Candide ou L'optimisme, et autres contes de Voltaire
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Cultivons notre jardin...
Candide est un beau jeune homme qui vit au château du baron de Thunder-ten-tronckh, en Westphalie. Il a « le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple ».
Il écoute avec beaucoup d'attention les leçons du précepteur Pangloss qui leur enseigne la « métaphysico-théologo-cosmolonigologie ». Cette vaste science prouve indiscutablement qu’il n'est pas d'effets sans causes et que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Il n’en faut pour preuve que le simple fait que le nez a bien été fait pour porter des lunettes et que les lunettes existent. Et il en va ainsi de tout.
A trop courtiser la fille du baron, Cunégonde, Candide est jeté dehors et se met, contraint et forcé, à parcourir le monde. Il lui arrivera mille aventures dont il tentera de se sortir en se servant de ce qu'il découvrira. Plus tard, il retrouvera sa chère Cunégonde au Portugal, le fils du baron au Paraguay et même Pangloss. Tous sont également passés par des situations pour le moins particulières et cela malgré que nous soyons dans le meilleur des mondes possibles.
Un jour il arrive au beau pays de l’Eldorado et y découvre, avec surprise, qu’il n'y a là ni prêtres ni moines pour torturer les gens et les faire brûler. Son étonnement est grand et il envisage cela comme quasiment impossible !
A parler de tout ce qui leur est arrivé, Candide vient à se poser la question de savoir ce qui était le plus grave et ne trouve pas la réponse. A chercher le pourquoi et le comment des malheurs du monde et de la condition humaine, il finit par se dire que toute philosophie est mise en échec par la conclusion suivante : il faut se limiter à cultiver son jardin !
Les éditions
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Candide ou L'optimisme [Texte imprimé], et autres contes Voltaire préf. et comment. de Pierre Malandain
de Voltaire, Malandain, Pierre (Editeur scientifique)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266082662 ; 0,01 € ; 31/12/1998 ; 301 p. ; Poche -
Candide ou L'optimisme [Texte imprimé], texte intégral Voltaire éd. présentée, annotée et commentée par Jean Goldzink,...
de Voltaire, Goldzink, Jean (Préfacier)
Larousse / Classiques Larousse (1985)
ISBN : 9782038715507 ; 0,50 € ; 24/07/1991 ; 239 p. ; Poche -
Candide [Texte imprimé] Voltaire postf. par Janine Berder... ill. de Marion Bataille
de Voltaire, Berder, Janine (Postface) Bataille, Marion (Illustrateur)
Éd. Mille et une nuits / Mille et une nuits
ISBN : 9782842051938 ; 2,59 € ; 21/01/1998 ; 190 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (30)
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Brave Candide
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 27 août 2023
Le succès fut immédiat pour ce voyage initiatique qui peut sembler au lecteur actuel un doux rêve d'auteur (en tenant compte de l'époque).
Les malheurs accumulés par ce béat impassible sont au delà de ce qui peut paraître possible. Candide attire une guigne tenace qui s'acharne à chacun de ses pas mais il finit toujours par s'en sortir.
Amoureux fou de sa cousine Cunégonde, il demande sa main à son père qui le botte et le chasse.
Il finira par la retrouver au terme d'un voyage peuplé d'allers-retours. Hélas sa beauté s'est étiolée et elle est devenue bien vilaine.
Ce grand dadais naïf qui s'adapte à toutes choses avec le sourire ne se demandera jamais s'il est poursuivi par une malédiction ou simplement s'il n'a pas de chance.
Brave Candide, toi qui est l’œuvre la plus lue de Voltaire... qui traversa l'esclavage, échappa au tremblement de terre tu gardes en toi cette merveilleuse devise : « il faut cultiver son jardin ».
À travers toutes ses souffrances, Candide a développé sa propre vision du monde et cette phrase reflète le sens qu'il y a trouvé.
Les aventures d'un jeune naïf
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 7 février 2017
Candide permet ainsi de faire connaissance avec les idées de Voltaire, c'est drôle, intelligent mais certaines situations restent un peu répétitives malgré un récit assez court. Je garderai cependant toujours un avis positif sur cette œuvre car grâce à elle j'ai eu une bonne note à mon bac français, encore merci donc monsieur Voltaire.
