La Compagnie : Le grand roman de la C.I.A. de Robert Littell
( The Company : a novel of the CIA)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Pour amateur du genre.
Je reconnais à cet auteur un souffle certain. Pour écrire une brique de plus de 900 pages capable de maintenir l'intérêt du lecteur, il en faut pas mal.
Mêlant astucieusement fiction et réalité, héros romanesques et personnages historiques, Littel raconte l'histoire de la CIA depuis ses débuts sous le nom d'OSS (Office of stratégics services). C'est à la fois un roman d'espion et le récit des grandes histoires d'espionnage au cœur de certains épisodes clés des 50 dernières années. Pour amateur du genre seulement.
Les éditions
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La Compagnie [Texte imprimé], le grand roman de la CIA Robert Littell trad. de l'américain par Natalie Zimmermann
de Littell, Robert Zimmermann, Natalie (Traducteur)
Buchet-Chastel / Buchet/chastel
ISBN : 9782283019191 ; 3,09 € ; 06/06/2003 ; 900 p. ; Broché -
La Compagnie : Le Grand Roman de la C.I.A. de Robert Littell
de Littell, Robert
Seuil
ISBN : 9782020633635 ; 10,10 € ; 27/05/2004 ; 1248 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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Un très long roman d'espionnage
Critique de ManueKris (, Inscrite le 14 mai 2015, 35 ans) - 15 mai 2015
Avec ce roman, on apprend pas mal sur des grands moments de la Guerre Froide en croisant des personnages réels (Philby, Kennedy, Reagan, Castro, etc etc). Et il n'est pas très "pro américain" : plusieurs fois il met l'accent, entre autre, sur la méthode américaine ie former des milices, donner des armes, les pousser à la révolte (Hongrie, Cuba,...) et les laisser se faire massacrer. Enfin, il a un aspect visionnaire en faisant dire à ses personnages que le fait de donner des armes aux fondamentalistes islamiques pourrait se retourner contre l'Occident...
Bref, ne pas se laisser décourager par l'épaisseur du livre et quelques passages très politiques!
La guerre froide.
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 15 mai 2010
Un peu indigeste, avec de nombreux noms à retenir, il est vraiment très long.
Malgré tout, pour ceux qui ne connaissent pas cette période , il peut être intéressant de lire ce livre qui revient sur certains évènements, comme le Berlin de l'immédiat après-guerre, la révolte Hongroise de 1956 ou encore le débarquement raté de la Baie-des-cochons à Cuba.
On peut regretter qu'il passe sous silence d'autres évènements majeurs de cette époque, comme le mouvement "SOLIDARNOSC" en Pologne par exemple ou bien encore la révolte des habitants de Prague en 1968.
« Tristement célèbre »
Critique de Béatrice (Paris, Inscrite le 7 décembre 2002, - ans) - 2 février 2010
L’auteur remet en question la légitimité des certaines interventions de la CIA et pointe du doigt ses échecs, ses mauvaises fréquentations, son cynisme, son usine à gaz. 28 milliards de budget par an ! Pour quoi faire ? Un roman où la fiction et les faits historiques s’imbriquent ; où les personnages portent les noms des espions qui ont réellement existé.
Les personnages sont schématiques, voire caricaturaux, à l’exception de James Angleton, qui reste mémorable avec sa suspicion maladive. Le vilain Harvey Torriti est également inspiré d’un vrai agent, Bill Harvey.
Pendant la lecture j’ai souvent exploré le net pour apprendre des détails fascinants. Parfois ça se lit comme un who’s who de l’après-guerre, parfois ça m’a l’air d’un soap opéra. Il y a des longueurs, des clichés et un style souvent trop explicite. Littell aurait mieux fait de découper son roman en plusieurs volumes, car il m’a semblé long et j’aurais préféré le lire en tranches.
Découpage
1/ Un espion soviétique tente de passer à l’Ouest
2/ La CIA et le KGB embauchent de jeunes recrues ; alerte rouge, il y a une taupe
3/ Soulèvement populaire en Hongrie
4/ Cuba, la Baie des Cochons
5/ Ils chassent la taupe au sein de la CIA
6/ Un jeune agent se fait prendre en otage par les moudjahidines
7/ Le putsch contre Gorbatchev
Mille deux cents pages et déjà fini ?!
Critique de Lutzie (Paris, Inscrite le 20 octobre 2008, 60 ans) - 2 novembre 2009
Peinture de mondes qui s’entrecroisent, de destinées liées par les événements ou l’amitié, personnages plus vrais que vrais, il y a un suspense d’une dimension particulière, dans ce roman d’espionnage hors normes, il y a de humanité pour ces hommes et ces peuples, car ça vit et ça bouge et ça grouille, dans un monde qui paraît loin déjà, et qui s’est voulu implacable.
Sans doute fallait-il l’avoir vécu de près pour l’écrire comme ça. Robert Littell n’est pas qu’un immense romancier, c’est aussi un journaliste. Il n’y a pas photo !
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