Le Journal de Louise B. de Jean Vautrin

Le Journal de Louise B. de Jean Vautrin

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Léa001, le 8 juin 2006 (Inscrite le 10 mai 2006, 45 ans)
La note : 5 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (55 600ème position).
Visites : 4 278  (depuis Novembre 2007)

Journal d'une écorchée vive

C’est une atmosphère ce livre ; glauque, dure, violente. L’écriture est directe, le vocabulaire, souvent emprunté à l’argot, donne au récit un ton réaliste.
C’est à une guerrière désespérée que nous avons affaire. Elle nous prend à la gorge, nous bouscule violemment.

Louise, jeune professeur d’anglais, est victime d’un viol collectif par une bande de gamins de sa classe. La haine, de ses bourreaux mais aussi d’elle-même, la pousse vers l’irréparable…

La lecture de ce livre m’a cependant parfois paru un peu longue, le vocabulaire n’étant peut-être pas toujours facile à se mettre dans l’oreille…

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

  • Le journal de Louise B. [Texte imprimé], roman Jean Vautrin
    de Vautrin, Jean
    R. Laffont
    ISBN : 9782221092651 ; 21,50 € ; 26/08/2002 ; 310 p. ; Broché
»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

A lire pour la fin

6 étoiles

Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 20 décembre 2023

C'est la vie d'une jeune femme un peu coincée, un peu effacée, d'un milieu d'apparence convenable, mais dans le fond, assez misérable, qui bascule sur un événement abominable et indicible, au point qu'elle se transforme en une autre. Cette autre prend le relais et exprime en faits et gestes la vengeance de Louise. Elle n'a ni états d'âmes, ni compassion, que du dégoût. Et elle prend le dessus.
Une écriture qui m'a semblé décalée par rapport à la jeunesse du personnage, à son époque et surtout à ce qu'elle vit. J'y ai davantage cru lorsqu'il s'agit du flic, personnage attachant du roman, pour lequel le langage employé était plus crédible. J'ai beaucoup aimé la fin, plus que le roman lui-même à cause essentiellement de ces mots qui ne collaient pas à mon sens.

Forums: Le Journal de Louise B.

Il n'y a pas encore de discussion autour de "Le Journal de Louise B.".