social et qu'il ne peut exister sans l'autre. C'est cet autre qui manque à la créature. Ce manque le rendra fou de douleur.

Shelley rapproche Frankenstein de Prométhée. Mais avec la dimension de la science naissante. C'est aussi le roman annonciateur de l'archétype du savant fou qui sera maintes fois par la suite imité, mais sans la subtilité de Shelley chez qui on voit bien le "ça" habiter Frankenstein et le mener indirectement à sa propre destruction.

Un classique du genre, donc. Incontournable.

Frankenstein n'est pas un monstre

10 étoiles

Critique de Windigo (Amos, Inscrit le 11 octobre 2012, 42 ans) - 31 octobre 2012

J'ai lu le roman ''Frankenstein ou le prométhée moderne'', écrit par l'auteur Mary Shelley, et je ne vois pas en quoi la ''créature'' créé par le docteur Victor Frankenstein est un monstre. À mon avis, le véritable monstre c'est Victor Frankenstein, pour s'être pris pour Dieu et avoir créé la vie, ainsi que ceux qui s'attaquaient au ''monstre'' créé par le docteur Victor Frankenstein, c'est à dire les proches de celui-ci ainsi que les villageois. C'est justement à cause que le ''monstre'' se faisait attaquer par les proches et les villageois qui avaient le malheur de le rencontrer qu'il est devenu mauvais au fil de l'histoire. Par contre, je suis d'accord sur le fait que le roman est un classique de la littérature au même titre que Dracula. C'est une oeuvre intemporelle qui vaut la peine d'être lue.

Un classique...

7 étoiles

Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 12 août 2012

C'est effectivement un classique, abordant des thèmes intéressants sont un angle novateur. La dimension "romantique" (au sens de mouvement littéraire du début du XIXè / fin XVIIIè) est prégnante à travers le rôle et les descriptions de la nature, qui contribue à la particularité de cette oeuvre. En revanche, je m'attendais à un roman de la puissance de Dracula, et j'ai été quand même déçu par les longueurs, les incohérences dans l'histoire ou psychologiques, les enchainements peu crédibles. Le roman en lui-même n'est pas exempt de défauts, mais reconnaissons le génie inventif de l'auteur.

La science peut-elle tout vaincre ?

6 étoiles

Critique de Monde Vrai (Long Beach, Inscrit le 6 décembre 2011, - ans) - 28 décembre 2011

Non seulement le monstre de Frankenstein est repoussant, mais de plus pas très intelligent, enfin il possède aussi plein de prétentions infinies ou philosophiques à l'agacante mièvrerie; avec de plus une attention permanente que lui apporte tout le long de l'histoire son attentionné créateur Victor Frankenstein, le vrai héros du livre. Le must du roman gothique, rédigé sous forme de correspondances et de compte-rendu scientifique. La relative importance des personnages de second plan, comme les villageois ou le voisinage du savant, montrent bien la crudité du sujet et le fait d'une critique du matérialisme par M. Shelley, qui en donnant naissance à la société industrielle ne peut engendrer qu'une société amorale et dénuée de valeurs.

En vérité l'hideux monstre est devenu l'autre, ou surtout le sujet commun et "normal"...D'ailleurs on imagine bien, en lisant Frankenstein, la créature soudainement douée de vie, sous des paires d'arcs électriques et de tonnerres foudroyants ou d'éclairs blancs, effrayé par son propre reflet et cherchant une issue à son tragique destin. Impressionnant.

Culte

9 étoiles

Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 26 ans) - 23 juin 2011

Le monstre de Frankenstein est répugnant dans l'apparence mais pas dans l'âme (il est doué même d'une grande sensibilité et d'une grande intelligence). Aucun roman a autant étudié le plus grave problème de l'homme : la crainte vis-à-vis de ce qu'il ne connaît pas. C'est à cause de cette crainte que la plus belle création du Dr Frankenstein suscite autant d'horreurs. Ce roman démontre également que les excès de la science peuvent déclencher de graves conséquences. Frankenstein reste pour moi le classique le plus effrayant jamais écrit. C'est étonnant que Mary Shelley ait écrit ce monument littéraire à peine âgée de 17 ans.

L’histoire de celui qui péta plus haut que son cul

4 étoiles

Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 7 novembre 2010

C’est l’histoire de Victor Frankenstein, racontée par l’intermédiaire des lettres du capitaine Walton à sa sœur, restée en Angleterre. Walton, en quête d’aventure et de gloire en pleine mer Arctique, récupère sur la banquise un brave homme à bout de forces, qui en poursuit un autre, de fort belle stature. Il raconte à Walton son histoire. Tenez-vous bien, je vous la fais en raccourcis.

