Quand le Néerlandais pavoise, il ne le fait jamais sous les couleurs nationales qui sont, comme vous le savez tous le bleu, le blanc et le rouge, comme en France, mais dans l’autre sens, longitudinalement, il le fait toujours en orange, du teeshirt au couvre-chef en passant par les bannières et les banderoles. Vous savez tous également que l’orange est la couleur de la famille d’Orange-Nassau qui règne sur le pays depuis un bout de temps déjà. Mais ce que vous ne savez peut-être pas c’est que ces couleurs sont celles de notre bonne ville d’Orange dans la vallée du Rhône. Mais, comment ont-elles pu atterrir aux Pays –Bas et devenir l’emblème de cette nation ?
En juillet dernier (2009 ?), cette question a quelque peu titillé les méninges de deux lecteurs assidus des forums de Critiqueslibres.com qui ont mis en commun leur savoir et leur curiosité pour essayer d’élucider ce petit problème historique et d’occuper leur temps libre. Et c’est ainsi qu’avec mon ami bruxellois, Michel, nous avons décidé d’écrire ce petit bout d’histoire à l’usage de tous les curieux et amateurs de ce type de questions gratuites. Pour ce faire, j’ai pris l’histoire par son commencement à Orange et Michel l’a pris par l’autre bout en Hollande et ainsi nous devions nous rejoindre sur un champ de bataille dans l’Est de la France, mais nous vous en dirons plus quand le moment sera venu.
Pour moi, cette histoire a commencé il y a un bout de temps déjà, quand j’étais encore à l’université, vers le début des années soixante-dix, alors que je me noyais dans des manuscrits pour essayer d’en tirer un sujet digne de la maîtrise que je souhaitais présenter à mes professeurs. Comme je déchiffrais une chronique locale, j’ai pu apprendre que Jean de Chalon-Arlay III avait épousé Marie de Baux (probablement des Baux de Provence, j’en suis convaincu depuis ma dernière visite au site des Baux de Provence) fille de Raymond V Prince d’Orange. C’est donc à cette époque, à la fin du XIV° siècle, que le titre de Prince d’Orange à échu dans l’apanage de la famille de Chalon-Arlay qui était une importante famille de la noblesse comtoise. Elle possédait de vastes domaines dans la Comté de Bourgogne, actuelle Franche-Comté, et notamment des intérêts conséquents dans les mines de sel de Salins qui étaient d’un rapport très lucratif à cette époque. Ceux qui le souhaiteraient, peuvent encore visiter la plus importante de ces salines qui produit toujours de l’eau salée pour épandre sur les routes verglacées en hiver. Cette famille, dont le premier ancêtre connu, du moins de moi, est Jean de Chalon l’Antique, né en 1190 et mort en 1267, qui porte le nom d’un charmant village jurassien qu’il a donné au célèbre vin de Château-Chalon, très renommé pour sa conservation presque illimitée et qui se commercialise en bouteilles de soixante-trois centilitres seulement, le clavelin, car il faut bien laisser la part des anges. En effet, ce vin est vieilli au moins sept ans en fûts de chêne et les anges en soutirent une certaine partie au cours de ce long vieillissement.
Mais, il serait céans de revenir à nos moutons ou plutôt à nos princes. Donc à la mort de Jean III, en 1418, le titre échoit à Louis de Chalon-Arlay III qui épouse en première noce Jeanne de Montbéliard dont il aura un fils Guillaume de Chalon (tient déjà un Guillaume dans la famille, et ce n’est qu’un début !), né en 1415, qui épousera à son tour Catherine de Bretagne avec laquelle il aura un descendant, Jean de Chalon-Arlay IV (encore un Prince Jean !) qui décède en 1502. Mais là, je vais laisser la parole à mon ami qui redescend l’arbre généalogique des Princes d’Orange et que je vois déjà poindre à l’horizon du champ de bataille de Saint Dizier, là où le dernier descendant de la famille de Chalon-Arlay à porter le titre de Prince d’Orange, René de Chalon perdit celui-ci et la vie en 1544. Mais sa mère Claude de Chalon avait épousé un Stathouder de Hollande, Zélande et Frise … mais là, je ne suis plus compétent et je laisse Michel prendre la suite de ce récit en nous décrivant le chemin qu’il a accomplit depuis qu’il a quitté la bonne reine Beatrix.
