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Face à la foule en délire qui me presse de répondre à l’une ou l’autre des questions posées, je suis obligé de m’exécuter.
Personne ne s’étonnera du fait qu’on a tendance à trouver son partenaire dans un milieu socio-culturel connu. On « trouve une homogamie particulièrement marquée, de + 0.9 environ, pour la religion, l’appartenance ethnique, le statut socio-économique, les opinions politiques et l’âge ».
Dans le domaine physique aussi (taille, corpulence, couleur des cheveux, etc) les partenaires ont tendance à se ressembler. Dans d’autres domaines physiques, ils ont plutôt tendance à ne pas se ressembler : le sexe par exemple (c’est malin…).
Le coefficient de corrélation est de +0.9 pour la religion (ou, plus exactement, le degré de pratique religieuse), mais il est parfois assez élevé aussi pour certaines caractéristiques physiques. C’est là que l’auteur cite le +0.61 (que de précision !) pour la longueur du majeur ! Et de se lancer – après un détour par Desmond Morris, le lobule de l’oreille (lui aussi très « sexe »), la largeur du nez et l’espace entre les yeux – dans une argumentation qui lui permet de tirer par les cheveux la longueur des doigts (alors que d’ordinaire, ce sont les doigts qui tirent les cheveux…). Il en ressort que les doigts seraient des marqueurs de fertilité et que nous serions aptes à évaluer cela inconsciemment.
A propos de doigts, l’auteur nous fait remarquer qu’il existe une différence entre la main droite masculine et la main droite féminine. Ce n’est pas absolu bien sûr, mais souvent l’annulaire masculin est nettement plus long que l’index, alors que ce n’est pas le cas chez la femme.
L’idée selon laquelle nous nous choisirions pour compenser nos handicaps réciproques (l’alliance de l’aveugle et du paralytique, mais en moins caricatural, au niveau des gènes) est repoussée comme passée de mode et non vérifiée (sans doute que Schopenhauer n’est pas au courant des développements les plus récents ; ça n’aide pas toujours d’être mort).
Cela dit, qu’on se choisisse pour la ressemblance ou la dissemblance génétique, cela revient au même sur un point capital : nos choix amoureux échappent en grande partie à notre conscience et sont affaire de chimie et d’instinct.
Tant que j’y suis, et puisque je suis de toute façon trop long, je ne résiste pas à l’envie de décrire cette expérience assez connue. Des jeunes femmes sont priées de humeur des T-shirts portées par des jeunes hommes inconnus (on les a payées pour se faire ? Je ne sais pas) et on leur demande de choisir celui qu’elles préfèrent. Résultat ? Elles choisissent le plus souvent les types assez éloignés d’elles sur le plan génétique (on dira « évitement de l’inceste » ?) sauf si elles prennent la pilule ou qu’elles sont enceintes (sur le plan hormonal, ça se vaut…), auquel cas elles optent pour les plus proches génétiquement (on dira « choix de sécurité » ?).
Bon, je ne suis pas sûr que tout ça est en béton. Mais le bouquin est bourré d’hypothèses qui partent en tous sens quitte à parfois se rentrer un peu dedans. Tonique.
Personne ne s’étonnera du fait qu’on a tendance à trouver son partenaire dans un milieu socio-culturel connu. On « trouve une homogamie particulièrement marquée, de + 0.9 environ, pour la religion, l’appartenance ethnique, le statut socio-économique, les opinions politiques et l’âge ».
Dans le domaine physique aussi (taille, corpulence, couleur des cheveux, etc) les partenaires ont tendance à se ressembler. Dans d’autres domaines physiques, ils ont plutôt tendance à ne pas se ressembler : le sexe par exemple (c’est malin…).
Le coefficient de corrélation est de +0.9 pour la religion (ou, plus exactement, le degré de pratique religieuse), mais il est parfois assez élevé aussi pour certaines caractéristiques physiques. C’est là que l’auteur cite le +0.61 (que de précision !) pour la longueur du majeur ! Et de se lancer – après un détour par Desmond Morris, le lobule de l’oreille (lui aussi très « sexe »), la largeur du nez et l’espace entre les yeux – dans une argumentation qui lui permet de tirer par les cheveux la longueur des doigts (alors que d’ordinaire, ce sont les doigts qui tirent les cheveux…). Il en ressort que les doigts seraient des marqueurs de fertilité et que nous serions aptes à évaluer cela inconsciemment.