Plaisir...
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 9 mai 2015
"- Mais, dit Candide, n'y a-t-il pas du plaisir à tout critiquer, à sentir des défauts où les autres hommes croient voir des beautés ?
- C'est-à-dire, reprit Martin, qu'il y a du plaisir à n'avoir pas de plaisir ?"
En tous les cas, il y a eu du plaisir à relire ce Candide...
Candide ou l'optimisme
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 21 juillet 2014
Ce qui m'a plu, c'est la manière dont ce livre pose la question de l'utilité des malheurs dans la vie des hommes. Pangloss y répond stupidement, alors que Voltaire n'y répond pas du tout. Cultiver son jardin, n'est-ce pas ? Se résigner, travailler sans raisonner. C'est accepter de ne pas répondre à la question. Au fond, pour un problème philosophique aussi intéressant, la moralité est bien décevante. Mais pas dénuée d'intérêt : en effet, il n'y a pas d'autre chose à faire, devant l'acharnement du destin, que répondre par l'acharnement du labeur humain.
Pour le reste, Voltaire s'en prend à l'Eglise qu'il présente sous un visage peu avenant, et à l'aristocratie. Nous sommes heureux de le voir attaquer le racisme et critiquer les guerres inutiles, reprenant les combats habituels des Lumières. Il se récrie contre l'escroquerie, la prostitution, l'entrée forcée dans les ordres, l'esclavage, la torture, les autodafés de l'Inquisition. Cette énumération est importante, elle nous permet de le situer par rapport aux débats de son temps. En revanche, Voltaire est très clairement antisémite, il ne l'a d'ailleurs jamais caché, et il n'est pas opposé au système féodal comme on l'a cru plus tard.
Ce livre m'a permis d'avoir un bref aperçu des idées de Voltaire, qui manquent de solidité dans ce simple conte. Non pas que je sois hostile à Voltaire, mais je trouve encore faiblard le message du livre pour une figure aussi importante du Siècle des Lumières. J'ai l'intention de m'attaquer à Zadig, à Micromégas, et aux autres, afin de mieux comprendre ce personnage qui suscita tant de débats.
Citation : "Les malheurs particuliers font le bien général, de sorte que, plus il y a de malheurs particuliers, et plus tout est bien !"
Optimisme mitigé
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 20 août 2012
Dès les premières pages nous est présenté Pangloss, le professeur de Candide, enseignant la « métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie ». Une nomination pompeuse pour désigner une (pseudo) science qui l’est tout autant. Son principe : il n’y a pas d’effet sans cause, autrement dit, il s’agit d'utiliser un raisonnement finaliste pour expliquer toutes les choses de la nature : évènements heureux ou tragiques, rencontres, découvertes… Candide, chassé de chez lui, errera dans son pays et au-delà, et sera confronté à toutes ces choses, qu’il surmontera en se rappelant toujours la pensée de Pangloss. Ainsi, « les nez ont été faits pour porter des lunettes ». Le lecteur est cependant implicitement informé que Voltaire ne fait pas l’éloge du finalisme, mais en érige bien la critique d’un raisonnement qui entrave le développement de la méthode scientifique en son siècle (le 18 ème).
Comme après la redécouverte de Zadig ou la destinée du même écrivain, je suis un peu déçue. Je trouve les aventures de Candide et Zadig trop abracadabrantes et répétitives. Le style, sans doute trop différent de celui de mes lectures contemporaines, n’a rien d’accrocheur. Il est difficile de replacer le conte philosophique dans son contexte sans notices, synthèses ou préfaces ajoutées au livre (ce qui était le cas de ma version e-book de ces 2 œuvres).
'Tout va pour le mieux dans le Meilleur des Mondes'.
Critique de R. Knight (, Inscrite le 18 janvier 2012, 29 ans) - 24 février 2012
Mais il y a tellement plus à retirer du long voyage de Candide, ce pauvre idiot dont l'auteur ne cesse de se moquer : satire de la société, utopie (El Dorado), critique de la religion, de l'économie, de l'esclavage... bref ! Tout y passe.
