Doggy Bag, saison 1 de Philippe Djian
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Vivement la suite !
Doggy Bag, la dernière production de Philippe Djian, n'est pas un roman comme les autres. En 1985, il y a 20 ans déjà, il nous gratifiait de son “37°2 le matin” et devenait en même temps un véritable phénomène littéraire. Roman qui à l'époque, devint un best-seller grâce aussi au film qu'en a tiré Jean-Jacques Beneix et qui d'un coup, dépoussiérait radicalement la littérature du moment. Est-ce par souci de ne pas s'endormir sur ses lauriers (Djian n'a en outre jamais reçu de prix littéraire) ou bien est-ce la volonté de créer une nouvelle forme, celle du feuilleton, calqué sur le modèle des séries télé? En tout cas, bien lui en a pris car c'est bigrement réussi. Inspiré des très respectables séries américaines que sont les “Sopranos” et “Six Feet Under”, Doggy Bag en emprunte tous les codes. Cela va des dialogues à couper au couteau, aux situations qui se succèdent à un rythme inouï (Djian n'hésite pas dans un même paragraphe à passer d'un endroit à un autre au risque d'y perdre son lecteur), en passant par des seconds rôles très soignés. Avec ce roman, Philippe Djian a franchi un cap qu'on était loin d'imaginer il y a même un an, mais que l'on avait déjà entraperçu avec Impureté, son précédent roman, avec la suppression du “je”. On y retrouve néanmoins les thèmes qui lui sont chers, c'est à dire le sexe, les symboles, les éléments naturels et les femmes qui sont le cœur de Doggy Bag. Assurément, les personnages féminins, Edith, Irène, Sonia et Josiane mènent la danse et en en font voir de toutes les couleurs à ces “mâles” complètement laminés après leur passage. Dès lors, Djian nous montre encore une fois qu'il est capable de bouleverser son style et de créer un nouveau genre littéraire, on en redemande et on attend la suite avec impatience (la saison 2 sortira début 2006).
Les éditions
-
Doggy bag [Texte imprimé], roman Philippe Djian
de Djian, Philippe
Julliard
ISBN : 9782260016014 ; 19,50 € ; 23/09/2005 ; 267 p. ; Broché -
Doggy bag [Texte imprimé] Philippe Djian
de Djian, Philippe
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264044938 ; 19,90 € ; 14/02/2007 ; 272 p. ; Poche
Les livres liés
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Le début d'une série!
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 15 janvier 2018
Je recherchais un livre tranquille, intéressant, pas prise de tête pour un sou, histoire de se divertir le soir après une dure journée de labeur et Doggy Bag, dans sa version saison 1, a parfaitement tenu son rôle.
J’y ai retrouvé la patte Djian, peut-être moins intimiste que d’habitude et moins dans le spleen mais la narration plutôt prenante m’a tenu en haleine et c’est tout ce qui m’importe !
Un roman prenant !
J’ai rien compris
Critique de Béatrice (Paris, Inscrite le 7 décembre 2002, - ans) - 31 juillet 2009
Surprise
Critique de Campanule (Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans) - 29 octobre 2008
Je m'arrête là...
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 21 janvier 2008
vivement la suite
Critique de Noma (, Inscrite le 30 juillet 2006, 56 ans) - 2 novembre 2007
Il n'y a pas de temps mort dans l'histoire à tel point que quelquefois on se perd un peu, mais c'est un livre qui se lit très facilement avec l'envie de retrouver les personnages au prochain épisode!
Rien d'exceptionnel
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 2 septembre 2007
Tout d’abord, les personnages m’ont semblé plutôt ennuyants, particulièrement au début. Tous dans la trentaine ou la quarantaine, bien installés dans leur petite vie confortable et plutôt superficielle, il n’y a rien chez eux qui m’ait particulièrement accrochée au départ. J’ai poursuivi ma lecture en attendant l’action, les rebondissements ou encore le suspense qu’on nous promettait partout, mais à l’instar des séries télévisées, l’auteur semble s’être plu à tourner autour du pot et à dévoiler au compte-gouttes les informations sur l’intrigue principale... N’ayant pas accroché au début, je dois avouer m’être plutôt ennuyée dans le lent dévoilement de l’histoire tordue entre Édith et les deux frères, qui est d’ailleurs bien trop tirée par les cheveux à mon goût.
