L'aliéniste de Caleb Carr
L'aliéniste de Caleb Carr
(The alienist)
(The alienist)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Critiqué par Pendragon, le 5 juillet 2001
(Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans)
Critiqué par Pendragon, le 5 juillet 2001
(Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans)
La note : 
Moyenne des notes :
(basée sur 21 avis)
Cote pondérée : (1 970ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
Visites : 12 513 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 21 avis)
Cote pondérée :
(1 970ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
Visites : 12 513 (depuis Novembre 2007)
... ou la psychologie d'un tueur !
Et bien, voilà un roman fantastiquement bien écrit, d'une rigueur et d'une justesse d'esprit qui laisse pantois.
Tout y est finement analysé et décortiqué, pour laisser une oeuvre parfaite qui se dévore plus qu'elle ne se lit.
C'est censé être un livre policier, au départ, mais on se rend très vite compte que, non seulement, c'est plus que cela, mais que, en outre, c'est infiniment mieux que cela: c'est une enquête psychologique basée sur une série d'indices divers, c'est une recherche dans la profondeur de l'esprit humain, c'est une incursion dans la psychologie telle qu'elle se concevait à l'époque (New York, 1896).
Bien sûr, les meurtres sont sanguinolents, le meurtrier pervers et les "héros" auront du fil à retordre, mais... c'est tellement plus fin qu'un "simple" roman policier ! C'est tellement plus agréable quand un "aliéniste" se charge de retrouver l'assassin !
De plus, parallèlement à cela, il y a dans ce livre une description fantastiquement détaillée de la vie à New York en cette extrême fin de siècle, avec ses bas-fonds et ses drames sociaux, avec l'ascension de Théodore Roosevelt, alors préfet de police, qui deviendra un des présidents des Etats-Unis.
Bref, c'est parfait. A lire. A faire lire.
Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.
Envoyer à un(e) ami(e)
Version imprimable
Les éditions
-
L'aliéniste [Texte imprimé] Caleb Carr [trad. par René Baldy et Jacques Martinache]
de Carr, Caleb Martinache, Jacques (Traducteur) Baldy, René (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266072243 ; 7,95 € ; 15/01/2004 ; 537 p. ; Poche
»Enregistrez-vous pour ajouter une édition
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (20)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Appréciable
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 24 mai 2021
Cette enquête criminelle traitant d'infanticides en série, en plus de bénéficier d'une plume soignée, se révèle plus complexe qu'elle n'y paraît de prime abord, surtout sur le plan psychologique, le profilage prenant ici une dimension essentielle.
Parcourir les rues peu reluisantes de certains quartiers du New York de la fin du dix-neuvième siècle est aussi agréable que suivre l'histoire en elle-même, l'auteur réussissant à instaurer ce décor sale, sordide et surtout très sombre typique d'une grande ville de l'époque.
Seules quelques petites longueurs, bien heureusement fort peu nombreuses, viennent parfois entraver le bon déroulement du récit.
Mais dans l'ensemble, on est rapidement accro, l'immersion est rapide et le plaisir entier.
Parcourir les rues peu reluisantes de certains quartiers du New York de la fin du dix-neuvième siècle est aussi agréable que suivre l'histoire en elle-même, l'auteur réussissant à instaurer ce décor sale, sordide et surtout très sombre typique d'une grande ville de l'époque.
Seules quelques petites longueurs, bien heureusement fort peu nombreuses, viennent parfois entraver le bon déroulement du récit.
Mais dans l'ensemble, on est rapidement accro, l'immersion est rapide et le plaisir entier.
Passer son chemin...
Critique de Daoud (LYON, Inscrit le 8 février 2011, 49 ans) - 21 mars 2020
Tant de promesses de bonnes heures de lecture palpitantes tombées à l'eau....
Je ne suis jamais rentré dans le livre qui est très plat de bout en bout tant est si bien que j'ai sauté les cinquante dernières pages alors qu'on connaît le tueur et qu'on se rend compte que rien ne sera enthousiasmant. C'est très décevant de perdre des heures à attendre quelque chose qui ne vient pas !
A éviter si possible.
Je ne suis jamais rentré dans le livre qui est très plat de bout en bout tant est si bien que j'ai sauté les cinquante dernières pages alors qu'on connaît le tueur et qu'on se rend compte que rien ne sera enthousiasmant. C'est très décevant de perdre des heures à attendre quelque chose qui ne vient pas !
