L'enfant et la rivière de Henri Bosco
Catégorie(s) : Enfants => 10-12 ans
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L’ écoute attentive de la nature par un enfant
Quatrième de couverture
Pascalet connaît une enfance paisible à la campagne, dans une petite métairie au milieu des champs bordés de cyprès. Le soir, à la veillée, il entend les grandes personnes parler de la rivière qui coule là-bas, derrière les prés, évoquant les eaux bouillonnantes, les crues et les courants. Pascalet rêve de connaître ce lieu magique qui lui est formellement interdit. "A la rivière mon enfant, lui dit sa mère, il y a des trous morts où l'on se noie, des serpents parmi les roseaux et des Bohémiens sur les rives". Et le petit garçon, pourtant si sage, va désobéir. Profitant d'un voyage de ses parents, il fausse compagnie à sa tante Martine pour une longue escapade. Emerveillé, il découvre les animaux sauvages, la beauté et le calme de la nuit, le chant du rossignol et Gatzo... son cœur s'ouvre à la nature, mais aussi à l'amitié, une amitié forte, et pure comme l'eau de la rivière.
Mon avis
Un roman conseillé aux collégiens mais qui permet à l’adulte de se plonger ou replonger dans l’écoute de la nature, toutes les sensations qu’elle peut nous procurer si nous prenons le temps de l’observer. Une belle escapade contée par un enfant sensible.
Les éditions
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L'enfant et la rivière de Henri Bosco
de Bosco, Henri
Gallimard / Folio Junior 1
ISBN : 9782070330997 ; 3,42 € ; 08/04/2000 ; Poche
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Les critiques éclairs (3)
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formidable
Critique de Cyclo (Bordeaux, Inscrit le 18 avril 2008, 78 ans) - 23 septembre 2012
L'enfant, sa merveilleuse Tante Martine, l'île ("la barque encore sur son erre, glissait sans rider l'eau ; et l'île s'avançait vers nous calme et fantomale"), l'amitié, les gitans, le théâtre forain, tout se conjugue pour qu'on soit pris, qu'on retrouve sa fraîcheur enfantine, celle que Bosco a si bien restituée.
"Le jour pointait à peine. Tante Martine dormait encore dans sa chambre. Elle avait fureté jusqu’à minuit. Je profitai de son sommeil pour bourrer de provisions un petit sac : figues, noix, quignon de pain. Une heure après, j’étais au bord de la rivière.
Quelle splendeur ! L’onde était devenue limpide et le bleu d’un ciel vif, lavé, où le vent poussait en riant deux petits nuages, se reflétait sur ces eaux claires qui d’un grand mouvement fuyaient vers un horizon de collines."
Le dernier que j'ai lu à haute voix, sur sa demande, à ma femme, grabataire, atteinte d'une tumeur au cerveau...
Un chef d'œuvre de poésie comme presque tous les livres de Bosco !
Exaltant
Critique de Periple (, Inscrit le 24 juillet 2006, 47 ans) - 25 juillet 2006
Ode à la nature
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 8 février 2006
Forums: L'enfant et la rivière
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l'enfant et la riviere | 6 | Beverly | 19 février 2011 @ 23:09 |