Les morts ont tous la même peau de Boris Vian

Les morts ont tous la même peau de Boris Vian

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Soili, le 17 septembre 2006 (Inscrit le 28 mars 2005, 52 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (50 022ème position).
Visites : 8 140  (depuis Novembre 2007)

Roman noir

Dan, un videur de boîte de nuit, est un blanc avec un quart de sang noir dans les veines, origine qu'il cache car se voulant être blanc et reconnu comme tel dans une époque ouvertement raciste. Son frère apparait et le menace de révéler ses origines à son entourage. Tout le monde qu'il s'est créé s'écroule et alors commence une violente descente aux enfers.

Un vrai roman noir qui oscille entre violence et érotisme sur un fond de racisme latent.

Ce n'est sûrement pas le meilleur de Boris Vian mais il est assez prenant malgré tout.

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Les éditions

  • Les morts ont tous la même peau [Texte imprimé] Boris Vian
    de Vian, Boris
    le Livre de poche / Le Livre de poche.
    ISBN : 9782253141938 ; 6,20 € ; 01/09/1997 ; 155 p. ; Poche
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Encore un bon Sullivan

7 étoiles

Critique de Mayfair (Distroff, Inscrite le 30 mars 2007, 51 ans) - 17 octobre 2007

Les morts ont tous la même peau est un roman que Vian a publié sous le pseudo de Vernon Sullivan (le second en fait après J’irai cracher sur vos tombes) et qui lui a également valu une condamnation pour outrage aux mœurs. Il faut dire que comme dans le précédent, les scènes de sexe et de violence y sont nombreuses et plutôt détaillées.

Ce second roman reprend plus ou moins le thème de J’irai cracher sur vos tombes, à savoir un noir de sang, blanc de peau. Sauf que cette fois, après avoir refoulé ses origines noires au plus profond de lui, il est menacé par son frère et découvre les plaisirs de la chair avec des femmes de couleur et a ensuite des « soucis techniques » avec sa propre femme qui est blanche et ne sait rien de ses origines. Il en tient bien sûr son frère pour unique responsable. De là sa haine envers son frère et la violence.

Un roman bien ficelé, facile et agréable à lire.

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