A propos de doigts, l’auteur nous fait remarquer qu’il existe une différence entre la main droite masculine et la main droite féminine. Ce n’est pas absolu bien sûr, mais souvent l’annulaire masculin est nettement plus long que l’index, alors que ce n’est pas le cas chez la femme.
L’idée selon laquelle nous nous choisirions pour compenser nos handicaps réciproques (l’alliance de l’aveugle et du paralytique, mais en moins caricatural, au niveau des gènes) est repoussée comme passée de mode et non vérifiée (sans doute que Schopenhauer n’est pas au courant des développements les plus récents ; ça n’aide pas toujours d’être mort).
Cela dit, qu’on se choisisse pour la ressemblance ou la dissemblance génétique, cela revient au même sur un point capital : nos choix amoureux échappent en grande partie à notre conscience et sont affaire de chimie et d’instinct.
Tant que j’y suis, et puisque je suis de toute façon trop long, je ne résiste pas à l’envie de décrire cette expérience assez connue. Des jeunes femmes sont priées de humeur des T-shirts portées par des jeunes hommes inconnus (on les a payées pour se faire ? Je ne sais pas) et on leur demande de choisir celui qu’elles préfèrent. Résultat ? Elles choisissent le plus souvent les types assez éloignés d’elles sur le plan génétique (on dira « évitement de l’inceste » ?) sauf si elles prennent la pilule ou qu’elles sont enceintes (sur le plan hormonal, ça se vaut…), auquel cas elles optent pour les plus proches génétiquement (on dira « choix de sécurité » ?).
Bon, je ne suis pas sûr que tout ça est en béton. Mais le bouquin est bourré d’hypothèses qui partent en tous sens quitte à parfois se rentrer un peu dedans. Tonique.
Evidemment Shopenhauer ne pouvait pas savoir ces derniers dévelopements. Mais ce n'est pas grave, ça marche toujours.
Ce qu'il disait c'est que, en cas de refus par la personne aimée ou d'attirance non réciproque, on pouvait se consoler en se disant que c'est uniquement une affaire d'imperfections physiques qui ne s'annulent pas. Maintenant on tentera de se consoler en disant que c'est une question de longueur de doigts ou d'odeur...
Moyennement convaincu quand même, mais reste la lecture tonique, et puis si ça peut aider à trouver l'âme soeur ...
Ce qu'il disait c'est que, en cas de refus par la personne aimée ou d'attirance non réciproque, on pouvait se consoler en se disant que c'est uniquement une affaire d'imperfections physiques qui ne s'annulent pas. Maintenant on tentera de se consoler en disant que c'est une question de longueur de doigts ou d'odeur...
Moyennement convaincu quand même, mais reste la lecture tonique, et puis si ça peut aider à trouver l'âme soeur ...
Zut, j’ai raté la foule en délire qui te sommait de répondre, cher Bolcho.
Moi, j’ai tout faux, je fais partie de ce 1 % qui :
1. n’a pas trouvé le partenaire dans un milieu socioculturel connu
2. n’a pas un partenaire appartenant à la même religion
3. n’a pas un partenaire de la même appartenance ethnique
4. n’a pas un partenaire du même statut socio-économique
5. n’a pas un partenaire qui partage les mêmes opinions politiques
6. n’a pas un partenaire d’un âge sensiblement identique
7. n’a pas un partenaire qui me ressemble dans le domaine physique (taille, couleur des cheveux… pour la corpulence, je serais assez d’accord.)
8. n’a pas un partenaire dont la longueur des doigts est sensiblement la même
9. n’a pas un partenaire dont les oreilles sont du même type (je m’abstiendrais d’affirmer qui les a grandes et décollées ou petites et finement ourlées.)
10. n’a pas un partenaire dont le nez a les mêmes caractéristiques (l’un a un nez long et pour ceux qui me connaissent, j’ai un petit nez retroussé)
Et avec cette histoire de nez, ceux qui ont cru que mon partenaire était africain, ont tout faux..
Bon je m’aperçois que je dois être passée de mode, puisqu’à mon avis, inconsciemment nous nous sommes choisis pour compenser nos handicaps réciproques.
