Le lièvre de Vatanen de Arto Paasilinna
(Jäniksen vuosi)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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Et le lièvre?
Au retour d'un reportage, la voiture de Vatanen heurte un lièvre. Laissant sur place le photographe qui l'accompagne, Vatanen part à sa recherche et ne revient pas, même quand il a retrouvé le lièvre.
Le photographe rentre seul en ville. Commence alors pour Vatanen et son lièvre, bientôt guéri, une longue dérive qui les amène du nord au sud de la Finlande, et même dans l’ancienne URSS. Ils vivront plusieurs aventures, le plus souvent au coeur de la nature sauvage. Ils devront affronter l’hostilité de certaines bêtes, l’imbécillité des bureaucrates, des militaires, des dignitaires et, aussi, la cruauté d’une bande d’hommes d'affaires et même celle d’un illuminé.
Le roman est construit comme une suite de tableaux (24 courts chapitres), tous plus pittoresques les uns que les autres.
C’est léger, amusant même si l'auteur ne cesse de débusquer la bêtise humaine. Et la nature ne semble guère mieux comme en témoignent les combats que Vatanen doit livrer à un corbeau et à un ours malfaisants. Et le lièvre? C'est souvent lui l'élément déclencheur (on le poursuit, on veut l’immoler, on veut le manger, le rendre aux autorités…) autour duquel se nouent les sympathies et les antipathies.
«Le directeur de l'administration pénitentiaire étudia la loi et conclut que si Vatanen avait été une femme et le lièvre son bébé, on aurait pu emprisonner l'enfant avec sa mère jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller sans elle, mais on ne pouvait pas en Finlande traiter un animal de cette façon. Bien sûr, le lièvre n'était pas à proprement parler l'animal familier de Vatanen, mais le plus haut fonctionnaire de l'administration pénitentiaire estima cependant dans sa réponse qu'autoriser aux prisonniers la compagnie d'animaux familiers ou assimilés devrait être également proscrit. De plus, les lois sur la protection des animaux interdisaient de placer le lièvre dans la même cellule que Vatanen car l'endroit était trop malsain pour un animal sauvage...»
Les éditions
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Le lièvre de Vatanen [Texte imprimé] Arto Paasilinna trad. du finnois par Anne Colin du Terrail
de Paasilinna, Arto Colin du Terrail, Anne (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070386024 ; 12,50 € ; 16/03/1993 ; 203 p. ; Poche -
Le lièvre de Vatanen [Texte imprimé] Arto Paasilinna lecture accompagnée par Dominique Landais,... trad. du finnois par Anne Colin du Terrail
de Paasilinna, Arto Landais, Dominique (Editeur scientifique)
Gallimard / La Bibliothèque Gallimard
ISBN : 9782070315802 ; 9,30 € ; 01/07/2004 ; 258 p. ; Poche -
Le lièvre de Vatanen [Texte imprimé] Arto Paasilinna trad. du finnois par Anne Colin du Terrail
de Paasilinna, Arto Colin du Terrail, Anne (Traducteur)
Denoël / Et d'ailleurs
ISBN : 9782207250273 ; 18,50 € ; 21/05/2002 ; 196 p. ; Broché -
Le lièvre de Vatanen
de Paasilinna, Arto Colin du Terrail, Anne (Traducteur)
Gallimard / Folio
ISBN : 9782070458622 ; 8,30 € ; 17/04/2014 ; 224 p. ; Poche -
Le lièvre de Vatanen [Texte imprimé], roman Arto Paasilinna traduit du finnois par Anne Colin du Terrail
de Paasilinna, Arto Colin du Terrail, Anne (Traducteur)
Denoël
ISBN : 9782207145890 ; 20,00 € ; 29/11/2018 ; 240 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (27)
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Lecture originale
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 31 août 2015
Cependant l’histoire est toujours aussi originale et il ne faut pas perdre de vue que ce roman a quarante ans et force est de constater qu’il n’a pas pris une ride. J’ai tout de même apprécié quelques situations cocasses et le roman m’a tout de même fait sourire à quelques reprises.
Un roman simple, sans prétention et qui se laisse lire aisément. Bref une simple lecture estivale entre deux baignades.
Un sacré lièvre
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 11 juin 2014
Si ce roman n’est pas mon préféré de l’auteur, il n’empêche qu’il est sans doute le plus exemplatif du style et de l’esprit du Finlandais.
Mélangeant un road movie à l’américaine avec une structure proche de ce qu’on peut trouver dans « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry, ce court roman reste une référence littéraire et une porte idéale pour découvrir l’œuvre prolifique de l’auteur.
