Soleil levant de Michael Crichton
(Rising sun)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Un bon polar sur fond économico-politique
Présentation de l'éditeur
Une call-girl est assassinée dans une suite de la tour Nakamoto, du nom d'un puissant conglomérat japonais, alors que la soirée d'inauguration, à laquelle se pressent toutes les huiles de Los Angeles, bat son plein, quelques étages plus bas. Une affaire délicate que le lieutenant Smith et son supérieur, John Connor, sont chargés de résoudre le plus discrètement possible.
Or toutes les pistes s'orientent vers un tueur japonais... En pleine guerre financière nippo-américaine, impossible d'éviter le scandale! Les journaux s'emparent de l'affaire, la police est accusée de racisme, les pressions au plus haut niveau se multiplient. Smith et Connor se voient même offrir de somptueux cadeaux, avant de voir leurs propres vies privées menacées... Qui tire les ficelles? A qui profite le crime?
J'ai découvert Crichton écrivain par ce livre et je dois dire que l'auteur de Jurassic Park a écrit ici un de ses tous meilleurs livres. Suspense, complots, énigmes au rendez vous.
Les éditions
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Soleil levant [Texte imprimé] Michael Crichton [trad. par Bernard Ferry]
de Crichton, Michael Ferry, Bernard (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266064873 ; 0,01 € ; 28/04/1995 ; 407 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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Avant The Great Anshin-Awaji Earthquake
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 17 octobre 2023
Cette histoire est très longue avec beaucoup de descriptions de techniques d'imagerie, ainsi que les détails de nombreux rebondissements et des approches inter-culturelles de l'enquêteur fin connaisseur du Japon.
CHRONIQUE DES ANNEES 80
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 9 juillet 2009
Personnellement, ce qui m’a le plus intéressé et passionné dans ce livre ce sont les descriptions des mœurs et des us et coutumes des japonais comme p.ex. toujours garder son calme, ne jamais montrer sa mauvaise humeur, prendre la carte de visite de votre interlocuteur à deux mains pour lui montrer son respect, etc, etc…
Les personnages m’ont aussi beaucoup plu et sont très attachants surtout dans le rapport d’amitié et de respect qui se crée tout au long du livre entre le «Sempaï» John Connor et le «Kohaï» Peter James Smith.
Reste à parler de l’écriture toujours très simple mais en restant très intéressante de l’auteur américain, qui dans ce qui n’est après tout qu’un bon polar, réussit à nous faire passer toute l’ambiance des années fric et chic, mais aussi des années phobie du Japon et de la mise en exergue de la différence culturelle entre le Japon et l’occident… Et oui je me rappelle avec nostalgie ces années où tout le monde craignait que les japonais ne rachètent toute notre industrie automobile… on sait ce qu’il en est advenu depuis!..
Comme beaucoup de livres de Michael CRICHTON celui-ci a été, très bien je dois le dire, adapté au cinéma avec Sir Sean CONNERY (dans le rôle du Capitaine John Connor) et Wesley SNIPES (dans le rôle du Lieutenant Peter Smith) dans les rôles principaux… mais comme toujours, rien ne vaut la lecture du livre!..
Excellent polar politico-socio-économique
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 29 mars 2008
Los Angeles, le Japon ...
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 18 août 2006
« Ce roman tend à remettre en question l’idée reçue selon laquelle les investissements étrangers aux Etats Unis dans le domaine de la technique de pointe sont une bonne chose, que l’on devrait donc continuer d’encourager. Je suggère que les choses ne sont pas aussi simples.
Bien qu’il s’agisse d’une œuvre de fiction, ma vision du comportement économique japonais et de la mauvaise réponse qu’y apportent les Américains est partagée par un certain nombre d’experts dont les ouvrages figurent dans la bibliographie. »
Nous sommes à Los Angeles. La firme Nakamoto inaugure par une gigantesque réception la nouvelle tour de son siège local. Le cadavre d’une jeune femme blonde est découvert, juste au-dessus de l’étage où se déroule la réception, et l’enquête est censée démarrer lorsque la réception bat son plein. Les Japonais mettent tout en œuvre pour retarder l’enquête ; ne pas interférer avec la réception en cours, et pour ce faire exigent l’intervention de l’officier des Services Spéciaux chargé des relations avec eux. C’est là que le Lieutenant Peter Smith, débutant dans la fonction, entre en scène. Et concomitamment John Connor, ancien des Services Spéciaux et connaisseur reconnu de l’âme japonaise.
La suite du roman sera l’enquête proprement dite menée par John Connor, le « sempaï » et Peter Smith le « kohaï », entrelardée des complications amenées par le comportement social spécifique des Japonais décrypté par John Connor, des histoires d’amours malheureuses, des affaires de call girls et de concussions à l’américaine. C’est très habilement mené, pédagogique mine de rien, et haletant jusqu’à la fin. On ressort de là plutôt inquiet de l’expansion japonaise et c’était, semble-t-il, bien l’intention de M. Crichton.
Quant à « sempaï » et « kohaï » ? C’est John Connor qui nous l’explique (il nous explique beaucoup de choses sur le Japon et ceux qui l’habitent !) :
« - Qu’est-ce qu’un sempaï ?
Connor sourit.
Nous passâmes devant les projecteurs et descendîmes la rampe menant au garage souterrain.
- Au Japon, dit-il, un sempaï est un homme plus âgé qui guide un homme plus jeune, qu’on appelle un kohaï. La relation sempaï-kohaï est très commune. Elle existe souvent lorsqu’un homme jeune et un autre plus âgé travaillent ensemble. C’est ce qu’on pensera probablement de nous.
- Quelque chose comme le maître et l’apprenti ?
- Pas exactement, dit Connor. Au Japon, la nuance est différente. Il s’agirait plutôt d’une sorte de relation familiale : le sempaï est censé gâter son kohaï et tolérer de sa part toutes sortes d’excès et d’erreurs de jeunesse. (Il sourit.) Mais je suis sûr que vous ne me ferez pas de choses pareilles. »
Très fin Michael Crichton. Réellement. Et au fait ! Merci à Olivier de me l’avoir fait découvrir !
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