p.140 :
J'ai bien fait aussi de ne pas lâcher le roman, je me plais à suivre les découvertes de Maalouf sur sa famille.
Quelques passages tout de même où je décroche ...
J'ai bien fait aussi de ne pas lâcher le roman, je me plais à suivre les découvertes de Maalouf sur sa famille.
Quelques passages tout de même où je décroche ...
Au delà de l'histoire de ses aïeux ; une leçon d'Histoire de cette région qui a subit de lourds bouleversements avec les retentissements qui nous connaissons aujourd'hui .
On est vraiment entre l'introspection et le souhait de faire passer des messages par le biais de l'histoire de sa région et de sa famille: sur l'importance de l'éducation, les dangers de la religion, le doutes permanents qui assaillent les hommes...
Et en effet, il y a de très nbx jolis passages!
Je devrais avoir le temps ce soir d'en mettre quelques-uns, j'en suis à la page 200 environ!
@Frunny: p.400, sacré lecteur!!!
P 80.(au milieu de "longitudes")
Oui je sais je lambine un peu...mais il faut dire que hier j'ai regardé plus que longuement la photo de la couverture, en y cherchant Soussène. Il décrit une photo d'un déjeuner sur l'herbe donc je me suis dit que c'était celle la, mais je ne trouve pas cette arrière grand-mère avec un chapeau trop grand, une tête plate, qui éclate de rire.
Mais après j'ai été prise dans ma contemplation :-)
Sinon j'aime vraiment beaucoup.
Certes c'est un peu décousu, pas linéaire, avec des digressions, des retours en arrière, mais je trouve justement que ça exprime bien le chemin sinueux qu'emprunte l'auteur en essayant de reconstituer les pans de son histoire.
Et je suis convaincue que, tout comme lui, plus le lecteur avancera, plus il y verra clair et sera vraiment" dans l'histoire" (à tous les sens du terme)
ce que vous écrivez ne semble pas me démentir....
Je reviens quand j'ai quand même avancé un peu plus.
Et bravo à Frunny, si je suis la tortue, il est sans conteste le lièvre de cette lecture commune! :-)
Oui je sais je lambine un peu...mais il faut dire que hier j'ai regardé plus que longuement la photo de la couverture, en y cherchant Soussène. Il décrit une photo d'un déjeuner sur l'herbe donc je me suis dit que c'était celle la, mais je ne trouve pas cette arrière grand-mère avec un chapeau trop grand, une tête plate, qui éclate de rire.
Mais après j'ai été prise dans ma contemplation :-)
Sinon j'aime vraiment beaucoup.
Certes c'est un peu décousu, pas linéaire, avec des digressions, des retours en arrière, mais je trouve justement que ça exprime bien le chemin sinueux qu'emprunte l'auteur en essayant de reconstituer les pans de son histoire.
Et je suis convaincue que, tout comme lui, plus le lecteur avancera, plus il y verra clair et sera vraiment" dans l'histoire" (à tous les sens du terme)
ce que vous écrivez ne semble pas me démentir....
Je reviens quand j'ai quand même avancé un peu plus.
Et bravo à Frunny, si je suis la tortue, il est sans conteste le lièvre de cette lecture commune! :-)
Le "Il" renvoie bien sûr à l'auteur. Ma phrase n'est pas très claire.
Je suis une tortue aussi : p130
L'aventure en vaut la peine!
L'aventure en vaut la peine!
Je trouve cet exercice assez sympathique même si les " retours " sur le fil ne sont pas très nombreux .
Ah mais ca c'est parce que tu lis si vite Frunny !! Toi et quelques autres, je ne sais pas comment vous faites pour etre deja si avances dans le bouquin!! En regle generale, je suis une lectrice assez lente, mais en ce moment le quotidien est frenetique et je suis heureuse quand je parviens a lire 10 pages le soir...
En tout cas je persevere, meme ceux qui etaient dubitatifs au debut finissent par apprecier, c'est bon signe :-))
Aux "tortues": pas de concours ici :-) prenez votre temps et surtout profitez du voyage!
page 238
Fini la partie « Lumières »
Je découvre moi aussi comme Nymphette, les événements historiques et politiques qui ont fait de cette partie du monde, une région déchirée par les conflits religieux, ethniques et combien ont pu être déçus des hommes comme Botros.
« On a trop souvent tendance à rapprocher les deux attitudes, et à considérer que le nationalisme est une forme accentuée du patriotisme. En ce temps là - et sans doute à d'autres époques aussi - la vérité était tout autre: le nationalisme était exactement le contraire du patriotisme. Les patriotes rêvaient d'un Empire où coexisteraient des peuples multiples... unis par leur commune volonté de bâtir une vaste patrie moderne. Les nationalistes, eux rêvaient de domination totale quand ils appartenaient à l'ethnie majoritaire; l'Orient misérable d'aujourd'hui est le monstre né de leurs rêves conjugués. »
A noter un fragment de « l'Arbre » à la page 483 qui peut être utile pour situer tous les ancêtres de l'auteur si l'on a fait une pause un peu trop longue...