On y retrouve quelques thèmes ou obsessions privilégiés du romancier comme une misogynie bon enfant, la communion avec la nature et surtout une tendance à un anticonformisme militant. Ainsi, à la fin de l’ouvrage, la liste des griefs que la justice finlandaise formule à l’égard du héros est particulièrement démonstrative.
A tout ceux qui apprécient les histoires à la fois absurdes et poétiques, un bon conseil, courez à la bibliothèque et attaquez-vous à cette lecture.
Hobo nordique...
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 29 janvier 2014
Travail, famille, administration, vie quotidienne tout simplement s'unissent pour exercer une pression insupportable sur l'individu qui ne fait que subir ces pressions.
Paasalinna livre ici une variante nordique de cet individu qui, soudainement n'adhère plus au modèle et, se souvenant qu'il est au fond un homme libre, reprend cette liberté dont il avait été privé.
Malheureusement, des faiblesses émaillent le récit, notamment vers la fin, au cours de laquelle la narration perd le caractère léger... les hommes sont décidément bien cruels qui lancent leur chien contre leurs semblables et Vatanen lui-même aveuglé par la vengeance, devait-il tuer cet ours qui s'était révélé un si digne adversaire?
Sans doute que cette fable recèle beaucoup de sens, j'ai décidé de la prendre au premier degré, en goûtant l'humour particulier de l'auteur mais en tâchant néanmoins de retenir que dans la vie, une autre voie est possible.
Un vent (frais) de liberté
Critique de Grégoire M (Grenoble, Inscrit le 20 septembre 2009, 49 ans) - 12 octobre 2012
La fabuleuse escapade de Kaarlo Vatanen
Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 65 ans) - 22 juillet 2012
Posant un lapin à femme, collègues et amis, il entame alors un périple à travers la Finlande naturelle, toujours accompagné de son lièvre. Il vivra des aventures et des péripéties telles que l'on ne peut même pas les imaginer dans la cité. Il rencontrera des personnages truculents et comiques, parfois compagnons épisodiques de beuveries intempestives. Il affrontera des animaux sauvages qu'il devra combattre, car son instinct le prévient, c'est eux ou lui.
Mais surtout, il ira à sa propre rencontre, à la découverte de ce Kaarlo Vatanen qu'il ne connaissait que par le reflet que la bonne société finlandaise lui renvoyait. Son inséparable lièvre exprimera d'ailleurs sa propre opinion sur cette bonne société en lâchant quelques crottes dans le potage d'une Suédoise, épouse d'un haut-gradé de l'armée, trop superficielle à son goût.
Arto Paasilinna lui aussi lâche quelques crottes pour dénoncer gentiment et de manière humoristique certains travers qu'il prête à ses compatriotes......qui ne lui en tiennent pas rigueur, car il est une icône en Finlande.
En fin de roman, Vatanen soulèvera un autre lièvre : condamné pour plusieurs délits somme toute très futiles (tel qu' abandon de domicile conjugal, alors que l'amour et la tendresse avaient depuis très longtemps abandonné ledit domicile), les juristes se concertent sur la légalité d'enfermer un animal sauvage et protégé avec celui qui l'a recueilli , comme Vatanen en fait officiellement la demande.
Un roman où la nature est reine
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 45 ans) - 21 mars 2012
Ce roman picaresque fait voyager le lecteur dans toute la Finlande tout en l'amusant et en le divertissant par les multiples rencontres faites par Vatanen et son lièvre : le violent pasteur Laamanen, le bûcheron Kurko qui s'enrichit en vendant des souvenirs métalliques de la guerre, Leila une charmante jeune femme ... Au travers de ces rencontres, c'est l'histoire de la Finlande qui est balayée avec des évocations de la guerre, de la Finlandisation, du long mandat de Kekkonen ( 25 ans ! ), président non fictif bien réel sujet aux rumeurs les plus folles ...
La nature occupe le premier plan, l'amour que les Finlandais lui portent est évident. L'univers dépeint rappelle un peu les films d'Emir Kusturica : personnages extravagants, un rapport à la terre et au corps naturel, un humour populaire, des valeurs humaines défendues subtilement sans être outrancièrement moralisateur. La critique littéraire peint ce texte comme une fable écologique, mais en Finlande la nature est omniprésente et familière des habitants. Ils ne se posent même pas la question d'être écolo ou pas ... Ils le sont instinctivement. Ce roman reflète cette caractéristique.
