Mangez-moi de Agnès Desarthe
Mangez-moi de Agnès Desarthe
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par ValdeBaz, le 30 novembre 2006
(Inscrite le 29 juin 2006, 59 ans)
Critiqué par ValdeBaz, le 30 novembre 2006
(Inscrite le 29 juin 2006, 59 ans)
La note : 
Moyenne des notes : (basée sur 11 avis)
Cote pondérée :
(655ème position).
Visites : 6 544 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 11 avis)
Cote pondérée :
(655ème position).
Visites : 6 544 (depuis Novembre 2007)
A déguster sans modération
Pour Myriam, c’est encore une nouvelle vie qui commence. A 40 ans passés, elle a déjà un parcours chaotique derrière elle : une adolescence sans heurts, un mariage sous le signe du « bonheur garanti » ; un enfant (1er nuage) ; une fausse note dans la mélodie du bonheur (Octave ! 2ème nuage), Rainer, le mari la renie (3ème nuage); Hugo, le fils, itou (4ème nuage), la famille, bof, bof (5ème nuage). La voilà seule.
Quelque temps recueillie au sein d’un cirque qui partira aussi vers d’autres horizons… Elle doit réagir.
Un tantinet de baratin auprès de son banquier, quelques paperasseries falsifiées, la voilà à la tête de « Chez moi », petit restau adopté d’emblée par le fleuriste du coin, des ados, des bambins. Tout ce petit monde se côtoie, se croise mais les factures s’accumulent. Vouloir le bien être n’est pas sans danger pour sa survie… Mais…
Un petit bijou à offrir, oubliez les prix littéraires. C’est du bonheur, de l’espoir saupoudré d’humour. On entre dans le livre comme on entrerait « Chez moi », enfin chez elle, enfin allez lire pour voir !
Ça fleure bon, c’est douillet. L’ambiance générale m’a propulsée dans celle d’« ensemble, c’est tout » de Gavalda. Surtout, ne cherchez pas de ressemblance, c’est vraiment perso !
Elle arrive à mettre nos papilles en ébullition, dommage qu’on n’ait pas en bonus les recettes de tous ses petits plats.
Bon, j’ai tout dit ? C’est un livre sur la vie, tout court. Et si je me répète… j’ai adoré !
Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.
Envoyer à un(e) ami(e)
Version imprimable
Les éditions
-
Mangez-moi [Texte imprimé] Agnès Desarthe
de Desarthe, Agnès
Editions de l'Olivier / OLIV. LIT.FR
ISBN : 9782879295312 ; 20,30 € ; 24/08/2006 ; 306 p. ; Broché -
Mangez-moi [Texte imprimé], roman Agnès Desarthe
de Desarthe, Agnès
Points / Points (Paris)
ISBN : 9782757805183 ; 7,40 € ; 23/08/2007 ; 273 p. ; Broché
»Enregistrez-vous pour ajouter une édition
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (10)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Des décisions qui changent une vie
Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 25 novembre 2011
J'ai adoré ce livre. Au départ je n'étais pas très sûre que la vie de notre héroïne soit passionnante puis peu à peu les informations nous sont données pour reconstituer les évènements qui font qu'elle en est là aujourd'hui et on s'y attache.
Cette écriture par petite touche à la fois fluide et facile m'a ravie. A conseiller pour passer un bon petit moment.
Cette écriture par petite touche à la fois fluide et facile m'a ravie. A conseiller pour passer un bon petit moment.
Dans la cuisine de Lewis Carroll !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 5 septembre 2011
" Moi, la femme adultère, moi la femme perverse, moi la femme manipulatrice, la mangeuse d'enfants "...
" Je suis un paquebot dont la quille est trop courte et le gouvernail trop long. "
Autoportrait du profond mal-être de Myriam.
Myriam qui passe des heures, des jours, des années à attendre le retour de l'Amour maternel.
Tout comme Alice (Lewis Carroll); elle tente de résoudre l'équation foireuse du temps et de l'espace. Elle n'a pas la taille qui convient.
Myriam voudrait pouvoir ouvrir la porte bleue (peinte en trompe l'oeil sur un mur du restaurant) pour s'échapper.
