Le livre des jours de Michael Cunningham

Le livre des jours de Michael Cunningham
(Specimens days)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par La Viou, le 4 août 2006 (Inscrite le 2 juillet 2006, 52 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (50 009ème position).
Visites : 4 463  (depuis Novembre 2007)

Une belle rêverie

Trois récits : le premier au 19e siècle, le deuxième de nos jours, le troisième dans le futur.
Un lieu : New York.
Des récits indépendants et pourtant. Reliés entre eux par les personnages, un objet, un cheval et la poésie de Walt Whitman.
Réflexions sur la mort et sur le temps qui passe, sur le déclin de la société et la recherche d'un ailleurs meilleur.

Etrange livre, étranges histoires. J'ai beaucoup aimé comme toujours l'écriture de Cunningham et les divagations et pérégrinations des personnages ont su m'emmener avec eux.

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Les éditions

  • Le livre des jours [Texte imprimé] Michael Cunningham traduit de l'anglais par Anne Damour
    de Cunningham, Michael Damour, Anne (Traducteur)
    Belfond / Littératures étrangères (Paris)
    ISBN : 9782714440259 ; 1,43 € ; 20/04/2006 ; 347 p. ; Broché
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Le temps, l’herbe, le « progrès »

5 étoiles

Critique de Monito (, Inscrit le 22 juin 2004, 52 ans) - 10 mai 2009

Je n’ai pas lu The Hours mais le film avait produit ses effets et notamment celui de découvrir ou plutôt de voir sous un autre jour ce qu’écrivait (et surtout comment) V. Woolf.

Dans Le livre des jours, trois histoires se superposent, se juxtaposent et peut être se succèdent. Un fil rouge général, le poète américain Walt Whitman que je ne connais pas. Je ne suis absolument pas convaincu par les extraits de son œuvre qui figurent dans le roman. Ils me paraissent un peu hermétiques. Néanmoins, ils constituent le point commun le plus visible aux trois héros de ces trois histoires qui ne font qu’une et une.

Cunningham aborde avec force et poésie la place des plus humbles, les conséquences de tous les progrès à toutes les époques sur une espèce, l’Homme, qui s’automutile, provoque ses propres catastrophes pour mieux figurer à chaque fois un éternel recommencement.

Il y a fil de liaison entre toutes ces histoires, cette traversée du temps qui relie les Hommes les uns aux autres. Il confirme la permanence humaine et la fragilité des corps. En regardant le présent, Cunningham nous invite à nous servir de nos deux yeux. Un tourné vers le passé, l’autre vers l’avenir.

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