"Le Lièvre de Vatanen" est un roman qui permet au lecteur de s'évader et de faire des rencontres atypiques. En ce qui concerne le film avec Christophe Lambert, fuyez !!!
Pas conquise, très déçue
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 27 juillet 2011
un peu de Candide...
Critique de Deinos (, Inscrit le 14 février 2009, 62 ans) - 26 mars 2011
On s'attache à ce lièvre
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 24 février 2011
Mitigé
Critique de Nb (Avion, Inscrit le 27 août 2009, 40 ans) - 24 février 2011
C'est un vrai bol d'air frais, l'évasion est au coin de chaque page, et les aventures qui arrivent à Vatanen sont souvent drôles.
Cela dit, j'ai beaucoup moins apprécié la fin du livre (chapitre 19 en particulier), où les événements se précipitent trop à mon goût; j'ai eu l'impression que l'auteur voulait en finir avec cette histoire, alors qu'en ce qui me concerne, d'autres péripéties m'auraient enchanté. Je reste donc sur ma faim.
Mais où est le message ?
Critique de Np (, Inscrit le 5 juillet 2009, 40 ans) - 28 décembre 2009
Une impression de creux se dégage. Les différentes parties n’ont aucun lien et je n’ai pas réellement saisi le message que l’auteur voulait transmettre, si tant est qu’il voulait nous en faire passer un.
Un livre donc qui n’est pas déplaisant mais dont je n’ai pas trouvé le sens.
Errance
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 15 novembre 2009
J’ai été très déçu de Paasilinna dont j’avais apprécié « La forêt des renards pendus » et « La douce empoisonneuse » et n’ai pour l’instant plus envie de me plonger dans un autre de ses romans.
Coup de vieux
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 11 novembre 2009
On suit les péripéties de ce dépressif et son lièvre, sans trop savoir où cela mène, et lui non plus. D'ailleurs on s'attend presque à ce que ça ne mène nulle part et ça ne loupe pas, ça ne mène nulle part. On s'attend à voir surgir la bonne vieille morale, du moins un laïus plus ou moins philosophique sur cette histoire anecdotique, bien non, que dalle, on s'y attend tellement qu'on est déçu de ne pas en voir la queue d'un, mais le lièvre a une petite queue alors...
Niveau plume, l'écriture va droit au but, sans fioriture. L'avantage est qu'on ne se perd pas en détail, l'inconvénient, c'est qu'on reste franchement à distance. Les événements du pauvre Vatanen s'enchainent sans qu'il y ait de logique ni de liant, donc je me suis ennuyé ferme et souvent malgré la somme de péripéties. Tout ça pour ça.
Quant à l'humour, ça aurait pu m'amuser si j'avais eu 13 ans, mais là j'en ai un peu plus et j'ai lu une tripotée de bouquins désormais, donc ça fait léger.
Mal vieilli ce lièvre
Un roman anecdotique
Critique de Soldatdeplomb4 (Nancy, Inscrit le 28 février 2008, 35 ans) - 23 juin 2009
Cela dit, s'il faut poursuivre la comparaison, j'ai trouvé celui de Loe plus fendard, plus déjanté que Paasilinna, qui ne m'a pas autant amusé. De plus, j'ai trouvé les chapitres inégaux, et en particulier ceux qui sont totalement isolé qui m'ont moins intéressé que les autres.
Un bon roman, même qui reste, pour moi, anecdotique dans ma bibliothèque,mais que je garde sous le bras car pour des lecteurs qui seraient en soif d'évasion dans le Grand Nord, le livre me semble tout indiqué!
ROMAN D'HUMOUR ECOLOGIQUE
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 14 août 2008
Il faut juste se laisser porter par les aventures de Vatanen, et les lire, profiter des magnifiques descriptions des paysages et des saisons du grand nord Finlandais, et... rire, rire beaucoup comme dans tous les romans de PAASILINNA.
Le grand écrivain Finlandais ne s'arrête d'ailleurs pas là, puisque en plus en passant il nous offre un nouveau genre de style littéraire : le roman d'humour écologique!
Un livre qui a le statut de "livre culte" dans les pays nordiques...
A lire ne serait-ce que pour l'incroyable passage de la "chasse à l'ours" qui nous emmène jusqu'en URSS...
j'aime la Finlande
Critique de Eudoxe2000 (, Inscrit le 17 juillet 2008, 57 ans) - 20 juillet 2008
Rafraîchissant et léger : comme un vent de liberté qui souffle entre les sapins de Laponie
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 8 août 2007
Le finaud finnois Arto Paasilinna nous raconte ici l'odyssée d'un homme qui a tout largué : boulot, femme, bateau, ... après avoir rencontré un lièvre boitillant.