Et c'est probablement ce point qui est intéressant dans Candide. L'histoire est intéressante, les mésaventures du 'héros' ne manquent pas à l'appel et frisent parfois le ridicule. Notamment quand son maître meurt soi-disant pendu alors qu'on le retrouve quelques chapitres plus loin, bel et bien vivant. Apparemment, la pluie aurait fait glisser la corde qui lui serrait la gorge...
Des maîtres, Candide en possède au moins trois, et ils prônent tous une philosophie différente et permettent à ce jeune homme très crédule de conclure : 'Il faut cultiver notre jardin.' Que chacun associe le jardin à ce qu'il souhaite !
Candide qui croyait atteindre le bonheur en positivant toujours se retrouve avec une vie banale, voire malheureuse, seul le travail et ses amis lui apportent du réconfort. Faut-il généraliser ? Telle est la pensée de Voltaire ?
C'est sur ces questionnements que me laisse la lecture de ce court roman (que j'ai mis du temps à lire, pourtant.). Ennuyeux mais intéressant ? Dérisoire mais Réfléchi ? Bref, tout cela me laisse perplexe. Trop perplexe pour pouvoir affirmer que j'ai apprécié cette lecture. Et dire que j'espérais tant de ce premier roman que je lisais de cet auteur ! Evidemment, je recommande de le lire, c'est un classique. Mais voilà, beaucoup de déception, certainement parce que je suis passée à côté du sens profond du roman.
Un conte philosophique à lire lentement ...
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 1 novembre 2011
Voltaire égratigne l'église, l'esclavage, l'inquisition, les superstitions, la guerre ... Cet apologue a une charge polémique et reflète les idées des Lumières. L'ironie voltairienne n'a jamais été aussi bien aiguisée et c'est avec un plaisir non dissimulé que ce texte se laisse lire.
Evidemment les nombreux rebondissements abracadabrants refroidissent parfois certains lecteurs, mais il faut garder à l'esprit que ce texte est une parodie des contes traditionnels, donc ces excès sont attendus : Cunégonde n'est pas la jolie princesse délicate, mais une bonne pâtisserie dévergondée, Candide n'est pas le valeureux chevalier qui s'en va délivrer sa princesse, mais un trouillard "qui tremble comme un philosophe" ...
Il faut décrypter cette oeuvre par une lecture lente. Tout lecteur attentif ne cessera de découvrir des remarques plaisantes.
"Tout est bien, tout va bien, tout va le mieux qu'il soit possible."
Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 13 octobre 2011
Trimballant ses personnages en une rocambolesque épopée à travers les continents -jusqu'en El Dorado !- Voltaire étale aussi bien les bassesses de la nature humaine que l'impitoyable indifférence de la Nature (le clin d'oeil au tremblement de terre de Lisbonne...).
"Tout est pour le mieux" ? Vous voulez rire !
Tout simplement mon livre préféré
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 5 décembre 2010
L'écriture est éblouissante et limpide, il n'y a pas une ligne de trop, les personnages sont truculents et les niveaux d'interprétations sont innombrables.
Un livre éternel qu'il faut avoir lu dans sa vie.
3,5 étoiles!
Critique de Js75 (, Inscrit le 14 septembre 2009, 41 ans) - 24 août 2010
Certes, la censure mais tout de même ...
Critique de Tochinette (, Inscrite le 8 mai 2010, 30 ans) - 8 mai 2010
Souvent rattaché à ce seul conte philosophique, qui en soi, est assez dénué de sens alors qu'il peut faire tellement mieux.
Je force peut être la chose en disant que ce conte n'a pas de sens, ce n'est certes pas le cas, mais tous les moyens utilisés pour contourner la censure donnent une certaine lourdeur à l'histoire.
Ce qui ne participe pas non plus au plaisir de ma lecture est la rapidité des déplacements des personnages et l'absurdité de discours au fond qui pourtant lui, est loin de l'être.
Je déplore l'implicite, bien que je le comprenne.
Candide, ou l'optimiste naïf.
Critique de Ninnog22 (, Inscrite le 7 mai 2010, 30 ans) - 8 mai 2010
Un enchantement.
Critique de Ludy (, Inscrite le 2 avril 2010, 32 ans) - 2 avril 2010
J'en garde un très bon souvenir.
