Le bûcher des vanités de Tom Wolfe
( The Bonfire of the vanities)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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bien fait pour lui
Notre "héros" est blanc, riche, beau, chanceux et trompe sa femme. Forcément, on le déteste.
Heureusement, la roue du destin tourne et l'heure de la chute va sonner pour lui!
C'est avec jubilation qu'on suit les déboires de ce malheureux qui va se retrouver pris dans un jeu d'intrigues politiques, jucidiaires, médiatiques...
Au bout d'un moment, vu la tournure des événements, j'ai quand même fini par éprouver un peu de compassion.
En parallèle nous suivons le quotidien pas reluisant des personnages impliqués dans l'affaire et une conclusion s'impose: New-York, c'est pas la joie.
L'écriture m'a un peu déconcertée au début. Passées les premières pages, j'ai lu ce livre comme un thriller (c'est-à-dire à vitesse grand V) et suis parvenue pantelante à la fin de ce pavé en me disant: "Wouaaaaaaah", ce qui ne veut rien dire mais révèle un état émotionnel intense.
Un conseil pour profiter au mieux de ces 900 pages de délices: ne lisez pas le résumé à l'intérieur qui comme d'habitude en dit trop et nous gâche la vie.
Les éditions
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Le Bûcher des vanités [Texte imprimé], roman Tom Wolfe trad. de l'américain par Benjamin Legrand
de Wolfe, Tom Legrand, Benjamin (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253053408 ; 10,40 € ; 07/11/2001 ; 917 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (14)
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La chute d'un maître de la finance
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 27 janvier 2024
Deux "sociétés" sont en constante opposition : la population "blanche " et la population "noire ". Il y a d'un côté la richesse et de l'autre la pauvreté dans toute leur démesure.
On découvre le monde de la rue où il faut trouver sa place et survivre et le monde de la finance où il faut toujours être le meilleur pour ne pas sombrer.
"Exposer sa richesse " est un concept qui saute aux yeux dans ce roman.
La différence entre ceux qui ont un travail qui rapporte et ceux qui triment est visible à chaque page.
Un bel appartement bien situé à New-York, un beau costume comme signe extérieur de richesse, une belle maîtresse si possible, c'est tout ce qui compte...
La méchanceté et la cupidité règnent en maître absolu.
Et dire que tout commence avec un accident de la route qui échauffe les esprits et qui montre la bassesse de certaines personnes...
La peur d'être reconnu coupable de ce jeune financier Sherman est admirablement retranscrite.
Décapant
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 10 mars 2018
Attention lecteur! Cette critique contient des éléments de l'intrigue...
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 24 septembre 2013
Ils sont Sherman Mc Coy, le "top boy" des obligations de Wall Street, Kramer, substitut du procureur dans le Bronx, et Peter Fallow, journaliste people de la haute société, et pique-assiette. Et leurs routes vont se croiser suite à un banal accident de voiture qui aurait pu passer inaperçu en d'autres circonstances. C'est-à-dire si le maire de New York ne cherchait pas à se mettre la population afro-américaine dans la poche avant les élections, si Kramer n'avait pas cherché à tout pris à se mettre en valeur pour se la prouver (sa valeur), si Fallow n'avait pas eu besoin d'un petit coup d'éclat pour remettre sa carrière sur les rails, après des mois de cuite successives, et si Mc Coy n'avait pas été accompagné de sa maîtresse lors de l'accident. Pas de bol, Sherman...
Ça c'est l'idée. La descente aux enfers d'un homme qui inspire à la fois pitié et dégoût. Les manipulations des médias et de la justice. Le grand cirque de la société bien-pensante WASP.
Je lis dans les critiques (et les quatrièmes de couvertures, et les avis externes au site, etc.) que "le héros est Sherman Mc Coy". Sincèrement, à la lecture du livre il m'a semblé que si Mc Coy est bien à l'origine et au coeur de l'intrigue, il est tout-à-fait possible de mettre au choix Fallow ou Kramer dans le costume du héros. J'irai plus loin: comme la plupart des longueurs sont à imputer à la popote interne de Mc Coy, n'aurait-il pas été intéressant de mettre ces trois personnages sur un pied d'égalité, et de laisser au lecteur le choix de "son héros"?
En résumé, j'ai apprécié cette lecture, sans la trouver transcendante. Et j'ai trouvé assez irritante cette manie de retranscrire le "parler populaire" de certains personnages à l'écrit (le fameux "Sheuhmeunnn" pour Sherman, la femme de Kramer qui beugle plus qu'elle ne parle, l'avocat de Mc Coy qui demande une page sur deux "kikillya????"). Trois étoiles pour la peine, hop.