En espérant que cette publication réveille mon équipier pour qu’il poursuive cette histoire de prince en couleur.
En juillet dernier (2009 ?), cette question a quelque peu titillé les méninges de deux lecteurs assidus des forums de Critiqueslibres.com qui ont mis en commun leur savoir et leur curiosité pour essayer d’élucider ce petit problème historique et d’occuper leur temps libre. Et c’est ainsi qu’avec mon ami bruxellois, Michel, nous avons décidé d’écrire ce petit bout d’histoire à l’usage de tous les curieux et amateurs de ce type de questions gratuites. Pour ce faire, j’ai pris l’histoire par son commencement à Orange et Michel l’a pris par l’autre bout en Hollande et ainsi nous devions nous rejoindre sur un champ de bataille dans l’Est de la France, mais nous vous en dirons plus quand le moment sera venu.
Pour moi, cette histoire a commencé il y a un bout de temps déjà, quand j’étais encore à l’université, vers le début des années soixante-dix, alors que je me noyais dans des manuscrits pour essayer d’en tirer un sujet digne de la maîtrise que je souhaitais présenter à mes professeurs. Comme je déchiffrais une chronique locale, j’ai pu apprendre que Jean de Chalon-Arlay III avait épousé Marie de Baux (probablement des Baux de Provence, j’en suis convaincu depuis ma dernière visite au site des Baux de Provence) fille de Raymond V Prince d’Orange. C’est donc à cette époque, à la fin du XIV° siècle, que le titre de Prince d’Orange à échu dans l’apanage de la famille de Chalon-Arlay qui était une importante famille de la noblesse comtoise. Elle possédait de vastes domaines dans la Comté de Bourgogne, actuelle Franche-Comté, et notamment des intérêts conséquents dans les mines de sel de Salins qui étaient d’un rapport très lucratif à cette époque. Ceux qui le souhaiteraient, peuvent encore visiter la plus importante de ces salines qui produit toujours de l’eau salée pour épandre sur les routes verglacées en hiver. Cette famille, dont le premier ancêtre connu, du moins de moi, est Jean de Chalon l’Antique, né en 1190 et mort en 1267, qui porte le nom d’un charmant village jurassien qu’il a donné au célèbre vin de Château-Chalon, très renommé pour sa conservation presque illimitée et qui se commercialise en bouteilles de soixante-trois centilitres seulement, le clavelin, car il faut bien laisser la part des anges. En effet, ce vin est vieilli au moins sept ans en fûts de chêne et les anges en soutirent une certaine partie au cours de ce long vieillissement.
Mais, il serait céans de revenir à nos moutons ou plutôt à nos princes. Donc à la mort de Jean III, en 1418, le titre échoit à Louis de Chalon-Arlay III qui épouse en première noce Jeanne de Montbéliard dont il aura un fils Guillaume de Chalon (tient déjà un Guillaume dans la famille, et ce n’est qu’un début !), né en 1415, qui épousera à son tour Catherine de Bretagne avec laquelle il aura un descendant, Jean de Chalon-Arlay IV (encore un Prince Jean !) qui décède en 1502. Mais là, je vais laisser la parole à mon ami qui redescend l’arbre généalogique des Princes d’Orange et que je vois déjà poindre à l’horizon du champ de bataille de Saint Dizier, là où le dernier descendant de la famille de Chalon-Arlay à porter le titre de Prince d’Orange, René de Chalon perdit celui-ci et la vie en 1544. Mais sa mère Claude de Chalon avait épousé un Stathouder de Hollande, Zélande et Frise … mais là, je ne suis plus compétent et je laisse Michel prendre la suite de ce récit en nous décrivant le chemin qu’il a accomplit depuis qu’il a quitté la bonne reine Beatrix.
En espérant que cette publication réveille mon équipier pour qu’il poursuive cette histoire de prince en couleur.
Je te lirai avec impatience demain.
D'autant que je suis curieuse puisqu'il s'agit du Prince Guillame Nassau d'Orange. Roi des Hollandais, il régnait aussi sur la Belgique jusqu'à ce qu'éclate la révolution Belge.
