Le Passager de William Cliff

Le Passager de William Cliff

Catégorie(s) : Littérature => Voyages et aventures

Critiqué par Saule, le 3 juillet 2006 (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (58 402ème position).
Visites : 5 255  (depuis Novembre 2007)

Partir...

Après quelque jours d'un été caniculaire l'auteur décide de fuir Bruxelles: il remplit son vieux sac à dos, s'achète un ticket de train valable un mois et embarque à Bruxelles-Central pour Rostock, aux confins de l'ancienne Allemagne de l'est. Ensuite, au gré des liaisons ferroviaires et de ses envies, il s'arrête dans différentes petites villes d'Allemagne de l'est, pour quelques heures ou pour quelques jours, avant de reprendre le train vers autre part. Chaque court chapître est consacré à une ville étape, en général des petites villes de l'est assez mornes : les abords de la ville, la gare, l'église, les gens qu'il observe dans le train ou dans la ville, l'hotel bon marché dans lequel il tente de trouver un logement: tout cela est évoqué joliment de façon poétique. Cependant l'auteur, qui est solitaire, se confine à un rôle d'observateur attentif, sans lier connaissance. Il est sensible aux atmosphères et rend bien les sensations du voyageur solitaire qui fuit parfois dans les bars boire de la bière.

Un livre qui incite à partir et à larguer les amarres.

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Quand c'est rien, c'est rien !

1 étoiles

Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 27 avril 2007

"Un livre qui incite à partir et à larguer les amarres" nous dit Saule ?!
Et bien pour moi, non ; ce livre ne m'a incité à rien du tout. Comme incitation à partir je préfère le guide Michelin.
Je crois plutôt que le but du livre est de prouver qu'on pouvait remplir 128 pages en ne disant rien. Mais alors rien, si ce n'est ceci :
- Arrivée dans une gare. Elle est laide. Je cherche un resto : ici, 30 euros. Trop cher, je cherche ailleurs... etc.
Sur 128 pages, notre passager a fait 13 gares ; donc moins de 10 pages par gares.
Mais en fait, non, il a triché ! Chaque chapitre se compose de 4 pages : vous avez la première, la deuxième, la troisième, la quatrième est blanche. Donc, 25 pour cent de papier blanc ! Mais en réalité c'est beaucoup plus !
Le texte de la première page commence à la moitié de la page et celui de la troisième finit à la moitié aussi. Donc on aurait pu condenser le texte d'un chapitre sur un feuillet au lieu de deux. Le livre aurait pu contenir 64 pages ! Les écolos et autres amateurs d'arbres apprécieront...
(Heureusement pour les arbres, je ne crois pas que ce livre connaîtra de gros tirages.)
Pourtant, aux environs de la page 70, il aurait pu se passer quelque chose : notre voyageur rencontre une fille gentille. Le lecteur frémit, ils vont se sourire, se parler, se donner la main... Non ! Rien, je vous l'avais dit, il ne se passe rien !
Alors, quelqu'un m'a dit : c'est phénoménal, si on commence ce livre, on le finit... Ben oui, je l'avais pris pour un trajet de 35 minutes en métro, et je l'ai terminé. Et je n'avais même plus rien à lire pour le retour...


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