Heureusement Bolcho que tu dis plus loin qu’on se choisit (aussi !!) pour quelque chose qui échappe à notre conscience et qui est affaire de chimie et d’instinct. Bref plus aucune théorie ne tient.
Je trouve très instructive cette histoire de T-shirt masculin que les femmes doivent choisir et cette damnée pilule qui vient tout chambouler…Je comprends à présent que c’est l’absence de pilule qui m’a porté vers un homme aussi dissemblable génétiquement. Rien n’est venu altérer la nature. Ah ! Que je me félicite d’être écolo ! L’écologie a de beaux jours devant elle !!
Moi, j’ai tout faux, je fais partie de ce 1 % qui :
1. n’a pas trouvé le partenaire dans un milieu socioculturel connu
2. n’a pas un partenaire appartenant à la même religion
3. n’a pas un partenaire de la même appartenance ethnique
4. n’a pas un partenaire du même statut socio-économique
5. n’a pas un partenaire qui partage les mêmes opinions politiques
6. n’a pas un partenaire d’un âge sensiblement identique
7. n’a pas un partenaire qui me ressemble dans le domaine physique (taille, couleur des cheveux… pour la corpulence, je serais assez d’accord.)
8. n’a pas un partenaire dont la longueur des doigts est sensiblement la même
9. n’a pas un partenaire dont les oreilles sont du même type (je m’abstiendrais d’affirmer qui les a grandes et décollées ou petites et finement ourlées.)
10. n’a pas un partenaire dont le nez a les mêmes caractéristiques (l’un a un nez long et pour ceux qui me connaissent, j’ai un petit nez retroussé)
Et avec cette histoire de nez, ceux qui ont cru que mon partenaire était africain, ont tout faux..
Bon je m’aperçois que je dois être passée de mode, puisqu’à mon avis, inconsciemment nous nous sommes choisis pour compenser nos handicaps réciproques.
Heureusement Bolcho que tu dis plus loin qu’on se choisit (aussi !!) pour quelque chose qui échappe à notre conscience et qui est affaire de chimie et d’instinct. Bref plus aucune théorie ne tient.
Je trouve très instructive cette histoire de T-shirt masculin que les femmes doivent choisir et cette damnée pilule qui vient tout chambouler…Je comprends à présent que c’est l’absence de pilule qui m’a porté vers un homme aussi dissemblable génétiquement. Rien n’est venu altérer la nature. Ah ! Que je me félicite d’être écolo ! L’écologie a de beaux jours devant elle !!
Darius, comme quoi il n'y a pas de règles dans la rencontre de l'âme soeur.
Même si je m'écarte un peu des bonobonos, la critique de Fée Carabine sur A. de Botton me suscite à mon tour quelques réflexions.
Tout d'abord a propos de l'alchimie qui se fait lors de la rencontre (et finalement je veux bien croire qu'instinctivement on regarde la longueur des doigts de l'autre dans le process): je crois beaucoup à l'idée de Jung selon laquelle le coup de foudre est la projection de son anima pour l'homme ou de l'animus pour la femme sur un autre qui ne sert que de réceptacle.
Et là je repense à Carson McCullers, qui exprime cela magnifiquement en parlant d'un immense amour qui someille en nous et qui demande à être réveillé. C'est dans la balade du café triste:
"Il y a celui qui aime et celui qui est aimé, et ce sont deux univers différents. Celui qui est aimé ne sert souvent qu'à réveiller une immense force d'amour qui dormait jusque-là au fond du coeur de celui qui aime. En général celui qui aime en est conscient. Il sait que son amour restera solitaire. Qu'il l'entraînera peu à peu vers une solitude nouvelle, plus étrange encore, et de le savoir le déchire".
Vision un peu pessimiste mais moi qui, comme nous tous j'imagine, ait connu les deux cas je ne peux pas m'empêcher de partager cette vision.
Même si je m'écarte un peu des bonobonos, la critique de Fée Carabine sur A. de Botton me suscite à mon tour quelques réflexions.
Tout d'abord a propos de l'alchimie qui se fait lors de la rencontre (et finalement je veux bien croire qu'instinctivement on regarde la longueur des doigts de l'autre dans le process): je crois beaucoup à l'idée de Jung selon laquelle le coup de foudre est la projection de son anima pour l'homme ou de l'animus pour la femme sur un autre qui ne sert que de réceptacle.