(Attention : spoâleur dedans)
Frankenstein est depuis tout jeunot un surdoué et sur-intéressé par la science, la chimie, l’alchimie, l’origine de la vie. Il est suisse, mais son père l’envoie étudier en Allemagne auprès des meilleurs savants de son temps. Frankenstein ne tarde pas à dépasser leur savoir, et comme il s’ennuie lors de ses temps libres et n’aime pas la pêche, il décide de fabriquer une grande poupée à laquelle donner vie. Chacun son trip. Là où le bât blesse : il réussit et se rend compte qu’il aurait dû revoir les proportions de sa marionnette à la baisse, et lui faire un minois plus sympa. Mais c’est trop tard, il prend peur, veut tout faire pour oublier son erreur er tombe dans un délire qui va durer des mois et des mois et des mois…

Puisque les meilleures choses ont une fin, il rentre en Suisse, on lui apprend que son petit frère a été tué. Il se rend tout de suite compte (ce n’est pas un surdoué pour rien) que c’est son monstre abominable qui l’a tué. Entre temps, on apprend comment « la créature» en est arrivée là. Par rejet unanime des hommes, qui n’aiment pas (et ont peur) de ce qui n’est pas beau. Tant de dégoût, ça l’énerve, il en veut à Frankenstein de ne pas l’avoir créé sur le modèle « Ken » ou « Brad » et de lui refuser la compagnie de Barbie. Il décide donc de tuer tous les êtres qui sont chers à son créateur : après le petit frère, ce sera l’ami Henry de Clerval (pour lequel il sera même accusé un temps, le comble !), puis Elizabeth, sa femme (ex-cousine, presque comme sa sœur, mais qui n’est en fait pas du tout de la famille mais ramassée en cours d’enfance, vous suivez ?). Frankenstein est donc très fâché, plein de vengeance et il poursuit sa créature pour tenter de l’abattre, jusque dans les mers Arctiques.
(Fin du spoâleur)

Qu’en penser ? C’est aussi effrayant que « La fiancée de Chucky », aussi passionnant à lire qu’une liste de commissions. C’est larmoyant de souffrances comme tout digne représentant de ce que j’appelle la littérature du masochisme. Peut-être faut-il alors chercher l’origine de sa renommée dans l’allégorie, la psychologie, la sociologie ? La créature est moche, donc elle est rejetée et devient méchante. L’homme laid est donc cruel. Bof, un peu nul. L’homme est bête, parce qu’il juge l’Autre sur son apparence uniquement. Bof, un peu re-mâché et simpliste. Le créateur rejette sa créature à peine « née ». Ça demande l’avis d’un spécialiste comme Freud. Les dangers du maïs OGMisé (Géant vert trouverait-il ici son origine?)

La seule morale logique et cohérente que j’y ai trouvée : Frankenstein, en créant la vie, a voulu péter plus haut que son cul, il s’en est pris plein les dents, c’est bien fait pour sa gueule. Moins poétique, mais ça a le mérite de se tenir, au moins, non ?

Si vous voulez du fantastique ou du frisson, lisez Maupassant ! Mérimée ! Hoffmann ! Théophile Gauthier ! Pour la morale à 2 sous, une bonne superproduction américaine devrait pouvoir faire l’affaire. Lisez Frankenstein par curiosité (l’histoire de la rédaction du récit est assez sympa), mais si vous avez l’impression que le livre fait 230 pages de trop, je vous aurai prévenu…

Très inégal

5 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 26 décembre 2009

De bons passages, un statut culte, mais des passages franchement ridicules (la manière dont la créature apprend à lire et à se socialiser est ridicule). En résumé, un livre certes culte, mais très moyen.

Merveilleux!!!

10 étoiles

Critique de Lepenseurfou (, Inscrit le 11 mars 2009, 36 ans) - 14 avril 2009

J'ai eu peur de le commencer, peur d'être déçu!!!
Mais au contraire, ce livre est un bijou!!!
Il a effacé en moi tous les anciens préjugés qui planaient sur Frankenstein!!

Plainte, espoir...

