Meurtres à Pékin de Peter May

Meurtres à Pékin de Peter May
( The firemaker)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Aliénor, le 15 octobre 2006 (Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans)
La note : 5 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (41 547ème position).
Visites : 6 377  (depuis Novembre 2007)

Halte aux OGM !

Margaret CAMPBELL, médecin légiste américaine, vient à Pékin pour quelques semaines, afin de donner des conférences à l’université et de s’éloigner de sa vie douloureuse.
Mais elle débarque au moment où une sombre affaire de meurtre secoue la ville, et la police chinoise va lui demander son concours pour essayer de l’élucider.
Elle va devoir aider Li Yan, jeune homme fraîchement promu commissaire, qui commence par regarder de haut cette étrangère qui se situe aux antipodes de sa vie, de sa culture, de ses traditions.
Tout les sépare, et pourtant cette enquête difficile va peu à peu les rapprocher.

Et c’est bien ce qui fait la faiblesse de ce roman policier. Tout tourne autour de cet amour naissant, de ce désir inavoué qui grandit au fil des pages, et qui ne s’exprime que dans les dernières. Et à la longue, cela devient lassant. On a l’impression d’être en train de lire un livre de type « romantique », et non un policier. On en oublie même parfois l’intrigue, qui se veut un avertissement contre la consommation de produits génétiquement modifiés.
Certes, le lecteur découvre la Chine à travers certains détails des us et coutumes chinoises, mais ce n’est pas suffisant.
Dommage.

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Chine, berceau des pandémies

9 étoiles

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 1 mars 2021

En ce temps de pandémie qui nous vient de la Chine, j’ai été impressionnée par ce livre sorti en 1999. On y sent déjà les pandémies futures. Le Chine n’en est pas à une manipulation génétique près, bien que, dans ce cas, elle provienne d’abord des USA qui au départ, l’avait refusée.
Que font les Chinois ? Ils modifient le riz pour en produire plus en y injectant le gène de la toxine du choléra et le collant sur un virus pour l’envoyer et se multiplier dans l’ADN du riz. De quoi vendre le brevet du super riz dans le monde entier et de faire des milliards de dollars de bénéfices. Et d’inonder tout le Moyen Orient avec ce super riz, au détriment, bien sûr, de la santé des gens.

Revenons à l’histoire. Li, un jeune commissaire fraichement nommé, enquête à Pékin sur 3 meurtres de personnes qui n’ont rien à voir entre elles : un conseiller du ministère de l’Agriculture, un ouvrier émigré d’une province chinoise et un junkie. Le seul point commun est le mégot d’une cigarette Marlboro fumée par la même personne, découvert près des 3 cadavres assassinés à des endroits différents de la ville. Les meurtres ont été commis par un professionnel qui n’a commis aucune erreur, à part ce mégot. Et si ce mégot n’était là que pour brouiller les pistes ?

De passage en Chine, se trouve justement Margaret, Américaine, spécialiste dans l’autopsie des cadavres, en charge pendant 5 semaines de cours à l’université de Pékin. Elle donne son avis sur ce premier cadavre quasi complètement brûlé et l’enquête prend le bon chemin, ce qui apparemment ne plait pas à une série de gens hauts placés.

Une amitié réciproque se noue entre Li, le commissaire chinois et Margaret, la jeune Américaine, spécialiste des autopsies. La relation démarre difficilement car les codes sociaux et culturels entre eux sont à mille lieues loin de l’autre.

J’ai beaucoup aimé ce livre qui nous livre un pan de la culture chinoise et nous décrit les exactions commises par les gardes rouges et la vie infernale que le régime communiste a fait vivre aux intellectuels, familles décimées et séparées, enfants retirés aux parents...

On reste en haleine, surtout à la fin du livre qui ne se termine pas comme je l’aurais espéré..

Un polar made in China

8 étoiles

Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 12 avril 2010

J'avais beaucoup entendu parler de cet auteur, et je voulais découvrir ses oeuvres. Ce premier opus des aventures du docteur Campbell et du commissaire Li Yan m'a donné un sentiment mitigé. Mais il me faut avancer avec prudence, car après tout c'est son premier roman, je pense qu'il veut planter le décor. Il n'empêche que j'ai trouvé ce roman un peu lent, je m'attendais à un polar très rythmé, et finalement je me suis retrouvé avec un roman d'intrigue et d'amour interdit. Car ce roman m'a permis de découvrir la culture chinoise, avec sa richesse et ses traditions, et l'auteur a su retranscrire avec beaucoup de talent cette magnifique culture. Mais pour les inconditionnels du polar ils risquent d'être un peu sur leur faim. Peter May nous sert une histoire de meurtres qui cachent un complot gouvernemental sur les OGM, mais cela manque de vivacité. mais dans l'ensemble le roman fait passer un bon moment et offre un regard nouveau sur la culture chinoise. Donc je vous invite à venir découvrir ce premier roman, si vous aimez les polars noir, il ne faut pas vous attendre à une grande surprise, et si vous êtes intrigué par la culture chinoise, vous serez comblé.

Un roman policier découverte

6 étoiles

Critique de Vda (, Inscrite le 11 janvier 2006, 49 ans) - 25 septembre 2008

Peter May fait preuve de certaines maladresses avec 'Meurtres à Pékin'. La romance Margaret / Li Yan est peut-être de trop, et trop précipitée. Elle est toutefois le biais par lequel l'auteur éclaire la Chine moderne trop souvent catalogues de clichés et de préjugés pour un esprit occidental. Une grande part de l'intérêt du roman est là, un regard sur la Chine qui emporte le lecteur au travers des dialogues des deux personnages principaux. Autre intérêt du livre, bien qu'il soit sous-jacent et sous-traité, est la manipulation génétique appliquée aux aliments, les fameux OGM. Il est trop noyé dans les autres développements pour vraiment être le thème du roman, bien qu'une fois celui-ci reposé, on ne puisse penser à tous ces repas évoqués, décrits, qui le parsèment.
La fin façon thriller-grande-action est décevante tout en ne ternissant pas le plaisir de la lecture. Un policier honorable.

Roman à la mode pour un TGV

3 étoiles

Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 16 novembre 2007

Prenez deux ou trois sujets branchés (la Chine, les OGM, ...) brassez, agitez et servez vite et frais ... au bar du TGV.
Car ce pavé ne mérite guère mieux.
Si vous aimez les polars et si vous voulez découvrir la Chine (la vraie, pas celle vue par les yeux des occidentaux), précipitez-vous sur les excellents et fins romans de Qiu Xiaolong, par exemple.

Pas d'accord

7 étoiles

Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 15 novembre 2007

Oui, c'est vrai, l'intrigue est passe un peu à la trappe sauf dans le dernier tiers. Mais je ne dirais pas que l'histoire d'amour gâche tout. Elle pose le fondement des tomes suivants.
Quant à moi, ce qui m'a vraiment accroché dans ce roman, c'est la découverte de la culture chinoise (à travers les yeux de Margaret qui s'en fout complètement, d'accord). Mais le protocole compliqué, la société où chacun note les faits et gestes de ses voisins, les différences de la police chinoise constituent une toile de fond passionnante. L'auteur y parle aussi de la Révolution culturelle ou de la loi de l'enfant unique en prenant le point de vue de ceux qui la subissent (ou qui ont subi la Révolution culturelle). C'est ça qui m'a fait apprécier ce roman.

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