Et là je repense à Carson McCullers, qui exprime cela magnifiquement en parlant d'un immense amour qui someille en nous et qui demande à être réveillé. C'est dans la balade du café triste:
"Il y a celui qui aime et celui qui est aimé, et ce sont deux univers différents. Celui qui est aimé ne sert souvent qu'à réveiller une immense force d'amour qui dormait jusque-là au fond du coeur de celui qui aime. En général celui qui aime en est conscient. Il sait que son amour restera solitaire. Qu'il l'entraînera peu à peu vers une solitude nouvelle, plus étrange encore, et de le savoir le déchire".
Vision un peu pessimiste mais moi qui, comme nous tous j'imagine, ait connu les deux cas je ne peux pas m'empêcher de partager cette vision.
Et là je repense à Carson McCullers, qui exprime cela magnifiquement en parlant d'un immense amour qui someille en nous et qui demande à être réveillé. C'est dans la balade du café triste:
"Il y a celui qui aime et celui qui est aimé, et ce sont deux univers différents. Celui qui est aimé ne sert souvent qu'à réveiller une immense force d'amour qui dormait jusque-là au fond du coeur de celui qui aime. En général celui qui aime en est conscient. Il sait que son amour restera solitaire. Qu'il l'entraînera peu à peu vers une solitude nouvelle, plus étrange encore, et de le savoir le déchire".
Vision un peu pessimiste mais moi qui, comme nous tous j'imagine, ait connu les deux cas je ne peux pas m'empêcher de partager cette vision.
Je dois dire que cette "force d'amour endormie" dont parle Carson McCullers, est complètement absente du livre d'A de Botton. Ce dernier réussit l'exploit un peu bizarre de nous proposer un livre sur l'amour, dont l'émotion est absente. L'histoire d'amour qu'il nous raconte n'est que prétexte à développements philosophiques, abordés sur un mode franchement cérébral... Je trouve d'ailleurs assez surprenant le choix de présenter "Petite philosophie de l'amour" comme un roman plutôt que comme un essai...
La vision de Carson McCullers me touche beaucoup plus, et "la Ballade du café triste" est un livre qui m'a marquée, contrairement au livre d'A. de Botton. J'hésitais d'ailleurs à en faire la critique, mais il me semble que cela peut compléter le livre dont nous parlait Bolcho, et que lire ce que quelques grands noms de la philosophie ont pu penser de l'amour présentait un certain intérêt... Pour ceux que le sujet intéresse et qui ont envie de quelques heures de divertissement qui ne soit pas stupide, sans plus...
Bon je prends le risque de passer pour un moralisateur :-).
Un auteur qui m'a fortement impressionné et qui gagne a être connu est Paul Diel (un psychologue). J'ai critiqué deux de ses livres mais je n'ai jamais eu le courage de critiquer son ouvrage de référence "Psychologie de la motivation" qui est assez indigeste mais combien enrichissant.
A propos de la pulsion sexuelle, il écrit ceci (comme toujours avec lui il faut s'accrocher et relire deux ou trois fois le texte) :
"Dans le domaine de la pulsion sexuelle, la projection du désir sensé consiste à pouvoir choisir le partenaire essentiellement complémentaire. La sûreté instinctive du choix est compromise et détruite par l'exaltation de l'imagination qui fait de la jouissance sexuelle un moyen de distraction. Le choix idéal n'est jamais entièrement réalisable, et l'acceptation consiste à n'exiger, pas plus du partenaire que de soi-même, l'impossible perfection, à tolérer mutuellement les imperfections, à pouvoir maintenir, à travers les complications de la vie journalière, le choix du partenaire, à pouvoir vivre dans une union d'âme qui n'est pas moins puissance fécondatrice et créatrice que l'union corporelle, à pouvoir se polariser sexuellement, s'aimanter, former avec l'être complémentaire une unité suprapersonnelle, et aboutir ainsi à la création non seulement corporelle de l'enfant, mais à la procréation complète, qui inclut la formation de l'âme et de l'esprit de l'enfant par l'éducation.".
(Paul Diel, "Psychologie de la motivation", p. 257).
Un auteur qui m'a fortement impressionné et qui gagne a être connu est Paul Diel (un psychologue). J'ai critiqué deux de ses livres mais je n'ai jamais eu le courage de critiquer son ouvrage de référence "Psychologie de la motivation" qui est assez indigeste mais combien enrichissant.