A éviter si possible.
jusqu'au bout de l'horreur
Critique de Linbaba (, Inscrit le 25 juillet 2012, 40 ans) - 9 septembre 2013
Grand roman policier cet "Aliéniste". Bouquin de référence de tous les auteurs à succès actuels (Chattam, Thilliez etc). Je me suis enfin décidé à franchir le pas. Et je ne suis pas du tout déçu du voyage! Belle retranscription du New York du siècle dernier. Très sombre, beaucoup de péripéties. Une galerie de personnages très charismatique. Tous les ingrédients pour passer de bonnes heures de lecture.
À réserver aux lecteurs confirmés par contre car ça parle beaucoup.
À réserver aux lecteurs confirmés par contre car ça parle beaucoup.
Mince c’était pourtant alléchant mais je me suis franchement ennuyée …
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 16 juillet 2012
Contrairement aux autres critiques élogieuses, je vais être celle qui casse un peu l’ambiance ! Je ne suis pas du tout rentrée dans ce livre.
C’est dommage parce que l’idée de base était vraiment intéressante. En effet nous assistons ici aux prémices du profilage en 1896 à New York. Alléchant n’est-ce pas ?
Et pourtant, malgré tout le mal que s’est donné l’auteur, j’ai ressenti un réel ennui et qu’à de nombreuses reprises ce livre a bien failli me tomber des mains.
Ce livre est malheureusement trop guindé, pas assez concis, et n’arrive pas à se détacher de l’ombre de Sherlock Holmes qui plane sur lui.
Je me suis demandé quand ça allait vraiment démarrer mais peine perdue : quand ça veut pas et bien, ça veut pas.
C’est dommage parce que l’idée de base était vraiment intéressante. En effet nous assistons ici aux prémices du profilage en 1896 à New York. Alléchant n’est-ce pas ?
Et pourtant, malgré tout le mal que s’est donné l’auteur, j’ai ressenti un réel ennui et qu’à de nombreuses reprises ce livre a bien failli me tomber des mains.
Ce livre est malheureusement trop guindé, pas assez concis, et n’arrive pas à se détacher de l’ombre de Sherlock Holmes qui plane sur lui.
Je me suis demandé quand ça allait vraiment démarrer mais peine perdue : quand ça veut pas et bien, ça veut pas.
L'aliéniste
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 16 juillet 2012
J'ai bien aimé la lecture de ce roman qui se passe à une époque où la science commençait à faire son chemin dans les enquêtes policières. Le personnages de ce livre doivent faire preuve d'ingéniosité pour trouver un tueur en série qui menace New-York.
En fait, ce roman est un genre de Sherlock Holmes écrit à notre époque. La différence avec les livres de Conan Doyle c'est que Kreizler et Moore sont bien moins charismatiques que Holmes et Watson.
L'histoire est quand même très bien mais j'ai beaucoup moins aimé la fin. C'est un livre à lire surtout pour l'ambiance de la fin du XIXe Siècle.
En fait, ce roman est un genre de Sherlock Holmes écrit à notre époque. La différence avec les livres de Conan Doyle c'est que Kreizler et Moore sont bien moins charismatiques que Holmes et Watson.
L'histoire est quand même très bien mais j'ai beaucoup moins aimé la fin. C'est un livre à lire surtout pour l'ambiance de la fin du XIXe Siècle.
Très bon livre
Critique de Hiroo (, Inscrit le 18 février 2011, 50 ans) - 26 mars 2011
On se retrouve plongé dans les années 1900 aux Etats unis, dans une très belle enquête policière avec un bon suspense. On y découvre les bas quartiers, la prostitution, la misère ..... Un très polar historique.
Hum
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 22 mars 2010
New-York à la fin du dix-neuvième siècle, une équipe de profiler est créée pour mettre la main sur un tueur en série. Bonne description du New-York de cette époque, l'ambiance est maintenue tout au long du récit, les calèches, les chevaux... etc. On se croirait dans un roman de Conan Doyle. Ce qui me gêne dans ce livre, c'est que lorsque l'auteur décrit une action, il est beaucoup moins crédible. La fin par exemple est difficilement vraisemblable.
Effrayant!!!!!