Sissi, à mon avis, la photo de couverture correspond à la description d'une photo prise à l'automne 1913 et décrite page 220.
Fini la partie « Lumières »
Je découvre moi aussi comme Nymphette, les événements historiques et politiques qui ont fait de cette partie du monde, une région déchirée par les conflits religieux, ethniques et combien ont pu être déçus des hommes comme Botros.
« On a trop souvent tendance à rapprocher les deux attitudes, et à considérer que le nationalisme est une forme accentuée du patriotisme. En ce temps là - et sans doute à d'autres époques aussi - la vérité était tout autre: le nationalisme était exactement le contraire du patriotisme. Les patriotes rêvaient d'un Empire où coexisteraient des peuples multiples... unis par leur commune volonté de bâtir une vaste patrie moderne. Les nationalistes, eux rêvaient de domination totale quand ils appartenaient à l'ethnie majoritaire; l'Orient misérable d'aujourd'hui est le monstre né de leurs rêves conjugués. »
A noter un fragment de « l'Arbre » à la page 483 qui peut être utile pour situer tous les ancêtres de l'auteur si l'on a fait une pause un peu trop longue...
Sissi, à mon avis, la photo de couverture correspond à la description d'une photo prise à l'automne 1913 et décrite page 220.
à propos de l'éducation, p.123 :
"[...] on retrouve Botros "directeur des études arabes", titre qui s'étalera fièrement en ces années-là, dans une belle calligraphie, sur tous ces cahiers.
Cette fierté peut paraître excessive à ceux qui vivent, de nos jours, en de spays où les écoles s'élèvent à chaque coin de rue, où tous les enfants sont censés les fréquenter, et où les enseignants et les directeurs d'étude sont innombrables. En raison de cette banalisation, et aussi en raison de cette distorsion dans l'échelle des valeurs qui nous fait dédaigner les activités socialement utiles au profit des activités pécuniairement rentables, l'enseignement a beaucoup perdu de son prestige"
"[...] on retrouve Botros "directeur des études arabes", titre qui s'étalera fièrement en ces années-là, dans une belle calligraphie, sur tous ces cahiers.
Cette fierté peut paraître excessive à ceux qui vivent, de nos jours, en de spays où les écoles s'élèvent à chaque coin de rue, où tous les enfants sont censés les fréquenter, et où les enseignants et les directeurs d'étude sont innombrables. En raison de cette banalisation, et aussi en raison de cette distorsion dans l'échelle des valeurs qui nous fait dédaigner les activités socialement utiles au profit des activités pécuniairement rentables, l'enseignement a beaucoup perdu de son prestige"
à propos de l'éducation, p.123 :
Moi aussi j'avais relevé ce passage avec l'importance de l'enseignement et le respect des enseignants et de leurs savoirs.
(Un peu de nostalgie ;-)
FINI !!!
Alors ; pour commencer un GRAND merci à Nymphette pour l'idée de cette lecture commune.
Pour le choix de l'ouvrage .
Pour m'avoir invité à persévérer ou abandonner .
Pour m'avoir encourager dans ma lecture avide .
Car... oui , elle fut avide !
Bizarrement , j'ai failli tout lâcher aux alentours de la 100 ième page , craignant un lent et ennuyeux égrenage des aïeux .
Heureusement , pour moi , j'ai continué et je m'en félicite car c'est un excellent ouvrage .
L'Histoire ( avec un grand H ) prends le pas sur la simple description de la famille .Mais surtout , l'intelligence d'une famille qui se transmet de génération en génération .
Amin Maalouf est un maître des belles phrases .
Encore MERCI Nymphette et soyez nombreux et réguliers à vous exprimer sur ce fil ; je vais vous lire et intervenir.
@ Sissi : non , tu n'es pas une tortue... j'ai simplement eu l'opportunité ( en terme de temps ) de pouvoir lire abondamment ces derniers jours mais ce n'est pas ma vitesse de croisière habituelle !
Bonne soirée à tous !
Alors ; pour commencer un GRAND merci à Nymphette pour l'idée de cette lecture commune.
Pour le choix de l'ouvrage .
Pour m'avoir invité à persévérer ou abandonner .
Pour m'avoir encourager dans ma lecture avide .
Car... oui , elle fut avide !
Bizarrement , j'ai failli tout lâcher aux alentours de la 100 ième page , craignant un lent et ennuyeux égrenage des aïeux .
Heureusement , pour moi , j'ai continué et je m'en félicite car c'est un excellent ouvrage .
L'Histoire ( avec un grand H ) prends le pas sur la simple description de la famille .Mais surtout , l'intelligence d'une famille qui se transmet de génération en génération .
