Mardi à Puerto-Azucar de Jean-Luc Coatalem

Mardi à Puerto-Azucar de Jean-Luc Coatalem

Catégorie(s) : Littérature => Voyages et aventures

Critiqué par Sahkti, le 15 novembre 2005 (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 51 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (42 984ème position).
Visites : 6 382  (depuis Novembre 2007)

Dernière arnaque?

Puerto-Azúcar est un port ruiné dans lequel il fait cependant bon survivre. Ulysse Rubirosa Junior fait partie de ces gens qui tentent vaille que vaille de s'en sortir mais pas toujours de la plus glorieuse manière. C'est que Rubirosa est un escroc, un arnaqueur notoire spécialisé dans les faux papiers, les ventes de biens qu'il ne possède pas, les bonnes affaires fictives et autres embrouilles qui blousent plus d'un client crédule. Quand ça commence à se corser, notre escroc se dit que ça serait pas mal de mijoter un dernier grand coup, lui permettant de partir très loin, là où on ne le connaît pas. Le naufrage d'une cargaison fictive très bien assurée...

En lisant ce court recueil, j'ai eu plus d'une fois l'impression que Coatalem parlait de quelqu'un qu'il connaît bien, tant le portrait sonne juste, est réaliste et évocateur. Rubirosa est attachant, et pourtant l'auteur ne tente pas de le mettre en valeur, il en parle simplement avec chaleur et c'est bien suffisant. Le lecteur fait corps avec le héros et espère secrètement qu'il va s'en sortir. L'arnaque est ici drôle et souriante, l'écriture de Coatalem toujours aussi généreuse et c'est un récit qui fleure bon le soleil et la mer.

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Rêver et survivre

7 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 6 septembre 2025

Ulysse Rubirosa Junior, massi anti-héros, vit d'expédients dans un port à l'abandon d'Amérique latine. Tout le monde connaît sa nature d'escroc, ses petites combines, mais, comme il arrange la vie des gens, et que tout ce petit monde végète dans la misère, ou presque, il n'y a pas lieu de s'affoler de cet état des lieux, et rêvasser entre deux combines reste encore la moins mauvaises des occupations.
Ce roman court ne marque sans doute pas les esprits, mais divertit bien, par un humour posé. Laissons-nous tenter.

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