J'ai été un peu déçu par ce livre. Avec Mario Puzo, on peut s'attendre au meilleur (Le Parrain et Le Sicilien) et au pire (C'est Idiot de Mourir et le Quatrième K) Je dirais que ce livre se situe entre les deux. La trame principale de l'histoire est très bonne. Le problème est que l'auteur s'attarde à des histoires sans importance et cela a pour effet de ralentir le rythme. On a parfois l'impression que Puzo ne sait pas où il va et que son histoire va dans tous les sens. J'au aussi trouvé le roman un peu trop cynique à mon goût. J'avais l'impression que Puzo avait une vengeance à faire avec le monde du cinéma. Avec le personnage de Cross de Lena, on a l'impression de revoir les personnages typique de l'auteur comme Michael Corleone. La fin du roman fait aussi grandement penser à la fin du Parrain. Je dirais que la fin sauve le livre.

Le dernier parrain c'est le premier livre de Mario Puzo que j'ai lu et depuis je suis totalement accro à son écriture. Il manipule ses personnages (très attachants) à la manière d'un virtuose. Ils ont tous une histoire personnelle profonde et Mario Puzo prend un malin plaisir à croiser leurs destinées tout en douceur. Ce livre, c'est un pur régal!!!

Un des meilleurs livres que j'ai lu.

Une Famille plus puissante que les Corleone, certes, mais plus froide, plus impitoyable, et beaucoup plus précise.

Si le titre anglais ( The Last Don ) est original, le titre français peut porter à confusion, et nous faire croire que ce livre fait partie de la saga Corleone, mais croyez-moi, il n'en est rien, l'intrigue du Dernier Parrain n'aurait pas pu se dérouler avec les Corleone comme acteurs, l'histoire nécessite des personnages trop différents et les situations exigent des personnages nouveaux et mieux adaptés à l'intrigue.

Si les Clericuzio sont moins attachants, les De Lena le sont plus.
Cross De Lena par exemple, on le sent plus comme étant le héros du livre que Don Domenico Clericuzio, qui, à chaque apparition, passe son temps à manger du fromage et des olives et des raisins avec une coupe de vin, conspirant le meurtre d'un fauteur de trouble.

Ce livre explique aussi pourquoi Hollywood nous pond souvent des navets à sensations fortes plutôt que des films intellectuelles.
Avec tout ces bureaucrates qui ne cherchent que le profit, difficile de faire un bon film.
Comme Tomasdesmond l'a si bien expliqué ci dessus, le système d'Hollywood est pourri et corrompu, et Mario Puzo doit en connaitre long. Je ne crois pas qu'il ait blâmé Coppola, mais il a du s'en prendre à Paramount ou la Warner-Brother, Je peux me tromper, mais je crois que c'est à peu près ça.
Bref, de quoi justifier la destruction de Sodome et Gomorrhe.

Le livre ressemble étrangement à un blue print pour un crime parfait, donc, si vous êtes un (copy-cat), SVP évitez de lire, hi hi hi...

Ma cote?
Un gros cinq