Magnus de Sylvie Germain
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Prix Goncourt 2005 des lycéens
Je suis déconcertée après avoir lu ce roman, que j'ai entendu partout qualifié de "très joli", "poétique", "très réussi", et qui a été plébiscité par les jeunes... Personnellement je suis passée largement à côté ! L'histoire pourtant est réellement intéressante, celle de Magnus l'ours en peluche et de son propriétaire, l'enfant aux plusieurs prénoms, nationalités et héritages. On avance petit à petit dans cette histoire, on comprend pas à pas et on attend beaucoup : des révélations finales, des confrontations, des prises de conscience fabuleuses... Mais on reste sur sa faim, tout reste dans la suggestion malgré une solide introspection.
Alors, donc, il était une fois, finalement, un homme malheureux.
Je ne suis pas le bon public !
Les éditions
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Magnus [Texte imprimé], roman Sylvie Germain
de Germain, Sylvie
Albin Michel / LITT.GENERALE
ISBN : 9782226167347 ; 11,90 € ; 01/08/2005 ; 274 p. ; Broché -
Magnus [Texte imprimé] Sylvie Germain
de Germain, Sylvie
Gallimard / Folio
ISBN : 9782070336487 ; 8,60 € ; 07/06/2007 ; 272 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (10)
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Faible
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 1 janvier 2018
Mais qui est-il réellement, d’où vient-il ? Une vie entière ne lui permettra pas de résoudre le mystère de ses origines.
Une construction intéressante, fragmentée comme l’est sa mémoire et son existence. Mais l'écriture est plate, la combinaison du drame personnel sur fond d’Allemagne nazie convenue, la trame un peu simpliste.
Vous pouvez passer votre chemin.
A la fois doux et fort comme un ours
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 29 avril 2014
On ne peut que recommander ce bon roman qui pourrait cependant décevoir soit les adeptes de la rationalité absolue, soit ceux qui veulent que toutes les portes se ferment avant que se clôture un livre.
Un seul défaut tout de même pour moi, ce sont les citations des différents auteurs au cours du roman ; celles-ci, qui sont peut-être censées insuffler des respirations, cassent le rythme ou semblent vouloir légitimer ce qui ne le doit pas.
Histoire d'un homme sans racine
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 8 septembre 2006
Pourquoi une histoire si tourmentée ? Et la fin, qui n’en a pas, est du coup très décevante. On espère un dénuement qui ne vient pas. Les répits de bonheur dans cette vie décrite ne durent pas et c’est toujours la tristesse qui l’emporte, tandis que les interrogations restent.
Dans la lignée des Goncourt des Lycéens
Critique de Marafabian (, Inscrit le 11 août 2006, 51 ans) - 11 août 2006
Ne point se venger !
Critique de Bernadette COUTURIER (, Inscrite le 29 octobre 2004, 72 ans) - 21 mai 2006
Le premier rappelle son enfance auprès de ses "parents" dont l'un est criminel de guerre, le second son parcours en Angleterre chez son oncle Lothar et le troisième son périple au Mexique.
L'auteur nous instruit des premiers orgasmes de ce jeune homme.
L'âme de celui-ci se transpose dans une virtualité déjà vécue et lorsqu'il ferme les yeux il est capable de se créer des situations de délectation visuelles et auditives.
Mais on retiendra que la vengeance peut conduire à une déception ô combien amère !
Bernadette COUTURIER
Faut faire confiance aux lycéens pour le Goncourt !
Critique de Channe01 (, Inscrite le 21 juin 2005, 70 ans) - 3 avril 2006
Là, je savais que je ne serais pas déçue mais je ne pouvais imaginer l’emprise du livre en mon cœur.
Ce livre parle non seulement d’un fait qui a marqué ma propre vie (la découverte de la Shoah et l’interrogation sur l’attitude des adultes qui m’entouraient pendant les faits) mais ce livre parle aussi de l’importance de la lecture sur la vie réelle.
En effet, c’est un livre qui éclaire, illumine, projette son aura sur le mystère de la vie de Magnus.
Les livres, j’y suis attachée comme à des ancres pour m’enraciner en la vie. Vie rêvée, vie réelle, les livres multiplient mes espaces temps. Mes espoirs et mes peines aussi. Les livres ajoutent de l’intensité à ma vie. Ils me font entendre le monde, écouter avec le cœur.
Et là, j’avais le cœur à vif.
EXTRAIT :
« Mais il y a des livres écrits de telle sorte que, parfois, ils font sur certains lecteurs un effet semblable à celui de ces gros coquillages que l’on presse contre son oreille, et soudain on entend la rumeur de son sang mugir en sourdine dans la conque. Le bruit de l’océan, le bruit du vent, le bruit de notre propre cœur. Un bruissement de limbes. Adam a lu ce livre, qui à d’autres ne raconte qu’une histoire étrange , confuse, dont ils ne franchissent pas le seuil, et le livre se sera posé contre son oreille ; Un livre en creux, en douve, en abîme, où une nuée d’échos se sera mise à chuchoter. »
page 107/108
un doudou rêche
Critique de Bertrand-môgendre (ici et là, Inscrit le 9 mars 2006, 69 ans) - 9 mars 2006
Plus tard devenu orphelin, élevé par son oncle, le jeune homme apprend sa vie, goûte la saveur arrière de ses fantômes intimes.
A travers une quête improbable de racines meurtries, la vie de l’homme mûr, ballotte d’un pays à l’autre, construisant son personnage telle une ombre grandissante qui aurait du mal à trouver la lumière.
Une histoire peu banale, cahotante, comme le récit, entrecoupée de quelques morceaux de poésie bien choisis.
Agréable à lire, ce roman soulevant le voile d’un drame, reste une belle manière d’aborder des sujets profonds sans jamais s’y impliquer corps et âme.
Madame Germain aurait peut-être dû arrêter l’errance du personnage en Autriche…
Le parcours d'une vie
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 16 février 2006
Ca faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ce que j'ai ressenti en lisant . Bien longtemps . Trop longtemps . L'histoire est fluide bien écrite, originale , on est transporté dans cet univers ....on est surpris de la tournure des évènements bref on ne s'ennuie pas ...on regrette presque d'être aussi transporté puisqu'on va refermer le livre rapidement (pour ma part je l'ai lu en même pas un jour ) ....Mais une chose est sûre je ne l'oublierai pas de sitôt , et maintenant lorsque je verrai un ours en peluche je l’appellerai Magnus et je me rappellerai ce roman.... magique . J'ai découvert Sylvie Germain par ce livre et une chose est sûre s'ils sont tous comme ça je vais tous les lire !
Qui suis-je?
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 6 février 2006
Notre sujet inconnu s’installe ici et là sur la planète, il apprend plusieurs langues et change de noms à maintes reprises – empruntant même celui de son ourson. « Il marche à la suite des noms en procession, mendiant le sien. » Incapable de se définir lui-même, l’enfant devenu homme subit la déroute, rongé par l’absence d’un soi véritable et cruellement abandonné par le destin, meurtrier de tous les personnages piliers de son entourage.
Il ne s’agit pas ici d’une œuvre conventionnelle. Le texte de « Magnus » est traversé de lyrisme grandiose et de poésie sinistre. Je me suis surpris à relire certains passages absolument magnifiques. D’ailleurs au final, c’est la plume magistrale de Sylvie Germain qui réussit à rescaper ce récit plutôt ordinaire.
recherche identité désespérement
Critique de Jumeirah (, Inscrite le 10 décembre 2005, 72 ans) - 21 janvier 2006
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