Critique de Wakayoda (, Inscrite le 12 septembre 2007, 44 ans) - 19 janvier 2008
C’est un livre bien écrit où des techniques pointent leur nez ( ex : les empreintes…). Les personnages sont seul face à un tueur sadique ayant des techniques d’assassinats horribles. L’enquête qui mêle toutes sortes de personnages nous rappelle les profilers. Ils font des hypothèses et parviennent à trouver peu à peu le profil du tueur pour poursuivre et découvrir qui est le meurtrier. On arrive presque à sympathiser avec le meurtrier : son passé complexe dès sa naissance … C’est un ouvrage effrayant car les meurtres touchent des enfants dans un environnement pauvre et pitoyable. Les descriptions sont pesantes car très imagées et détaillées.
L’intrigue est bien montée , haletante, stressante… Vive le suspense. Bonne lecture aux lecteurs de thrillers sanglants.
L’intrigue est bien montée , haletante, stressante… Vive le suspense. Bonne lecture aux lecteurs de thrillers sanglants.
New-York au XIXème
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 1 novembre 2006
Je partage tout à fait les impressions de Pendragon. J’ai suivi avec un grand intérêt cette enquête originale avec les tâtonnements et les réflexions de l’équipe d’enquêteurs menée par un aliéniste (spécialiste des maladies mentales). J’ai également beaucoup apprécié l’atmosphère du roman qui m’a rappelé celle du film Gangs of New York.
Un polar original ambiance XIXème.
Un polar original ambiance XIXème.
Quel ennui !
Critique de Dgpg (Paris, Inscrit le 29 août 2004, 51 ans) - 3 juin 2006
J'avais "L'aliéniste" dans ma bibliothèque depuis plusieurs mois, un an peut-être même, l'ayant commencé puis abandonné pour d'autres lectures. Ne me souvenant pas vraiment des raisons de cet abandon, lisant les critiques élogieuses publiées sur CL, j'en ai repris la lecture depuis le début. Quel ennui !
L'auteur tente de nous faire prendre part aux découvertes de l'époque dans le domaine des techniques d'investigation (empreintes, profiler...). C'est d'un ennui profond, les explications, les justifications des moyens de l'enquête (souvenons-nous qu'internet n'existait pas en 1896...) sont mal amenées, on essaye de se dire "ah oui c'est génial, les empreintes à l'époque n'étaient pas encore reconnues par les tribunaux comme des preuves indiscutables... ah ben non c'est pas si génial que ça, je m'ennuie."
Et vas-y que je t'étale les connaissances en psy, en histoire politique, et bla bla bla et bla bla bla... pffff!
Il se sert des représentations archaïques de l'homosexualité (dues à l'époque du récit évidemment.......) pour en faire des tartines sur le dégoût que ces pratiques (que réprouvait la morale de l'époque... ben voyons!) suscit(ai)ent, y mélange la pédérastie (si ce n'est la pédophilie), la prostitution... bref tous les ingrédients qui font palpiter le coeur de la ménagère des années 2000 qui frissonne devant les infos de TF1.
On croise l'ombre de Sherlock sous chaque page tournée (mais pâle l'ombre alors) et on se demande quand tout cela va enfin prendre forme ou quand est-ce que Kreizler va enfin se faire virer pour laisser la place à quelqu'un qui prenne vraiment les choses en main.
Bref.
Vous voulez vraiment flipper ? Lisez plutôt Dantec, "Les racines du mal", là c'est autre chose !!
L'auteur tente de nous faire prendre part aux découvertes de l'époque dans le domaine des techniques d'investigation (empreintes, profiler...). C'est d'un ennui profond, les explications, les justifications des moyens de l'enquête (souvenons-nous qu'internet n'existait pas en 1896...) sont mal amenées, on essaye de se dire "ah oui c'est génial, les empreintes à l'époque n'étaient pas encore reconnues par les tribunaux comme des preuves indiscutables... ah ben non c'est pas si génial que ça, je m'ennuie."
Et vas-y que je t'étale les connaissances en psy, en histoire politique, et bla bla bla et bla bla bla... pffff!
Il se sert des représentations archaïques de l'homosexualité (dues à l'époque du récit évidemment.......) pour en faire des tartines sur le dégoût que ces pratiques (que réprouvait la morale de l'époque... ben voyons!) suscit(ai)ent, y mélange la pédérastie (si ce n'est la pédophilie), la prostitution... bref tous les ingrédients qui font palpiter le coeur de la ménagère des années 2000 qui frissonne devant les infos de TF1.