Amin Maalouf est un maître des belles phrases .
Encore MERCI Nymphette et soyez nombreux et réguliers à vous exprimer sur ce fil ; je vais vous lire et intervenir.
@ Sissi : non , tu n'es pas une tortue... j'ai simplement eu l'opportunité ( en terme de temps ) de pouvoir lire abondamment ces derniers jours mais ce n'est pas ma vitesse de croisière habituelle !
Bonne soirée à tous !
Sissi, à mon avis, la photo de couverture correspond à la description d'une photo prise à l'automne 1913 et décrite page 220.
La vérité de la photo de couverture est révélée vers la fin du livre .
Sissi, à mon avis, la photo de couverture correspond à la description d'une photo prise à l'automne 1913 et décrite page 220.
La vérité de la photo de couverture est révélée vers la fin du livre .
Quel suspense!
Je suis contente: un lecteur heureux!
2 petits conseils pour ceux qui sont " en plein dedans " :
-> profitez ( lecture lente ) de la partie ou l'auteur se rend à Cuba ( La Havane ) sur les traces de Gebrayel.Les descriptions de la ville , de ses habitants , des us et coutumes sont... prenantes .
-> détachez vous de l'idée de reconstituer ( et/ou de pouvoir suivre ) un pseudo arbre généalogique.... c'est inutile car le roman est centré sur les Botros et Gebrayel. Connaitre la position des autres est très accessoire à la bonne compréhension du livre.
Bonne lecture et faites remontez vos sensations !
-> profitez ( lecture lente ) de la partie ou l'auteur se rend à Cuba ( La Havane ) sur les traces de Gebrayel.Les descriptions de la ville , de ses habitants , des us et coutumes sont... prenantes .
-> détachez vous de l'idée de reconstituer ( et/ou de pouvoir suivre ) un pseudo arbre généalogique.... c'est inutile car le roman est centré sur les Botros et Gebrayel. Connaitre la position des autres est très accessoire à la bonne compréhension du livre.
Bonne lecture et faites remontez vos sensations !
J'aime vraiment les petites anecdotes sur les différentes "rencontres amoureuses" & demandes en mariage: drôles et tendres. Elles racontent une époque où les mariages se décidaient entre les parents avec malgré tout un certain respect des femmes: on leur laissait la possibilité de valider le choix paternel... Mariages de raison d'un autre âge mais qui ont donné naissance à de bien grandes familles!
Quelle rapidité Frunny !
p.192 :
Je me rends compte que j'ai tendance à préférer les passages où se trouvent les nombreux extraits de lettres et les commentaires qu'en fait l'auteur.
J'ai terminé la section "Lumières"
p.192 :
Je me rends compte que j'ai tendance à préférer les passages où se trouvent les nombreux extraits de lettres et les commentaires qu'en fait l'auteur.
J'ai terminé la section "Lumières"
Frunny, je viens de me rendre compte que tu t'étais arrêté il y a deux jours en arrière à la même page que moi ce soir et que tu avais écrit "ça commence à me saouler sérieusement !"
Pour être honnête c'est ce que je ressens à ce stade de la lecture ! Mais vu ton enthousiasme actuel cela m'incite à continuer !
Pour être honnête c'est ce que je ressens à ce stade de la lecture ! Mais vu ton enthousiasme actuel cela m'incite à continuer !
p. 192 également
Entre le bisaïeul qui émigre sur un coup de tête avec toute sa famille, l'oncle qui dissimule sa fortune pour ménager son effet, les enseignants qui se reconvertissent dans le ver à soie ou la plantation de tabac... on ne s'ennuie pas.
Un peu agacé quand l'auteur écrit qu'il a des scoops mais qu'il les garde pour plus tard. :-p
Botros est touchant avec ses grands discours, ses scrupules et ses interrogations, mais je commence à m’inquiéter un peu pour lui.
Entre le bisaïeul qui émigre sur un coup de tête avec toute sa famille, l'oncle qui dissimule sa fortune pour ménager son effet, les enseignants qui se reconvertissent dans le ver à soie ou la plantation de tabac... on ne s'ennuie pas.
Un peu agacé quand l'auteur écrit qu'il a des scoops mais qu'il les garde pour plus tard. :-p
Botros est touchant avec ses grands discours, ses scrupules et ses interrogations, mais je commence à m’inquiéter un peu pour lui.
Botros est touchant avec ses grands discours, ses scrupules et ses interrogations, mais je commence à m’inquiéter un peu pour lui.
Moi, c'est plutôt Gebrayel qui m'amuse: quel flambeur!
Botros est touchant avec ses grands discours, ses scrupules et ses interrogations, mais je commence à m’inquiéter un peu pour lui.ou mégalo plutôt!
Moi, c'est plutôt Gebrayel qui m'amuse: quel flambeur!
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