Panic in New-York
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 9 octobre 2011
A travers son anti-héros, Sherman Mc Coy, authentique yuppie marié et disposant d'une maîtresse (plus innocente que coupable); qui n'est pas LE parfait salaud ni la victime de l'intrigue, on découvre ce que peut déclencher un mode de vie dont aucune âme ne se plaint. Car le véritable héros de cet histoire, le bouc-émissaire, c'est Henry Lamb (le noir écrasé par la grosse Mercedes fonçant comme il se doit à toute allure): Personnalité éprise d'humanitaire, il se heurte en effet quotidiennement aux mesquineries de ces citadins peu recommandables de NYC sans compter bien entendu cette traditionnelle et triviale équation que l'on réserve à toute outsider: "T'es qui/T'as pas de fric/Casses-toi." Sauf qu'en ce cas précis ce n'est pas seulement à l'entrée des discothèques branchées qu'on tient ce gimmick à Lamb mais pour à peu près tout, et spécialement, pour ce qui est vraiment important comme au sujet de cette affaire qu'il monte, tout en ignorant héroïquement les ricanements de ses médiocres collaborateurs. Ce qui lui sera de toute façon indirectement fatal du fait qu'il se trouve un jour au mauvais endroit au mauvais moment, après une affaire à conclure pour obtenir juste un peu plus d'argent. C'est donc la rencontre de l'Ange et de l'être humain que narre Wolfe, et ce roman mille fois célébré ne vaut que davantage.
Ainsi avec également un genre particulier d’anecdotes croustillantes concernant l'amusement, et l'argent -comme ces jeunes filles de l'Est ou non que l'on destine à mot couvert à d'importants technocrates, aussi quelques piques à ces mères maquerelles et à leurs larbins, on pourra relever qu'il s'agit avant tout d'une tragi-comédie sur le non-dit, et bien souvent utile à savoir.
Descente aux enfers à New York
Critique de Zarathoustroy (, Inscrit le 28 juillet 2005, 50 ans) - 31 août 2011
roman culte sur NYC
Critique de Pats60 (, Inscrit le 22 juillet 2011, 64 ans) - 22 juillet 2011
Thriller glauque
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 9 juin 2011
La justice semble s'acharner, la chute continue.
La trame peut être intéressante, mais la narration opère assez vite le choix du glauque, qui se substitue rapidement au glamour. Le déclin physique est aussi décrit, pour celui qui, pour séduire, tient absolument à se sculpter un corps de rêve, jalouse chaque muscle des hommes qui passe. Tout vire à l'aigre, au violent, à l'agressif, voire au dépressif. Ce typhon noir n'est pas inintéressant, mais le lecteur se prend à mal respirer, parmi ce quasi-millier de pages. Un style plus elliptique, plus riche en allégories et sous-entendus m'aurait davantage convenu.
Mouaif
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 16 octobre 2010
De bons moments et une bonne histoire, quand même.
Histoire passionnante, mais trop de longueurs .....
Critique de Nogui (, Inscrit le 11 juin 2010, 36 ans) - 13 septembre 2010
De l'humour et du suspense, des personnages qui prennent corps et que l'on suit avec intérêt jusqu'à la fin du bouquin.
Cependant, trop d'histoires dans l'histoire font que l'on s'ennuie parfois et qu'on a presque envie de sauter des pages pour retrouver enfin le fil du sujet ....
Si vous avez aimé...
Critique de Alexnoc (Carignan, Inscrite le 6 septembre 2005, 45 ans) - 26 décembre 2009
Le New York qui nous est dépeint ici est effarant: l'auteur appuie sur la superficialité des quartiers chics, et sur le côté glauque du Bronx et de tous ceux qui s'en approchent, avec comme objectif, de les faire se rencontrer et de les confronter.
L'histoire est intéressante, et la galerie des personnages est, dirons-nous, complète. Dommage que cet auteur traîne sur certains passages qui, à mon goût, n'apportent pas grand chose à l'intrigue.
Intéressante fresque new-yorkaise des années 80
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 27 février 2009
Un peu trop de remplissage
Critique de Baader bonnot (Montpellier, Inscrit le 11 janvier 2008, 41 ans) - 23 février 2009
Le point positif du roman réside dans cette description réussie de communautés qui ne se connaissent que par des clichés que l'on véhicule. Toutes ces relations bourreaux/victimes qui s'inversent selon les situations sont fondées sur des idées fausses et façonnent les individus jusque dans leurs propres actes.
"La plus juste des présentations de la vie new-yorkaise"
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 19 février 2007
Ô Sheuhmeunnn
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 20 mars 2006
Je ne partage pas le même enthousiasme que la critique ci-dessus, un bon niveau littéraire sans plus, mais je reconnais que l'enchaînement des diverses actions est très habile pour garder notre attention.
Le bûcher des vanités, attention, c'est chaud!
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Décès de Tom Wolfe | 5 | Patman | 21 mai 2018 @ 08:21 |