Il y a bien eu certains rebondissements qui m’ont «réveillée» à quelques reprises, mais en général je dois dire que j’ai eu l’impression que l’auteur tournait en rond, que les personnages étaient peu crédibles et que le tout était un peu trop tiré par les cheveux. À la télé, ça va, mais dans un livre, ce n’est peut-être pas tout à fait mon style !
une parfaite sucrerie
Critique de Babsid (La Varenne St Hilaire, Inscrite le 8 mai 2006, 37 ans) - 18 juillet 2007
Djian a l'art et la manière de créer un univers, son univers. Il maitrise son écriture et l'on voit petit à petit les rues, les lieux se dresser autour de nous.
Tout est géré, prévu de A à Z.
Cependant, tout est un peu trop lisse à mon goût. Quant à cette grande catastrophe annoncée, que je tairai, elle me donne un peu l'impression de crier au loup. Et finalement, on se dit: "tout ça pour... ça !".
Brin de déception dans l'air.
En résumé, "Doggy Bag 1" est un peu comme une délicieuse pâtisserie. On passe un très bon moment, tout est parfait, on en redemande.
Mais au final, si l'on y réfléchit bien, ça ne laisse ni traces, ni souvenirs impérissables.
Version states...
Critique de Marafabian (, Inscrit le 11 août 2006, 51 ans) - 26 août 2006
Bien vite la suite
Critique de Clop (, Inscrite le 15 juillet 2005, 40 ans) - 9 août 2006
J'ai hâte de lire la suite en espérant qu'elle soit tout aussi mouvementée.
Descendant du roman feuilleton???
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 8 juin 2006
Construit et présenté à la manière des séries télés, le lecteur entre de suite dans le vif du sujet. Hommes + Femmes = sexe.
La première page nous indique quelques informations sur les personnages, et ce n'est pas du luxe. Au départ, il faut s'accrocher pour ne pas confondre tout ce petit monde, mais petit à petit, on se familiarise avec le cadre de l'histoire. On passe d'une séquence à l'autre, comme on passe d'un paragraphe à l'autre. Le lecteur n'a pas le temps de s'endormir ou de s'ennuyer. L'écriture est vive et claire. Le visionnage mental est aisé.
L'histoire tourne autour de deux frères, propriétaires d'un magasin d'auto. Une femme revient après 20 ans d'absence. On comprend qu'un drame s'est joué entre les 3 comparses alors qu'ils entraient à peine dans le monde adulte. Mais tout au long de l'histoire, une part de mystère, d'ombre, est maintenue sur le pourquoi du comment.
J'avais bien noté la référence à six feet under (voir la critique de Jpoix27) et j'ai souri en revoyant dans les traits d'Irène, ceux de Ruth, la mère Fischer.
J'ai assez apprécié ce livre et je pense très bientôt me plonger dans le second tome.
Ce livre se lit très vite, grâce à son rythme soutenu qui donne envie d'avancer et d'en savoir toujours plus... et pourquoi pas découvrir d'autres titres de cet auteur, que je ne connaissais jusqu'à présent que de nom et de réputation.
jusqu'où ça va aller?
Critique de Grass (montréal, Inscrit le 29 août 2004, 47 ans) - 6 mai 2006
Cette nouvelle approche de Djian lui permet d'aller encore plus loin dans l'intériorité de ses personnages. Et qui dit "personnages de Djian" sous-entend "problèmes à l'horizon". Je ne veux même pas savoir à quoi ressemblerait un livre de Djian où les personnages seraient sains d'esprit. Quand on entre dans Djian, on sait qu'on s'enfonce dans la vie des gens à problèmes, et c'est là toute la beauté de cet auteur, on n'a pas idée quelles conneries ses personnages sont près de faire. Et cette formule de livre/télésérie nous balance dans des rebondissements qui donnent parfois le frisson, des dialogues incisifs et des chassés-croisés qu'on imagine n'être que le début, considérant qu'il reste encore deux saisons.
