La solitude est un cercueil de verre de Ray Bradbury
( Death is a lonely business)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (40 440ème position).
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Un maître de la SF change de genre avec bonheur
Venice, Californie, 1949. Les pas d'un jeune romancier fauché sont parsemés de morts inexpliquées...
Meurtres en série ou morts accidentelles, il mène une enquête zigzaguante avec un inspecteur de police qui n'ose pas écrire et qu'il saura désinhiber.
Les personnages sont plus étranges et mystérieux les uns que les autres, parfois attachants, parfois effrayants, ils forment une galerie de portraits qui constitue la colonne vertébrale du livre.
Difficile de résumer cette histoire surréaliste, flirtant parfois avec le fantastique sans y tomber vraiment.
Ray Bradbury est plus connu pour ses nouvelles et romans de science-fiction (Farenheit 451, Chroniques Martiennes, L'homme illustré, La foire des ténèbres...) mais il s'essaie ici avec bonheur au roman policier dans un style très original, sensible et décalé, et rend un hommage appuyé à ses maîtres du genre en décrivant une ambiance et des décors dignes de Dashiell Hammett et de Raymond Chandler.
Et, ce qui ne gâte rien, dans une très bonne traduction où pour une fois le titre français est meilleur que l'original (Death is a lonely business).
Un petit bijou.
Les éditions
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La solitude est un cercueil de verre [Texte imprimé] Ray Bradbury trad. de l'anglais par Emmanuel Jouanne
de Bradbury, Ray Jouanne, Emmanuel (Traducteur)
Flammarion / Collection Folio.
ISBN : 9782070383948 ; 2,98 € ; 13/06/1991 ; 371 p. ; Poche
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"La solitude est un cercueil de verre" de Ray Bradbury : à la frontière de l'ailleurs
Critique de Lettres it be (, Inscrit le 7 mai 2017, 30 ans) - 27 décembre 2017
# La bande-annonce
Par une nuit d’orage, un jeune auteur en mal de succès entend murmurer à son oreille : «La solitude est un cercueil de verre.» Quand il se retourne, personne. Le même soir, le cadavre d’un vieillard est retrouvé suspendu dans une cage aux lions. Persuadé d’avoir entendu l’assassin, l’écrivain s’improvise détective.
Son enquête nous entraîne au cœur de la vieille station balnéaire de Venice, Californie, alors aux mains des démolisseurs. À la veille des années cinquante, la cité du cinéma n’est plus que l’ombre d’elle-même. Ses habitants, aussi excentriques que leur ville, laissent planer une inquiétante étrangeté où il est difficile de démêler le fantasme de la réalité…
# L’avis de Lettres it be
Exit les thématiques d’anticipation abordées dans Fahrenheit 451, exit les mondes fantastiques qui s’entrechoquent généralement sous la plume de Ray Bradbury : ici, tout se déroule dans une ville perdue, défaite et où une succession d’événements plus stupéfiants les uns que les autres va venir mettre un terme à cette étrange quiétude. Ancien paradis du Septième Art, la ville de Venice en Californie devient le cadre d’une enquête toujours aux confins de l’irréel. Mise en abîme ? Projection personnelle ? Toujours est-il que ce roman est aussi l’histoire d’un écrivain à qui l’on aurait chuchoté d’étranges choses à l’oreille. Et si Ray Bradbury était cet écrivain, celui qui a dédié toute sa vie à l’écriture peut-être en quête d’une mystérieuse chose ? C’est une question que l’on est en droit de se poser à la lecture de ce La solitude est un cercueil de verre.
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