7 étoiles

Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 28 septembre 2007

Ah !! Qu'il est monstreux le monstre (en toute logique) de Frankenstein avec ses yeux et ses mains meurtrières, son visage horrible et son corps de cauchemar... Frissons d'épouvante ou d'horreur, de joie ou de peur... un fantastique de "première classe", un classique du genre, un merveilleux roman qu'on ne lit que tard dans la nuit (pourquoi pas vers minuit), alors que l'orage fait rage dehors, un vendredi 13, en caressant son chat noir (non non je ne suis pas superstitieuse)... Ce livre se lit d'un coup, car on entre sans aucun mal dans l'histoire, si bien écrite par une jeune femme de 17 ans (quel talent !).
Cependant, il y a un petit "couac". Il est vrai que le pauvre Frankenstein porte sur son dos tous les malheurs du monde mais j'ai souvent été lasse de lire, lire, lire et encore lire, et une autre page, et encore une fois les plaintes et gémissements de Mr Victor... Certes, ces monolgues sont extremement bien écrits et m'ont fait enrager de ne rien pouvoir faire pour l'aider mais, au bout de 5-6 fois, c'est longuet... 7-8 fois, très longuet... plus ? J'abandonne !! J'ai sauté plusieurs fois ces trop longs passages avant de culpabiliser et de me repencher sur cette lecture,ces passages tristes et malheureux qui m'ont assez ennuyée...

Oups...

8 étoiles

Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 9 juin 2003

Emporté par mon élan, je me suis répété un tantinet... Signe de gâtisme pas si précoce que ça? C'est vrai que ma première critique éclair datait un peu, mais enfin ce n'est pas une excuse. Pardon à tous.

Comme une auberge espagnole....

8 étoiles

Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 9 juin 2003

Ce livre m'a fasciné par ses multiples dimensions. Beaucoup de choses y sont dites ou suggérées, de sorte que chacun peut y trouver un écho à sa sensibilité propre. Tous les aspects évoqués par les différents critiqueurs sont présents, certes, mais on peut y ajouter une dimension philosophique, voire métaphysique sur les rapports entre la créature et son créateur. En tous cas, ce serait une erreur de le réduire à un livre d'horreur, comme l'a fait le cinéma.

Quelques notes au passage

7 étoiles

Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 7 juin 2003

Un livre sur les dangers de la science ? Oui, sans doute. Mais aussi sur le rapport à l'Autre, étrange, différent. On peut y lire aujourd'hui une réflexion sur le racisme par exemple. L' « Autre », le monstre, dit : « Si je n'ai aucun lien, aucune affection, la haine et le vice seront nécessairement mon partage ». C'est un texte simple, un peu naïf (volontairement peut-être) qui se charge assez facilement de tous les questionnements qui nous turlupinent. Moi, j'y vois surtout un commentaire sur la culpabilité et la lâcheté : la veulerie de Victor est soufflante, parfois comique dans ses excès. Autre effet comique lorsque le monstre s'adresse à son créateur : « Toi-même, mon créateur, tu m'abhorres ». Quelques lignes plus loin, le « Créateur » répond : « Maudit soit le jour (.) où tu as vu la lumière ! Maudites (.) les mains qui t'ont formé ! ». Cela dit, quand on songe aux probables difficultés des dieux qui nous auraient créés, les mésaventures de Frankenstein, sont de la petite bière… enfin, moi, je trouve.
Tomber malade, mourir. Les romans de cette époque traitent la maladie comme un personnage important du récit. Ces fièvres et convulsions, les romantiques en ont fait les témoignages objectifs des émotions. En littérature, à l'époque, c'est la faiblesse des corps qui atteste celle des âmes. Et comme on était influencé par ses lectures, on avait tendance à tomber effectivement dans les pommes à la première émotion venue : « Mes sels ! ». Les modes changent et dans notre monde où le vocabulaire se fait volontiers breneux pour évoquer les désagréments de la vie, ce sont les intestins qui parlent pour l'âme : « Mes selles ! », en quelque sorte…
Victor craint l’intervention du monstre pendant sa nuit de noce. Il annonce donc à sa jeune épousée, au moment du coucher : « Cette nuit est terrible, épouvantable. » De telles déclarations ne présagent rien de bon en un moment pareil, et ne sont pas de nature à faciliter les choses.
Je les déconseille. Décidément, envers et contre tout, j'aime à voir de l'humour chez Mary Shelley.

un classique à lire absolument

8 étoiles

Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 9 août 2001

Je ne pense pas qu'il faut lire ce livre en se disant que c'est un roman de science-fiction dans le sens le plus basique du terme où tout est bien développé et vraisemblable. Il faut plutôt le prendre comme un récit d'épouvante qui a le mérite d'amener une réflexion et de se poser des questions sur entre autre les relations créateur-créature comme le disent très bien d'autres critiques éclair.
En dehors de cela, ce livre reste très divertissant de toute façon et il se lit d'une traite.

Quel pari!