Nous voici entraînés à la suite de ce couple improbable à travers les lacs, les forêts et les villages de Finlande jusqu'en Carélie et le périple est prétexte à toutes sortes de rencontres dépaysantes, farfelues et sincèrement humaines.
On éteint un incendie de forêt, on débarde des radeaux, on distille de l'eau de vie en douce, on retape des cabanes à sauna, on prend plusieurs cuites et on se lance à la poursuite d'un ours : toutes ces histoires jalonnent agréablement ce parcours sans queue ni tête, autres que celles du lièvre.
C'est rafraîchissant et léger : il y a comme un vent de liberté qui souffle entre les sapins.
De quoi nous faire regretter d'avoir manqué en décembre l'adaptation au cinéma ... mais on avait l'excuse d'avoir repéré le nom de Christophe Lambert au générique ! ...
Il ne reste qu'à espérer que chacun d'entre nous croise un jour, lui aussi, un petit lièvre porte-bonheur ...
[...] Vatanen monta dans l'autocar de Heinola, car il n'est pas bon de rester éternellement oisif, même dans un village agréable.
Il s'assit sur la banquette au fond du car, le lièvre dans un panier. A l'arrière, quelques paysans fumaient. Quand ils virent le lièvre dans le panier, la conversation s'engagea. On constata qu'il y avait cet été-là plus de levrauts que d'habitude, on se demanda si ce lièvre-ci était un mâle ou une femelle. On demanda à Vatanen s'il avait l'intention de tuer et de manger le lièvre quand il aurait grandi. Vatanen déclara qu'il n'y songeait pas. On en conclut que personne bien sûr ne tuerait son propre chien, et qu'il est parfois plus facile de s'attacher à un animal qu'à un être humain.
Le burlesque écologique nouveau est arrivé : quel bonheur !
Critique de Mae West (Grenoble, Inscrite le 26 décembre 2004, 73 ans) - 19 janvier 2007
Se dépouillant peu à peu sa défroque d’urbain, tour à tour bûcheron, débardeur, réparateur de cabane, il prend le mode d'existence d' un véritable homme des bois. Débarrassé de tous les faux problèmes qui l’encombraient, dont une femme et un métier qu’il n’aimait pas, l’ancien citadin se réalise, voire se dépasse dans l’harmonie homme/ nature..
Son chemin singulier l’emmènera jusqu’au cercle polaire et même jusqu’en URSS, dans une chasse à l’ours surréaslite et haletante, à skis . Entre temps le petit lièvre devient grand et même devient blanc, avec l’hiver. Cet animal mi-sauvage, mi-apprivoisé fera l’objet de bien des curiosités qui amèneront à des rencontres cocasses, à travers des péripéties hilarantes.
La métaphore toujours sous-jacente et les aléas avec l’administration narrés sur le mode kafkaïen burlesque ne sont pas sans rappeler le style de certains écrivains des pays de l’Est.
Mais ce style là est finlandais, il a la folie des grands espaces et il y flotte un parfum de gesse des prés et de sueur bûcheronne, avec ce zeste de tendresse qui fait aimer les hommes.
Alors au fur et à mesure que progresse le récit de cette odyssée sylvestre, le lecteur regarde avec jubilation Vatanen et son lièvre entrer dans la légende, comme il est entré dans la forêt.
N’allez surtout pas voir le film, rêvez les paysages en les lisant ! Savourez les tant qu’il nous reste un peu de neige !
N’allez pas consommer un navet, entrez, vous aussi dans la forêt :
Elle vous racontera comment un homme, qui avait complètement changé de vie pour protéger celle d’un jeune lièvre, a trouvé le bonheur :
Car « qu’est-ce que le bonheur si ce n’est l’accord entre un homme et l’existence qu’il mène ? » (A Camus)
Fable sociale et écologique
Critique de Chrisk (, Inscrite le 4 juillet 2006, 70 ans) - 4 juillet 2006
En route pour le Cercle polaire, Vatanen va mener une vie primitive dans l’austère nature arctique.
Péripéties cocasses et rencontres inattendues vont faire de ce vagabondage d’un homme et de son lièvre une épopée moderne et picaresque sur le chemin de la liberté.