Un pamphlet
Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 24 janvier 2010
Il faut savoir que lors de la parution de ce livre en 1759, que Voltaire nia farouchement avoir écrit, il fit l'effet d'une bombe.
En effet, il s'emploie par l'ironie, grâce à son personnage Pangloss, à se moquer de l'homosexualité des jésuites et surtout des philosophes allemands (à ce sujet Voltaire qui parlait parfaitement anglais ne fit aucun effort pour apprendre l'allemand) Leibniz en tête, et de la doctrine de l'optimisme : tout est beau dans le meilleur des mondes possibles.
Il ne semble porter que peu d'amour pour ses personnages. En plus de les balader à travers le globe, à un moment ou à un autre, ils finissent tous battus, fessés, torturés, incisés, défigurés. Les femmes ne raisonnent pas. Elles sont là pour servir les hommes et assouvir leurs besoins naturels. Candide, qui mérite bien son nom, malgré tout ces événements, persiste sottement à donner raison à Pangloss.
Seul les personnages secondaires, Martin, Cacambo, le sénateur vénitien Pococuranté semblent un peu plus intelligents et parler de la voix même de Voltaire en étant clairement pessimistes notamment sur leurs jugements envers l'être humain. Tout semble parfait uniquement dans le pays de l'Eldorado mais n'oublions pas que c'est un endroit qui n'existe pas.
La maxime finale dite par Candide, il faut cultiver son jardin, semble signifier qu'il faut plutôt aller vers le concret, l'efficace, l'utile. Prenons-en de la graine.
Voltaire, le rebelle
Critique de Megamousse (, Inscrit le 17 juin 2009, 41 ans) - 11 août 2009
Je ferai pas long, Candide ne l'est pas non plus du reste (comme dirait Thierry Roland). Mon sentiment général est tout simplement que ce livre mérite d'être lu, non pas pour l'histoire/le scénario en tant que tels, qui se résument à un assez banal road movie (sans voiture) plutôt grotesque et très irréaliste (les mecs traversent deux ou trois continents comme s'ils allaient chercher du pain à la boulangerie), ni même pour la théorie qui y est défendue (je reviendrai dessus juste après), mais bien pour le style tout à fait unique de l'écriture. C'est ironique, c'est cynique, c'est trash même parfois. Et dès lors on comprend mieux pourquoi ce bouquin a fait un tel remue-ménage à l'époque. Je dois même avouer avoir ri plusieurs fois.
La morale de l'histoire a le mérite d'être juste, mais elle a bien vieilli, ou tout du moins elle n'étonne plus comme elle a du étonner au 18ème siècle. En gros, Leibniz est un gros zozo lorsqu'il dit que "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles" (théorie fondatrice de l'Optimisme dit "leibnizien"). Pour Voltaire au contraire, le monde est un ramassis de fumiers plus pourris, vicieux et méchants les uns que les autres, dans lequel bien naïf est celui qui croira à l'utopie du Bien triomphant. En moins caricaturé, Leibniz pense que le Mal présent en ce monde est la somme de petits malheurs individuels incompressibles et indispensables au Bonheur collectif. D'où l'expression "meilleur des mondes POSSIBLES". Il ne dit pas que tout est beau tout est joli, mais que tout est "au mieux". Bon. Et même ça, Voltaire est contre. Pour lui, s'il y a du Mal c'est parce que les Hommes sont bêtes et méchants, et qu'ils le veulent bien.
En un mot c'est un très bon livre à mes yeux, qui ne vous fera certes pas voyager en dépit des milliers de kilomètres parcourus par les personnages, mais qui vous fera marrer et surtout vous fera dire "respect" à ce rebelle intemporel, mais diablement moderne que fut Voltaire.
Réputation usurpée
Critique de Zébu (, Inscrit le 29 août 2007, 52 ans) - 30 septembre 2008
Relu après le scolaire
Critique de Happy_kangourou (, Inscrit le 29 mars 2007, 49 ans) - 22 août 2007
Je rejoins l'ensemble des commentaires élogieux sur ce texte.
Je tiens aussi à signaler une admirable édition "de luxe", illustrée par Jean-Marc Rochette, aux éditions Albin Michel (qui n'est pas récente car sortie en 2002), qui fournit un magnifique écrin à ce texte.
Que penser ...?
Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 15 juillet 2007
J'ai, bien sûr, apprécié certains passages quand même mais cette philosophie qui tourne autour du pot et ce combat incessant entre le pessimiste et l'optimiste m'ont fait quelque peu bailler.
Cependant, l'écriture naïve (qui, je l'avoue, m'énervait grandement au début) de l'auteur donne un charme certain au livre et on se laisse facilement bercer par son style, peut-importe ce qui va arriver à Candide,car tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possible, n'est ce pas ?
Je n'ai donc pas réussi à vraiment apprécier Candide, peut-être parce qu'il est donné au programme de 1ere et que je ne suis aujourd'hui qu'à l'aurore (c'est les vacances !!) de la 4e.
L'apprentissage de la réflexion
Critique de Opalescente (, Inscrite le 8 novembre 2005, 42 ans) - 12 avril 2007
Je qualifie également cette oeuvre comme une approche douce et intelligente de la philosophie, avec de plus un ton à la fois cynique et drôle qui rend ce livre très accessible et permet de le lire d'une traite avec un plaisir rarement égalé.
Candide, un petit traité du bonheur.
Une bonne initiation à la philo
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 2 mai 2006
Le style est ironique et assez drôle. J'ai abordé cette oeuvre avec une certaine jouissance intellectuelle non contenue, alors que je la découvrais dans un cadre scolaire ; comme quoi tout est possible.
Candide
Critique de Vigno (, Inscrit le 30 mai 2001, - ans) - 2 mai 2006
Moi, pour prendre vraiment plaisir à ce livre, je me place dans la peau d'un personnage du XVIIIe siècle. Imaginez un Jésuite lisant ce livre... Imaginez Jean-Jacques Rousseau... un Leibniz encore vivant... un courtisan... le pape... Louis XV... Frédéric II ? Tous les poils de leur corps devaient crier au secours.
On a beaucoup glosé sur le fameux "Il faut cultiver son jardin". Ce n'est pas un rejet de la philosophie (seulement d'une certaine philosophie complètement déconnectée de la réalité comme Pangloss), ce n'est pas non plus un rejet de la chose publique : Voltaire nous dit, selon moi, qu'il faut fabriquer son bonheur en développant ses talents, mais au profit des uns des autres, à l'instar de Giroflée, Paquette... Ecr. inf.
Trop candide
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 3 novembre 2005
Je reconnais le talent de Voltaire , là n'est pas le problème simplement je n'ai pas aimé cette oeuvre .
Je n'ai pas aimé cette oeuvre , parce que je trouve ce personnage un peu trop candide , je détestais le personnage incapable de réfléchir par lui-même . Pangloss encore moins .
J'ai ensuite trouvé ridicule la suite d'aventures qui lui arrivait . Voltaire , à trop dénoncer, ne dénonce rien du tout . Je trouvais ça trop lourd . Et la fin où par miracle , Candide arrive à sortir une phrase oserais-je le dire " de son cru ": " il faut cultiver notre jardin " j'ai trouvé que ça tombait comme un cheveu sur la soupe . Oui je suis d'accord le livre est un cheminement de la pensée de Candide mais j'ai trouvé ce personnage agaçant .
La philosophie de l'optimisme...
Critique de Neithan (, Inscrit le 19 juin 2005, 37 ans) - 3 juillet 2005
Le jeune candide, à l'instar de Bardamu, parcourt le monde à la recherche d'un coupable, à la recherche du pourquoi et du comment de tous les maux de ce monde... Il vivra milles aventures au sein de l'esclavagisme, de la guerre, de tortures innombrables, tout en gardant en tête l'enseignement de Pangloss, à savoir que "Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes".
Cette doctrine vient en réalité du philosophe Leibnitz qui nie l'existence du mal, si Dieu existe il est parfait, et tout ce qu'il crée EST parfait "c'est le meilleur des mondes possibles".
Ainsi, Voltaire critique cette vision optimiste de la vie, et dénonce le clergé, l'église, ses pretres, ses moines qu'il déclare inutiles... La morale de candide est donc qu'il faille cultiver notre jardin, peut etre parlait il de celui de l'Eden et du rapprochement qu'il faut faire avec Dieu, il faut le cultiver seul et dans l'amour de la vie...