7 étoiles

Critique de Neurone (Liège, Inscrit le 1 juillet 2001, 54 ans) - 11 juillet 2001

Comme beaucoup de monde le sait, ce roman écrit au début du 19ème siècle voit son origine dans un pari que Percy Shelley et Lord Byron lancent à Mary au bord du Lac de Genève alors qu'elle n'a que 19 ans!
Il est vrai comme le dit justement Pendragon qu'il existe des raccourcis dans le roman, mais il n'y a pas si longtemps encore ils étaient bien pire dans la littérature de science-fiction, et par des auteurs bien plus expérimentés. En outre, et là je me décroche de sa critique, ils ne gênent pas le roman qui se place selon moi sur un autre plan.
S'il est classé dans le genre à juste titre, Frankenstein ne garde du fantastique que les tentatives "scientifiques" de l'inventeur de la célèbre créature mais aussi l'esprit oppressant, que la narration du récit à la première personne renforce incontestablement.
Mais avant tout il est un livre qui, s'il n'est pas philosophique en soi, ouvre néanmoins des portes sur des débats intéressants. Comme le dit Leura, le rapport qui existe entre Dieu et "sa" créature, ou encore la tolérance face à l'inconnu, la différence.
Je conclurai en disant que ce livre vaut la peine d'être tant pour son habile mélange de genre que pour rétablir la véritable histoire d'un être trop souvent présenté dans les adaptations qui lui sont consacrées comme un monstre purement animal.

négatif... pour une fois

6 étoiles

Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 9 mai 2001

Ce n'est pas du tout dans mes habitudes de donner une critique négative à un livre, mais je tenais quand même à préciser deux-trois petites choses sur le Frankenstein de Shelley. Je dois dire que j'ai été déçu par sa lecture (il y a près de 8 ans). Si l'histoire est bien agencée, il y manque bien des choses. La description du monstre est plus que sommaire, la façon dont il a été construit est totalement inconnue, sa naissance en tant qu'entité ayant un haut potentiel (comme le prouve son évolution intellectuelle) est entièrement impossible, le fait que Frankenstein ait pu mener à termes ses recherches sans susciter d'interrogations autour de lui me semble un peu étrange, les prouesses physiques du monstre sont un tant soit peu hors normes, le fait qu'il ait pu vivre plusieurs années sans être autrement inquiété (ni découvert, ni pourchassé) est improbable, etc... Bien sûr, c'est un roman de science-fiction, écrit en 1816 qui plus est, mais quand même, il aurait pu regorger de plus de détails. L'histoire en a fait un culte, d'accord, mais est-ce que tous les lecteurs ne se laissent pas un peu aveugler par ce culte ? Personnellement, je trouve ce roman incomplet, il n'y a rien en effet dans ce livre qui puisse prêter à une adoration envers un genre nouveau ou quoi que ce soit. Un homme crée la vie et sa créature lui échappe. Point. Si les explications scientifiques et l'horreur sourde avaient été présentes, alors c'eût été une grande oeuvre mais, il n'y a ni l'un ni l'autre. Et, cela n'est même pas remplacé par des valeurs philosophico-psychologiques notables, sauf si l'on cherche bien, comme il est précisé dans les autres critiques. Alors, en un mot, ce livre manque de substance...

On ne s'en lasse pas

7 étoiles

Critique de Néo-plume (Termes, Inscrite le 11 mars 2001, 42 ans) - 11 mars 2001

Frankenstein. out le monde connaît,tout le monde en a parlé un jour.QUe ce soit dans des films,des jeux vidéos,des dessins-animés,on le retrouve partout un jour ou l'autre,tout le monde connaît l'histoire "en gros" mais je conseille vivement à tous de lire le livre. Un grand classique de la littérature fantastique.

0 étoiles

Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 26 février 2001

Excellentes critiques. J'y ajouterais que le livre a pour moi une dimension supplémentaire, celle d'une méditation sur les relations entre la créature et son créateur, et de manière plus générale celles de l'homme avec Dieu.
De fait, c'est plus un livre philosophique qu'un livre d'horreur, et il ne faut pas l'aborder avec les idées préconcues qu'on peut en avoir après avoir vu les films qui s'en sont (maladroitement)inspirés.

Un roman philosophique.

0 étoiles

Critique de Mauro (Bruxelles, Inscrit le 20 février 2001, 61 ans) - 25 février 2001

Le génie de Mary Shelley, c'est d'avoir anticipé, avec plus d'un siècle d'avance, les hésitations, les doutes et les ambitions folles que nourrit aujourd'hui l'humanité à l'égard des manipulations génétiques. Un roman d'horreur? Plutôt un roman philosophique au sens où l'entendait le XVIIIe siècle.

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