Haka de Caryl Férey
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : (50 826ème position).
Visites : 5 895 (depuis Novembre 2007)
un polar chez les Maoris
Jack Fitzgerald n'est pas un policier comme les autres !
Depuis 20 ans dans la police, il cherche sa femme et sa fille, disparues depuis, dans chaque enquête !
Pour élucider ce meurtre, particulièrement abominable, on lui adjoint une jeune "profileuse" de choc...
Non seulement l'affaire est complexe et intéressante, mais le personnage principal (malgré ses travers, et il en a beaucoup !) est très attachant.
On en redemande !
Les éditions
-
Haka [Texte imprimé] Caryl Ferey
de Férey, Caryl
Gallimard / Folio. Policier
ISBN : 9782070425938 ; 18,06 € ; 15/01/2003 ; 435 p. ; poche
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (4)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Polar néo-zélandais
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 29 juillet 2022
Très convaincant sur les premiers 80% du roman, au point que je croyais ce roman écrit par un néo-zélandais, la fin dérive un peu trop à mon goût sur l’irrationnel, l’onirisme, comme si Caryl Ferey avait eu du mal à concevoir et écrire la fin.
Jack Fitzgerald est un enquêteur d’origine maorie, entré dans la police après la disparition jamais élucidée de sa femme et de sa petite fille il y a vingt-cinq ans. La blessure ne s’est jamais refermée et Jack est un homme amer, sans illusions et déterminé. Déterminé au point de compter quelques cadavres de malfrats à son actif.
On vient de découvrir sur une plage néo-zélandaise le cadavre d’une jeune maorie au sexe scalpé. Jack est chargé de cette enquête, qui ravive ses cauchemars, en compagnie d’une jeune femme, la professeur Waitura, une experte en criminologie. De manière assez classique, la relation difficile entre ces deux êtres aux convictions et méthodes diamétralement opposées va évoluer de la simple tolérance vers quelque chose de plus profond.
»Luxe patiné, cuir, aquarelles, moquette sombre, bois noble, odeur de papier et d’encre fraîche, l’endroit était soigné mais clinquant.
Assise sur une chaise, une femme.
Plus loin, dans un fauteuil rotatif visiblement confortable, le procureur et ses yeux d’un bleu clair à y toucher le fond.
- Fitz, je vous présente le professeur Waitura, experte en criminologie.
- Psychopathologue experte en criminologie, rectifia la fille depuis sa chaise.
Hickok laissa dériver un filet d’ironie.
- Professeur, je vous présente le capitaine Fitzgerald …
- Capitaine, fit-elle en tendant sa main droite.
Jack la serra mollement. Il détestait ça. Avec un peu de chance, elle aussi.
- Fitz, vous allez travailler avec le professeur Waitura, annonça le procureur.
- Je n’ai besoin de personne. Pas jusqu’à présent … »
Il faut dire que cette enquête les emmène sur un terrain et un monde particulièrement malsains et qu’il vaut mieux s’épauler dans ces conditions.
Immersion dans les deux îles néo-zélandaises et la problématique maorie. Ca c’est OK mais la fin est réellement déconcertante et parait particulièrement outrée. Dommage.
Piège dans le bush
Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 30 septembre 2013
Un drôle de polar
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 31 juillet 2008
Un polar insipide
Critique de Marcel_27 (, Inscrit le 23 juillet 2007, 53 ans) - 23 juillet 2007
Non ça ne suffit vraiment pas ...
Ce livre comporte 2 parties.
La première est indigeste tant tout est caricatural, Jack Fitzgerald, un métis balaise et indestructible, qui ne supporte pas l'autorité et ne peut suivre aucune règle. Une criminologue, au passé obscur et au physique de Lara Croft. Un adjoint véreux à la botte du boss de la "PJ". Tous les clichés sont là et d'ailleurs c'est là le problème tout est stéréotypé, donc aucune surprise, aucun sursaut d'intérêt pour le lecteur. Si peut-être quand l'auteur parle de la condition de vie des Maoris, mais c'est tellement rapide et effleuré qu'on oublie aussitôt.
La deuxième partie est pire, on s'enlise dans le grotesque.
La fin est tellement ridicule qu'on en rirait presque.
Bref, un livre qu'on lit et qu'on oublie vite.
Forums: Haka
Il n'y a pas encore de discussion autour de "Haka".