On croise l'ombre de Sherlock sous chaque page tournée (mais pâle l'ombre alors) et on se demande quand tout cela va enfin prendre forme ou quand est-ce que Kreizler va enfin se faire virer pour laisser la place à quelqu'un qui prenne vraiment les choses en main.
Bref.
Vous voulez vraiment flipper ? Lisez plutôt Dantec, "Les racines du mal", là c'est autre chose !!
Autopsie d’un serial killer
Critique de Ena (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 62 ans) - 24 septembre 2005
Le docteur Kreizler, éminent aliéniste, psychiatre avant l’heure en cette fin de 19ème siècle, se lance avec une équipe constituée du narrateur ainsi que deux policiers et une aspirante policière sur les traces d’un serial killer spécialisé dans les enfants mâles se livrant à la prostitution. Lors de fréquents "brain storming" notre petite équipe rassemble les nouveaux éléments du dossier afin de brosser le profil psychologique du tueur et d’anticiper ses prochains crimes. Kreizler, théoricien du meurtre cherche à travers cette enquête à vérifier son hypothèse à savoir « notre histoire façonne notre vie adulte », antithèse du libre arbitre permettant de modifier à notre guise notre destinée.
Je partage l’avis de ceux qui trouvent le rythme un peu lent et l’ensemble un peu long mais cela dit je salue la rigueur de la construction, ce qui m’a conduit à pousser ma lecture jusqu’à son terme et beaucoup apprécier le dénouement où le rythme passe enfin à la vitesse supérieure.
Je partage l’avis de ceux qui trouvent le rythme un peu lent et l’ensemble un peu long mais cela dit je salue la rigueur de la construction, ce qui m’a conduit à pousser ma lecture jusqu’à son terme et beaucoup apprécier le dénouement où le rythme passe enfin à la vitesse supérieure.
Rien à ajouter, lisez-le !
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 19 février 2005
A l'enterrement de leur ami d'enfance Théodore Roosevelt, John Moore, le narrateur principal, chroniqueur judiciaire, et Laszlo Kreizler, aliéniste, se remémorent leur première grande enquête. En 1896, des cadavres d'enfants sont retrouvés mutilés et énucléés, les organes génitaux découpés et placés dans leur bouche. Une commission discrète dirigée par Kreizler se met en place, sous le contrôle de Roosevelt, afin de traquer le serial killer.
C'est tout simplement passionnant ! Les balbutiements des techniques modernes d'investigation (empreintes digitales par exemple), les déductions pas à pas façon profiler avant l'heure, toute la technique d'une enquête psychologique à laquelle on assiste avec un intérêt croissant.
Le tout a un accent civilisé, de début de 20° siècle chevaleresque, qui fait passer les descriptions très réalistes et assez gore des cadavres et autres atrocités.
Ni tout à fait un polar ou un thriller, encore moins un policier classique, l'Aliéniste est avant tout un EXCELLENT roman.
C'est tout simplement passionnant ! Les balbutiements des techniques modernes d'investigation (empreintes digitales par exemple), les déductions pas à pas façon profiler avant l'heure, toute la technique d'une enquête psychologique à laquelle on assiste avec un intérêt croissant.
Le tout a un accent civilisé, de début de 20° siècle chevaleresque, qui fait passer les descriptions très réalistes et assez gore des cadavres et autres atrocités.
Ni tout à fait un polar ou un thriller, encore moins un policier classique, l'Aliéniste est avant tout un EXCELLENT roman.
sombre, troublant et dérangeant par moment
Critique de Clio (Liège, Inscrite le 13 octobre 2004, 53 ans) - 4 novembre 2004
Thriller psychologique très sombre, troublant, captivant et même parfois dérangeant ...mais tellement riche au niveau historique, intéressant au niveau scientifique.
L'écriture est crue et dure mais colle parfaitement avec l'ambiance qui règne dans ce bouquin. Je dois avouer avoir mis du temps avant de rentrer dans l'histoire car il y a peu d'action et les évènements se déroulent très lentement. Il ne faut pas être pressé, il faut se laisser imprégner petit à petit de cette atmosphère si bien décrite par l'auteur.