A propos de la pulsion sexuelle, il écrit ceci (comme toujours avec lui il faut s'accrocher et relire deux ou trois fois le texte) :
"Dans le domaine de la pulsion sexuelle, la projection du désir sensé consiste à pouvoir choisir le partenaire essentiellement complémentaire. La sûreté instinctive du choix est compromise et détruite par l'exaltation de l'imagination qui fait de la jouissance sexuelle un moyen de distraction. Le choix idéal n'est jamais entièrement réalisable, et l'acceptation consiste à n'exiger, pas plus du partenaire que de soi-même, l'impossible perfection, à tolérer mutuellement les imperfections, à pouvoir maintenir, à travers les complications de la vie journalière, le choix du partenaire, à pouvoir vivre dans une union d'âme qui n'est pas moins puissance fécondatrice et créatrice que l'union corporelle, à pouvoir se polariser sexuellement, s'aimanter, former avec l'être complémentaire une unité suprapersonnelle, et aboutir ainsi à la création non seulement corporelle de l'enfant, mais à la procréation complète, qui inclut la formation de l'âme et de l'esprit de l'enfant par l'éducation.".
(Paul Diel, "Psychologie de la motivation", p. 257).
Dans le "Globe and mail" du week end dernier, j'ai lu un article traitant de la durée fatidique à partir de laquelle les couples commencent à se défaire. J'en étais restée aux 7 ans de mariage, mais à en croire une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Aarhus (Danemark), cette durée fatidique serait plutôt de 2 ans.
L'auteur de l'article continue en illustrant son propos par des témoignages prélevés dans la population de Toronto, dont celui de "Lucy": "It's like a really fast marriage cycle, there's the infatuation, the obsession, honeymoon phase, then the dust settles, the rose-coloured glasses disappear and the next thing you now you're in a routine, spending tons of time together and starting to feel a bit crowded. I do sort feel like two years is the perfect amount of time to get to know someone and enjoy them, and when that time is up, it just seems like the right time to move on. It's done."
"Lucy" n'a manifestement pas lu Paul Diel ;-).
Et je dois dire qu'en comparaison de la vision "fast food" de la relation amoureuse qui est donnée dans cet article, je trouve la vision de Paul Diel rafraîchissante, même s'il est vrai que j'ai dû lire son texte plusieurs fois pour le comprendre ;-).
L'auteur de l'article continue en illustrant son propos par des témoignages prélevés dans la population de Toronto, dont celui de "Lucy": "It's like a really fast marriage cycle, there's the infatuation, the obsession, honeymoon phase, then the dust settles, the rose-coloured glasses disappear and the next thing you now you're in a routine, spending tons of time together and starting to feel a bit crowded. I do sort feel like two years is the perfect amount of time to get to know someone and enjoy them, and when that time is up, it just seems like the right time to move on. It's done."
"Lucy" n'a manifestement pas lu Paul Diel ;-).
Et je dois dire qu'en comparaison de la vision "fast food" de la relation amoureuse qui est donnée dans cet article, je trouve la vision de Paul Diel rafraîchissante, même s'il est vrai que j'ai dû lire son texte plusieurs fois pour le comprendre ;-).
"Lucy" n'a manifestement pas lu Paul Diel ;-).
Et je dois dire qu'en comparaison de la vision "fast food" de la relation amoureuse qui est donnée dans cet article, je trouve la vision de Paul Diel rafraîchissante, même s'il est vrai que j'ai dû lire son texte plusieurs fois pour le comprendre ;-).
Oui Paul Diel n'est pas digeste, c'est dommage. Il y a un petit livre d'une certaine Sedar "A la découverte de soi-même" qui résume très bien la pensée de Diel et qui a l'avantage d'être plus lisible. Je voudrais le critiquer mais je n'aurais pas le temps de le relire avant mon départ.
A propos de la vision fast food : j'ai été à Las Vegas il y a deux ans pour le boulot, et j'avais vu des "drive-through wedding chapels".. c'est dire que là-bas on se marrie en drive-in. Effarant !
Evidemment Las Vegas c'est carricatural de l'amérique (enfin j'espère pour eux), je veux croire que le Canada est différent.
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