Passage du gué de Jean-Philippe Blondel
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (24 562ème position).
Visites : 4 679 (depuis Novembre 2007)
une magnifique reconstruction
ça commence de façon anodine par des soldes en famille dans les magasins d'usine, un père, son épouse, et ses deux enfants adolescents, ça respire le vécu ! Et puis soudain, ce visage, cette silhouette, ce couple en face, Myriam et Thomas, et le retour en arrière, la plongée dans les souvenirs pour Fred. Automne 1985. Fred est pion dans un collège. Il surprend Myriam, prof de dessin, dans sa rêverie sur une musique de Martha Davis, Les Motels. C'est le début du trouble réciproque. Mais Myriam est en couple avec Thomas, et elle est enceinte. C'est la naissance d'une belle relation triangulaire qui n'a absolument rien du banal adultère. Et puis tout bascule. La mort subite du nourisson. L'après. Ces deux hommes et cette femme qui vont se soutenir s'emmêler se débattre pour y survivre, et fi du ragot alentour ! Fred comme un vecteur, un tiers nécessaire.
C'est un magnifique livre sur la reconstruction et une belle histoire d'amour au pluriel.
Les éditions
-
Passage du gué [Texte imprimé], roman Jean-Philippe Blondel
de Blondel, Jean-Philippe
R. Laffont
ISBN : 9782221107201 ; 20,50 € ; 24/05/2006 ; 335 p. ; Broché
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (2)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
3 voix et un couffin (vide)
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 31 janvier 2009
La lecture est agréable et, hormis la description des sentiments par rapport au deuil, assez légère. Il y a cependant parfois quelques redondances de par le style de récit à 3 voix et lorsqu'un fait est repris par 2 voire tous les personnages. De plus, l'ambiguïté des sentiments entre Fred et Thomas est assez peu compréhensible car, il me semble, mal amenée par l'auteur.
Ce roman offre, dans tous les cas, la possibilité de s'imaginer dans les situations qu'il évoque, à savoir, la triangularité d'une relation et d'autre part, la perte d'un enfant ; le tout au travers d'un discours simple et touchant.
L’amour à trois…autrement
Critique de Cameleona (Bruxelles, Inscrite le 19 février 2001, - ans) - 6 avril 2007
Forums: Passage du gué
Il n'y a pas encore de discussion autour de "Passage du gué".