Cette première saison se termine sur une sorte de conclusion, certes, on sent que certaines choses sont ou réglées ou sur le point de l'être, mais à savoir qu'il en reste encore deux autres comme ça, on avale sa salive et on dit "vas-y mon salaud, montre-moi que je n'ai encore rien vu."
Curieux de lire la suite
Critique de Lucien2006 (velizy, Inscrit le 16 février 2006, 54 ans) - 4 mars 2006
Je ne peux pas dire que j'ai adoré , la mort du fils de Josiane est-elle utile ? Toujours ce côté dramatique qui passe mal dans un livre un peu "libertin" on se souviendra de Betty dans 37 2° qui se crève un oeil...
Je me suis pris au livre vers la fin , où je l'ai dévoré en une seule traite , tout la vérité nous tombe dessus et cela fait du bien
Ah, oui !...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 29 décembre 2005
Mais quand même un petit résumé, puisqu’il n’y en a pas dans la critique. Les deux frères Sollens tiennent un garage Mercedes dans une ville de province. David et Marc vivent chez leur mère abandonnée par son mari il y a dix ans environs. Débarque soudain Edith, très jolie femme mais, surtout, terriblement sensuelle. Nous comprenons vite qu’elle est partie depuis vingt ans, époque à laquelle elle a littéralement foutu le bordel dans la famille Sollens en étant amoureuse des deux frères et s’étant généreusement donnée aux deux aussi. Il s’en est suivi une bagarre homérique entre les deux et celle-ci n’a pris fin qu’après son départ.
Ce retour achève la mère des deux garçons, Irène Sollens, qui se dit que tout va recommencer. En outre, elle revient avec une fille de vingt ans, Sonia.
A vous de découvrir la suite qui en vaut vraiment la peine.
Je reviens donc à ma première ligne.
Oui, on peut vraiment dire que Djian a réussi quelque chose. Cette écriture nous bouscule et nous perd de temps à autres, mais nous rattrape toujours. Elle est vive, incisive, directe, elle vous happe et vous maintient prisonnier.
Oui, on dirait une succession de petits tableaux comme Josée Dayan l’a fait pour sa nouvelle version des « Rois maudits » Par moment nous sommes paumés mais il suffira de quelques lignes… Ces coupures donnent de la vie au récit, on dirait qu’elles l’accélèrent. Bref, cela me semble très actuel et réussi, à défaut peut-être, de ne pas être neuf, mais j’aurais tendance à dire que oui. C’est la première fois que je lis un texte écrit ainsi et j’aime assez, même si je ne demande pas qu’ils soient tous écrits comme cela.
Oui, il y a du sexe !… Et c’est peu dire !… Peut-être qu’il n’est pas toujours utile, il dérange parfois un rien, mais bon Dieu qu’il est vivant !… Ici, les hommes sont totalement sur les rotules et nous pourrions croire que les femmes n’en feront plus qu’une bouchée. Et pourtant… C’est Edith qui pense : « Un peu plus tôt, elle mordait encore la taie d’oreiller pour ne pas raconter n’importe quoi pendant qu’elle jouissait sans vergogne avec la bave au menton. Mais comment parler de liberté, dans ces conditions ? Comment se sentir libre de ses choix, libre d’agir en toute indépendance quand la main d’un homme exerce de pareils ravages et vous prive de votre libre arbitre ? »
Qui perd, qui gagne ?… Et faut-il un vainqueur ?
En tout cas, je vous le conseille et je lirai les deux livres qui suivront celui-ci !
Forums: Doggy Bag, saison 1
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