C'est une femme usée, fragile, qui joue sa dernière carte et ouvre " Chez-moi ", un restaurant ou elle cuisine avec et par amour, comme pour une grande famille. Ce local est son affaire et sa roulotte, le premier phalanstère viable ?
Elle y cache une valise et y expose une étagère de livres.
Sa rencontre avec Ben, enfant du quartier, jeune étudiant en sciences politiques, désireux de changer le monde - un serveur de rêve - va transfigurer le restaurant et le sauver d'une faillite annoncée.
Myriam peine à porter le trop lourd fardeau de son passé et d'un fils qu'elle n'a pas revu depuis 6 ans.
J'ai été subjugué par ce roman, sensible, intelligent, profond.
C'est d'Amour dont il est question de la 1ère à la dernière ligne.
Une lecture très agréable, une construction originale qui dévoile le lourd passé de Myriam au fil des chapitres.
Un récit émaillé de repères littéraires (son étagère à livres) et de courtes plongées dans le monde d'Alice au pays des merveilles (la porte bleue, la camionnette bleue, Ali le philosophe ...)
Il est question des femmes qui " n'aiment pas " leur enfant et en souffrent profondément (une infirmité)
Attention ! Ce roman est beaucoup plus profond qu'il n'y parait à la lecture des 3 premiers chapitres. Persévérez, ça en vaut vraiment la peine !
Une pépite supplémentaire que je dois (encore !) à Aria.
" Je suis un paquebot dont la quille est trop courte et le gouvernail trop long. "
Autoportrait du profond mal-être de Myriam.
Myriam qui passe des heures, des jours, des années à attendre le retour de l'Amour maternel.
Tout comme Alice (Lewis Carroll); elle tente de résoudre l'équation foireuse du temps et de l'espace. Elle n'a pas la taille qui convient.
Myriam voudrait pouvoir ouvrir la porte bleue (peinte en trompe l'oeil sur un mur du restaurant) pour s'échapper.
C'est une femme usée, fragile, qui joue sa dernière carte et ouvre " Chez-moi ", un restaurant ou elle cuisine avec et par amour, comme pour une grande famille. Ce local est son affaire et sa roulotte, le premier phalanstère viable ?
Elle y cache une valise et y expose une étagère de livres.
Sa rencontre avec Ben, enfant du quartier, jeune étudiant en sciences politiques, désireux de changer le monde - un serveur de rêve - va transfigurer le restaurant et le sauver d'une faillite annoncée.
Myriam peine à porter le trop lourd fardeau de son passé et d'un fils qu'elle n'a pas revu depuis 6 ans.
J'ai été subjugué par ce roman, sensible, intelligent, profond.
C'est d'Amour dont il est question de la 1ère à la dernière ligne.
Une lecture très agréable, une construction originale qui dévoile le lourd passé de Myriam au fil des chapitres.
Un récit émaillé de repères littéraires (son étagère à livres) et de courtes plongées dans le monde d'Alice au pays des merveilles (la porte bleue, la camionnette bleue, Ali le philosophe ...)
Il est question des femmes qui " n'aiment pas " leur enfant et en souffrent profondément (une infirmité)
Attention ! Ce roman est beaucoup plus profond qu'il n'y parait à la lecture des 3 premiers chapitres. Persévérez, ça en vaut vraiment la peine !
Une pépite supplémentaire que je dois (encore !) à Aria.
Une bonne surprise
Critique de Nb (Avion, Inscrit le 27 août 2009, 40 ans) - 28 juillet 2010
Avant d'écrire ma critique, une petite anecdote personnelle (en rapport avec le livre, évidemment!). Pendant les soldes, ma librairie préférée (ce n'est certainement pas la seule) fait une offre promotionnelle: deux livres de poche achetés du même éditeur, un troisième offert parmi une sélection. C'est "Mangez-moi" que j'ai choisi par défaut dans cette sélection, car rien ne m'interpellait.