Il faut aussi être prêt psychologiquement à le lire car il est assez sanguinolent ...
Bravo à l'auteur
L'écriture est crue et dure mais colle parfaitement avec l'ambiance qui règne dans ce bouquin. Je dois avouer avoir mis du temps avant de rentrer dans l'histoire car il y a peu d'action et les évènements se déroulent très lentement. Il ne faut pas être pressé, il faut se laisser imprégner petit à petit de cette atmosphère si bien décrite par l'auteur.
Il faut aussi être prêt psychologiquement à le lire car il est assez sanguinolent ...
Bravo à l'auteur
Pour ceux lassés des polars classiques...
Critique de Nirvana (Bruxelles, Inscrite le 7 avril 2004, 52 ans) - 11 octobre 2004
... il y a encore moyen de vibrer tout au long d'une enquête.
Ce roman baigne dans une ambiance noire, dans un contexte social extêmement bien dépeint, et une grande rigueur historique.
C'est passionnant de voir traité ce type d'intrigue sur le plan psychologique,à une époque où les méthodes telles que le relevé d'empreintes ou les analyses psychologiques étaient décriées et non considérées. Les explications quant à ces nouvelles méthodes sont instructives, les personnages sont tous très bien travaillés, avec une réelle profondeur.
Bref, tout cela donne un relief particulier à cette enquête policière.
Ce roman baigne dans une ambiance noire, dans un contexte social extêmement bien dépeint, et une grande rigueur historique.
C'est passionnant de voir traité ce type d'intrigue sur le plan psychologique,à une époque où les méthodes telles que le relevé d'empreintes ou les analyses psychologiques étaient décriées et non considérées. Les explications quant à ces nouvelles méthodes sont instructives, les personnages sont tous très bien travaillés, avec une réelle profondeur.
Bref, tout cela donne un relief particulier à cette enquête policière.
Brouillard et sang
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 5 janvier 2004
Ce Grand Prix de littérature policière mérite toutes les louanges qui lui ont été décernées depuis sa parution.
Il s'agit ici d'un roman sombre et dense comme rarement on peut en rencontrer. Grâce à une belle écriture intelligente qui colle parfaitement au sujet et à l'ambiance, l'auteur réussit à nous prendre dans ses griffes pour un bon moment.
La manière dont les intervenants de cette histoire tentent de coincer leur proie, sans aucun des artifices modernes, est fascinante et merveilleusement exploitée.
Il s'agit ici d'un roman sombre et dense comme rarement on peut en rencontrer. Grâce à une belle écriture intelligente qui colle parfaitement au sujet et à l'ambiance, l'auteur réussit à nous prendre dans ses griffes pour un bon moment.
La manière dont les intervenants de cette histoire tentent de coincer leur proie, sans aucun des artifices modernes, est fascinante et merveilleusement exploitée.
Un roman d'atmosphère
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 2 juin 2003
Caleb Carr propose un thriller vraiment captivant mais comme le souligne Pendragon, c'est plus que cela. En arrière plan de l'enquête, l'écrivain dresse un véritable portrait de société, très bien documenté, de New-York à la fin du 19ème siècle. Il décrit également avec justesse les débuts des "nouvelles" techniques d'investigation tels que le relevé des empreintes, la graphologie, la détermination du profil psychologique d'un assassin,... On voit les difficultés que ces techniques ont rencontrées avant que leur caractère scientifique ne soit reconnu.
Caleb Carr a également créé ses personnages avec le plus grand soin. Chaque personnage a une personnalité propreet cohérente, avec des traits qui les rendent profonds humains et surtout attachants
Je dois cependant reconnaître que j'ai éprouvé quelques difficultés à entrer dans l'histoire. Les 150 premières pages m'ont parues ardues, notamment à cause des descriptions. Mais une fois immergée dans le récit, je n'ai plus pu m'en sortir qu'une fois la dernière page tournée.
Un roman à conseiller!
Caleb Carr a également créé ses personnages avec le plus grand soin. Chaque personnage a une personnalité propreet cohérente, avec des traits qui les rendent profonds humains et surtout attachants
Je dois cependant reconnaître que j'ai éprouvé quelques difficultés à entrer dans l'histoire. Les 150 premières pages m'ont parues ardues, notamment à cause des descriptions. Mais une fois immergée dans le récit, je n'ai plus pu m'en sortir qu'une fois la dernière page tournée.