A la fois une fable sociale et poétique, un conte philosophique et un roman écologique ...
attention au film
Critique de Zaizai (, Inscrit le 26 décembre 2004, 62 ans) - 18 mai 2006
Un journaliste people sort de prison et renverse un lievre
S'en suit un voyage à travers le nord de l'amérique jusqu'au pôle nord
Ca fait froid dans le dos
Sortie le 6 décembre 2006
note du livre 5/5
le plus burlesque de tous les paasilinna
note du film ? mais je crains le pire
Quelle aventure !!
Critique de Alexandre (, Inscrit le 10 mai 2005, 44 ans) - 22 décembre 2005
Pour Vatanen, l'élément déclencheur sera un lièvre. On le suit ensuite dans toutes ses péripéties face à la nature et à la bétise humaine.
Ce roman est un chef d'oeuvre de la littérature humoristique. Fable poétique ou peut être roman d'humour écologique, ce livre est difficilement classable. Mais je ne peux que vous conseiller de le lire.
du lièvre? j'en reprendrais bien...
Critique de Mort de peur (Bruxelles, Inscrit le 10 septembre 2004, 47 ans) - 22 octobre 2004
C'est plein d'audace et de retournements, de situations parfois un peu loufoques, mais l'auteur arrive toujours à faire passer la pilule: en rêvant un peu, on peut y croire jusqu'au bout.
Je ne me lasse pas de cet auteur au talent magnifique, qui parfois me donne envie d'aller faire un ptit tour dans le nord.
Délicieux!
Humour et tendresse...
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 19 mai 2004
Un régal ! Après avoir digéré le lièvre, je me suis rué sur les autres ouvrages de Vaatanen disponibles en magasin.
Les derniers publiés en date sont quand même d'un niveau inférieur...
Une deuxième vie, plus belle
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 12 mai 2004
Un magnifique roman, la traversée de l’âme d’un homme, un style clair et empli d’humour, une envie qui nous est donnée d’avoir le courage d’un jour tout laisser pour enfin vivre nos rêves, même si ceux-ci sont douloureux et plus difficiles à vivre qu’ils ne l’étaient lorsqu’ils se contentaient de demeurer dans notre imaginaire.
Un roman à lire d’une traite, le souffle coupé et le cœur battant, fasciné par la beauté des paysages nordiques, ému par la complicité entre un homme et son lièvre, tenté par le grand saut et souriant devant toutes les péripéties qui arrivent à cet homme décidément peu ordinaire.
L'humour à la Finlandaise
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 7 octobre 2003
Un bon roman dont j'ai apprécié l'humour décalé, qui nous entraîne dans un univers pittoresque, virant parfois au tragi-comique pour finir sur une note un peu plus optimiste comme une sorte de pied de nez aux empêcheurs de tourner en rond.
L'humour du récit n'a d'égale que la candeur de Vatanen qui n'hésite pas une seconde à se lancer dans une chasse à l'ours (sous prétexte que ce dernier lui a volé son repas) à travers l'immense étendue désertique du Nord Finlandais en pleine tempête de neige, qui se transforme rapidement en une odyssée rocambolesque. Où le héros comprenant qu'il vient de franchir la frontière avec l'URSS, sans s'être fait arrêter par les gardes frontières soviétiques, fait le constat que "Les ragots sur le rideau de fer étaient en tout cas démentis, pas un seul barbelé ne s'était pris dans ses skis."
Un style d'écriture sans fioriture au service d'une lecture agréable, qui me fera essayer un autre roman de Paasilinna.
Retour à la nature
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 10 février 2003
Cette fable écologique d'un journaliste qui quitte femme et boulot avant de se lancer à la poursuite d'un lièvre égratigne au passage l’administration finlandaise, la bureaucratie, l'armée, les institutions, la police, tout cela d'une manière bon enfant; et notre héros parvient lors de chaque aventure à tirer son épingle du jeu sans se faire trop de mal.
Le suspense est bien présent : lors de chaque péripétie, on tremble pour Vatanen et surtout pour son lièvre, mais l’issue en sera heureuse.
Le lecteur peut dormir sur ses deux oreilles. Ce qui m'a le moins plu et qui tombe un peu comme un cheveu dans la soupe, c'est l'épisode intitulé "la gueule de bois" où le héros, après un coma éthylique, se retrouve "fiancé" à une jolie avocate sans pouvoir se souvenir de leur rencontre... Dommage, je préférais ses randonnées solitaires en compagnie de son lièvre.
Vive Paasilinna !
Critique de Stéphanie (Chevreuse, Inscrite le 12 juillet 2001, 53 ans) - 24 janvier 2002
Forums: Le lièvre de Vatanen
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