Je commence donc à lire le bouquin sans grande conviction, et là... pas moyen de le lâcher! Ce n'est pourtant pas un thriller. Une histoire simple et attachante comme je les aime. Dans les autres critiques que j'ai survolées, j'ai vu des comparaisons avec Anna Gavalda, Amélie Poulain, ou "Chacun cherche son chat": tout à fait d'accord. Ambiance parisienne-bohême, bons sentiments et bonne humeur sont au programme.
D'accord, les amateurs de grande littérature ne seront certainement pas époustouflés, mais ce livre m'a beaucoup plu.
Je commence donc à lire le bouquin sans grande conviction, et là... pas moyen de le lâcher! Ce n'est pourtant pas un thriller. Une histoire simple et attachante comme je les aime. Dans les autres critiques que j'ai survolées, j'ai vu des comparaisons avec Anna Gavalda, Amélie Poulain, ou "Chacun cherche son chat": tout à fait d'accord. Ambiance parisienne-bohême, bons sentiments et bonne humeur sont au programme.
D'accord, les amateurs de grande littérature ne seront certainement pas époustouflés, mais ce livre m'a beaucoup plu.
Sans plus...
Critique de Pitchou (Morges - Suisse, Inscrite le 8 mai 2010, 35 ans) - 18 juin 2010
Contrairement aux autres critiques, je n'ai pas trouvé que ce livre était un chef d'oeuvre. En effet, j'ai trouvé des bouts plutôt longs et peu intéressants. Cependant, il est très agréable à lire, pas compliqué et encore assez vite lu.
Miam, régal !
Critique de Lutzie (Paris, Inscrite le 20 octobre 2008, 60 ans) - 2 novembre 2009
Sûr que c’est un joli conte. Un « chacun cherche son chat » culinaire, en quelque sorte, dans un quartier qui ressemble au XI° arrondissement de Paris, là où précisément pullulent les bonnes petites tables. Un peu de psy, distillée çà et là, mais légère, toute en finesse. Ne pas oublier de noter les recettes, elles aussi toutes de raffinement.
Excellent!
Critique de Soldatdeplomb4 (Nancy, Inscrit le 28 février 2008, 35 ans) - 9 octobre 2008
Se lit d'une traite, on a l'impression que le livre fait 20 pages, du pur plaisir du début à la fin.
Fantastique!
Fantastique!
Une tranche de vie
Critique de Yoshi (lunéville, Inscrite le 19 juillet 2005, 44 ans) - 3 octobre 2007
Myriam est un personnage très attachant, dont on découvre les fêlures et les failles progressivement. En ouvrant un restaurant "chez moi" elle démarre une nouvelle étape de sa vie. Des gens exceptionnels jalonnent son parcours et lui permettent de faire un retour en arrière et de s'interroger sur son passé voire de l'accepter. Cette prise de conscience se fait sur fond de gastronomie, domaine dans lequel Myriam excelle et trouve son meilleur moyen d'expression.
Ce roman se dévore, et on souhaiterait qu'il continue encore après avoir lu la dernière page.
Ce roman se dévore, et on souhaiterait qu'il continue encore après avoir lu la dernière page.
Mignon tout plein
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 19 septembre 2007
C'est l'histoire d'une femme de 43 ans qui ouvre un restaurant "à l'arrache" : aucune formation et un passé lourd qu'on découvre au fur et à mesure. Miraculeusement, lui tombent du ciel les bonnes personnes au bon moment pour l'aider; "Pourquoi m'aidez-vous ? ai-je envie de leur demander. Qu'est-ce que ce monde nouveau où l'on secourt son prochain ? Serions-nous en train de créer le premier phalanstère viable ? Le mystère de la bonté m'effraie. Tout me parait soudain d'une solennité insoutenable. Je ne mérite pas ça."
Bah, elle ne mérite pas pour autant la prison qu'elle évoque. "Toujours aussi dingue", s'entend-elle dire - et avec quelle émotion on lit ça - à la toute fin.
C'est un peu ça le fin mot, oui.