Un roman à conseiller!
Un thriller remarquable
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 10 février 2003
Je viens de terminer l'Alieniste et je dois dire que les excellentes critiques à son égard sont tout à fait justifiées.
Un thriller psychologique à la fois prenant et original. Une écriture au dessus de la moyenne pour ce genre de livre mais surtout plein de bonnes idées, notamment la mise en place des premières techniques de "profiling".
Très intéressant
Un thriller psychologique à la fois prenant et original. Une écriture au dessus de la moyenne pour ce genre de livre mais surtout plein de bonnes idées, notamment la mise en place des premières techniques de "profiling".
Très intéressant
Pressés: s'abstenir.
Critique de Otbest (Bruxelles, Inscrit le 28 mai 2001, 68 ans) - 7 octobre 2001
Ce livre est vraiment très étrange et je ne l'ai pas achevé à cause de la lenteur des évènements. Le roman policier doit être quelque chose de vivant, quelque chose qui bouge et qui tient en haleine. Je ne retrouve rien de cela dans l'Aliéniste. J'avoue cependant que j'ai arrêté le livre (au milieu) avec un certain regret car j'aurais bien voulu savoir comment il se termine, mais la lenteur d'action a eu raison de ma patience. Il n'est cependant pas exclu qu'un jour je termine le livre mais je crois qu'il faut prévenir les lecteurs que ce roman policier n'est pas facile. Je donne cependant 3,5 étoiles car j'ai le sentiment d'avoir un bon livre en main. Un type de roman (historique, policier, philosophique...) se choisit en fonction de l'état d'esprit dans lequel on se trouve au moment du choix, je crois que le jour où j'ai commencé ce livre, je n'étais pas en forme pour lire un roman policier psychologique.
Captivant, troublant, ...
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 24 août 2001
Oui, les meurtres sont sanguinolents.
Oui, le New York de cette époque est plus qu'une toile de fond.
Oui, l'auteur procède à une fine analyse du meurtrier.
D'ailleurs on pourrait établir un parallèle : d'un côté, le meurtrier découpe ses victimes en morceaux et de l'autre, nos enquêteurs dissèquent la vie, la pensée du meurtrier.
Le résultat est captivant.
Troublant.
Dérangeant parfois.
Glauque par moment.
Au fur et à mesure de l'investigation psychologique, on ne se prend tout de même pas d'amitié pour le tueur en série, mais tout du moins on le comprend et on finit par en vouloir, terriblement, aux gens qui l'ont rendu tel qu'il est.
Oui, le New York de cette époque est plus qu'une toile de fond.
Oui, l'auteur procède à une fine analyse du meurtrier.
D'ailleurs on pourrait établir un parallèle : d'un côté, le meurtrier découpe ses victimes en morceaux et de l'autre, nos enquêteurs dissèquent la vie, la pensée du meurtrier.
Le résultat est captivant.
Troublant.
Dérangeant parfois.
Glauque par moment.
Au fur et à mesure de l'investigation psychologique, on ne se prend tout de même pas d'amitié pour le tueur en série, mais tout du moins on le comprend et on finit par en vouloir, terriblement, aux gens qui l'ont rendu tel qu'il est.
Un fantastique roman!
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 12 juillet 2001
Je rejoins Pendragon dans sa critique de ce livre qui ne peut pas être comparé à d'autres qui seraient également qualifiés de thrillers. Ici, Caleb Carr se distingue par une maîtrise impressionnante de culture historique et de psychologie. Enveloppés de l'ambiance sombre de ce roman qui se lit d'une traite, on ne peut qu'être époustouflé par ce meurtrier qui se crée d'indice en indice. Laissant de côté même le thème de ce récit, il faut vraiment applaudir le talent de l'écrivain. Bien loin des minauderies de Dame Higgins Clark, ce livre vaut le détour et ce n'est pas peu dire... Captivant!!
Forums: L'aliéniste
| Sujets | Messages | Utilisateur | Dernier message | |
|---|---|---|---|---|
| L'aliéniste: le géant ? | 2 | Chipoter? | 17 décembre 2018 @ 19:39 | |
| L'Aliéniste de Caleb Carr.... | 10 | Dirlandaise | 19 janvier 2005 @ 20:13 |
haut de page