Philo rocambolesque
Critique de Sibylline (Normandie, Inscrite le 31 mai 2004, 74 ans) - 28 mai 2005
Je viens de relire Candide. Non, soyons franc, je crois que je ne l’avais pas encore lu intégralement, sans doute juste des extraits à l’époque lointaine de mes études, donc… Je viens de lire Candide, et j’ai trouvé cela passionnant et très amusant. Est-ce que mon prof de français de l’époque avait pensé à me dire que c’était « passionnant et très amusant » ? Est-ce que c’est moi qui ne l’avais pas cru ? Toujours est-il que je pense aujourd’hui que s’il y a une chose à dire aux jeunes qui l’ont à leur programme d’étude, c’est celle-là. Moi, à l’époque, ça m’aurait bien motivée.
Je parlais l’autre jour de Ponson du Terrail, Voltaire n’avait pas grand-chose à lui envier pour ce qui est des retournements de situations invraisemblables. On se régale. Les morts ne le sont jamais, pas plus que les disparus et le monde est bien petit, à défaut d’être parfait.
Nous avons ici un aperçu du « meilleur des mondes possibles » auquel Huxley a, sans doute, fait un clin d’œil. Mais je manque d’info sur ce point. Si quelqu’un en a…
Rien à ajouter par rapport à ce qui a été dit
Critique de ManiTou01 (, Inscrit le 30 mars 2005, 36 ans) - 21 avril 2005
Comment etre heureux ?
Critique de Hadrien (, Inscrit le 14 février 2005, 47 ans) - 19 avril 2005
Candide, jeté hors du château, va vivre des aventures incroyables, perdre et retrouver Cunégonde dont il est amoureux, devenir riche et se faire voler mille fois. Il va parcourir le monde, découvrir l’Eldorado, ou tout n’est qu’abondance et liberté (mais sans Cunégonde…), rencontrer des philosophes pessimistes, entendre des histoires plus horribles les unes que les autres, voir que les vraies valeurs du monde ne sont pas la religion, la bonté mais l’égoïsme et la cupidité dont les représentant sont le plus souvent ceux qui se réclament les plus respectables.
Petit a petit il tire des conclusions de ses aventures et développe sa propre réflexion sur le monde.
Le conte traite de l’ignorance comme source de naïveté, critique Leibniz comme le Manichéisme, la guerre, la colonisation, et l’esclavage, l’hypocrisie de la Religion et propose pour morale la célèbre phrase « Il faut cultiver notre jardin ».
Cultiver son jardin, c’est savoir être heureux, ne pas raisonner mais s’occuper seulement de son activité, de son travail. Ignorer le monde, finalement.
Voltaire, philosophe, nous dit que pour vivre heureux il ne faut pas philosopher…c’est assez étrange je trouve. Pas tout à fait d’accord, je trouve qu’il est quand même jouissif de lire et relire Candide dont le thème, lui, est intemporel.
Cultiver son jardin
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 20 décembre 2004
Et le périple de Candide n'est pas rien, et les coups du sort non plus, ni les différentes phases par lesquelles il passe.
Etonnamment actuel au niveau des préoccupations, ce Candide est très recommandable. Nous avons tous, même à notre époque, une moelle très substantifique à en retirer. Voltaire n'était certainement pas totalement libre d'exprimer en clair ses idées, au siècle où il vivait. Il a donc dû passer par ce biais de conte. Finalement ça n'en rend le message que plus jouissif. Le décryptage se fait en ligne, même dans un cerveau du XXI ème siècle, et au bout du compte, on n'a quand même pas inventé grand chose en terme de concept depuis. Vive Candide, vive Zadig et vive VOLTAIRE.
CULTIVONS NOTRE EXPERIENCE
Critique de Lolo2000 (, Inscrit le 4 août 2004, 38 ans) - 9 août 2004
Plaisant
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 6 novembre 2002
Enfin, pour revenir à l'ouvrage je n'ai pas grand chose à ajouter puisque la critique de Jules est très complète...
En tout cas ce livre est loin d'être ennuyeux... il est plein de rebondissements innatendus pour le plus grand plaisir du lecteur et aussi plein d'intêret...
Voltaire et les noirs
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 1 janvier 2002
Forums: Candide ou L'optimisme, et autres contes
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