Il n'y avait pas de quoi se frapper ainsi, s'exclure toute seule. Mais "pourtant, je sais qu'il ne faut pas juger la passion, ni le chagrin car, quelles qu'en soient les raisons, quelles qu'en soient les manifestations, on n'en perçoit jamais que les surfaces"
Sans aller jusqu'à la recommandation de l'express ("Dans l'immédiat, on suggère à la Sécurité Sociale de rembourser son roman, plus efficace pour le moral que tous les antidépresseur de la pharmacopée moderne") je reconnais bien volontiers que ce roman est un joli moyen de se changer les idées, pour les jours où de vilains nuages noirs planent sur nos têtes.
Une héroïne un peu dingue (qui m'a été antipathique dès le départ, ceci dit), de très beaux personnages secondaires tous un peu étranges, une atmosphère douillette et colorée, du pep et de la vivacité : oui, on s'amuse bien dans ce roman, et on le referme gorge serrée et sourire attendri : moi je ne boude pas ce plaisir !
Bah, elle ne mérite pas pour autant la prison qu'elle évoque. "Toujours aussi dingue", s'entend-elle dire - et avec quelle émotion on lit ça - à la toute fin.
C'est un peu ça le fin mot, oui.
Il n'y avait pas de quoi se frapper ainsi, s'exclure toute seule. Mais "pourtant, je sais qu'il ne faut pas juger la passion, ni le chagrin car, quelles qu'en soient les raisons, quelles qu'en soient les manifestations, on n'en perçoit jamais que les surfaces"
Sans aller jusqu'à la recommandation de l'express ("Dans l'immédiat, on suggère à la Sécurité Sociale de rembourser son roman, plus efficace pour le moral que tous les antidépresseur de la pharmacopée moderne") je reconnais bien volontiers que ce roman est un joli moyen de se changer les idées, pour les jours où de vilains nuages noirs planent sur nos têtes.
Une héroïne un peu dingue (qui m'a été antipathique dès le départ, ceci dit), de très beaux personnages secondaires tous un peu étranges, une atmosphère douillette et colorée, du pep et de la vivacité : oui, on s'amuse bien dans ce roman, et on le referme gorge serrée et sourire attendri : moi je ne boude pas ce plaisir !
A croquer!
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 17 mars 2007
Une fable délicieuse où se mêlent tendresse et humour, espoir et désespoir, qui a pour cadre un quartier de Paris intemporel, une sorte de village dont les habitants se retrouvent dans une cantine fraternelle .
De la restauration comme moyen de rédemption ou comment une femme qui souffre de ne pas avoir su offrir à son fils une nourriture affective suffisante, retrouve goût à la vie en devenant cantinière d'un cirque modeste, puis la mère nourricière de tout un quartier en ouvrant un restaurant où elle conjugue convivialité et inventivité culinaire .
Le double happy end n'enlève rien à la saveur de ce récit qui transporte dans un univers rappelant autant celui d'Alice (au pays des merveilles) que celui , au cinéma d'Amélie (Poulain) .
De la restauration comme moyen de rédemption ou comment une femme qui souffre de ne pas avoir su offrir à son fils une nourriture affective suffisante, retrouve goût à la vie en devenant cantinière d'un cirque modeste, puis la mère nourricière de tout un quartier en ouvrant un restaurant où elle conjugue convivialité et inventivité culinaire .
Le double happy end n'enlève rien à la saveur de ce récit qui transporte dans un univers rappelant autant celui d'Alice (au pays des merveilles) que celui , au cinéma d'Amélie (Poulain) .
Excellente dégustation.
Critique de Nana31 (toulouse, Inscrite le 29 janvier 2006, 55 ans) - 8 janvier 2007
Myriam prend l'initiative d'ouvrir un restaurant, mais les ennuis commencent, car ce restaurant est aussi sa maison. Comment attirer les clients, comment éviter la faillite? Mais qui est Myriam? Bannie de chez elle par une faute impardonnable qu'elle a commise, elle n'aspire qu'à la stabilité. Mais comment faire pour garder le secret de sa vie chaotique? Comment faire pour que le passé cesse d'être douloureux et que l'avenir s'éclaire?
découvrez-le en lisant ce livre et régalez-vous!
découvrez-le en lisant ce livre et régalez-vous!
Forums: Mangez-moi
Il n'y a pas encore de discussion autour de "Mangez-moi".
haut de page