C'est aussi l'histoire de "mon pays" donc ça m'intéresse.
D'autant que je suis curieuse puisqu'il s'agit du Prince Guillame Nassau d'Orange. Roi des Hollandais, il régnait aussi sur la Belgique jusqu'à ce qu'éclate la révolution Belge.
C'est aussi l'histoire de "mon pays" donc ça m'intéresse.
Passionnant , j'attends la suite avec impatience!
Je vais secouer Mich' à la FLB, je devrais bien le rencontrer autour d'un moules-frites.
Très intéressant effectivement !
Je vais enfin savoir pourquoi je dois me parer d'orange les jours de match, les Pays-Bas étant une des deux équipes que je supporte haut et fort au Football !!!
Je vais enfin savoir pourquoi je dois me parer d'orange les jours de match, les Pays-Bas étant une des deux équipes que je supporte haut et fort au Football !!!
Excellent, passionnant, Dbz. C’est comme ça qu’on aime l’histoire.
Maintenant, rendez-vous en 1502 avec Mich. pour la suite…
En attendant je me précipite goûter un clavelin… (Tout ce qu’on fait grâce à l’histoire !)
Je le boirai avec ma belle-mère à ta santé.
Tiens, sais-tu quelle langue on parlait en Lotharingie ? QuelleS langueS, plutôt.
Nos amis Flamands sont persuadés qu’on parlerait le flamand, aujourd’hui, jusqu’en Franche-Comté. Ils ne s’en remettent pas…
;-))
Maintenant, rendez-vous en 1502 avec Mich. pour la suite…
En attendant je me précipite goûter un clavelin… (Tout ce qu’on fait grâce à l’histoire !)
Je le boirai avec ma belle-mère à ta santé.
Tiens, sais-tu quelle langue on parlait en Lotharingie ? QuelleS langueS, plutôt.
Nos amis Flamands sont persuadés qu’on parlerait le flamand, aujourd’hui, jusqu’en Franche-Comté. Ils ne s’en remettent pas…
;-))
Intéressant...
Mais to much dates and names for me (trop de dates et de noms pour moi, je m'emmêle là dedans).
N'empêche quelle remarquable initiative de "reconquérir" l'Histoire! J'admire le boulot.
Mais to much dates and names for me (trop de dates et de noms pour moi, je m'emmêle là dedans).
N'empêche quelle remarquable initiative de "reconquérir" l'Histoire! J'admire le boulot.
Histoire, Histoire ... J'essaie d'imaginer la tête d'un "états-unien" lambda si on lui traduisait ce texte. Pour un fou qu'il prendrait notre bon Débézed et plus encore ceux qui s'y intéressent. C'est clivant l'Histoire. Surtout pour ceux qui n'en ont pas.
Bon, nous on en a (on espère aussi avoir un avenir ...). N'empêche que bien que n'étant pas "états-unien", j'ai du mal à accrocher. Autant la géographie me passionne, autant l'Histoire pure et dure ... moins.
Peut-être effectivement ce texte de Débézed fera-t-il sortir du bois le Micharlemagne, animal des plus farouche par les temps qui courent.
Bon, nous on en a (on espère aussi avoir un avenir ...). N'empêche que bien que n'étant pas "états-unien", j'ai du mal à accrocher. Autant la géographie me passionne, autant l'Histoire pure et dure ... moins.
Peut-être effectivement ce texte de Débézed fera-t-il sortir du bois le Micharlemagne, animal des plus farouche par les temps qui courent.
Très intéressante histoire que celle de la famille d'Orange... Le titre existe depuis plus longtemps encore puisqu'il apparaît sous le règne de Frédéric Ier Barberousse vers 1170 ! Le comte Bertrand d'Orange devient Prince. Il y eu même déjà 2 Guillaume à cette époque... Guillaume 1er Prince d'Orange et seigneur de Baux en 1180, puis Guillaume II... il y aura ensuite une succession de Raymond jusqu'à ce que l'apanage tombe dans l'escarcelle des Chalon-Arlay par mariage... Guillaume 1er (le Taciturne) "hérite" du titre le 15 juillet 1544... et la famille deviendra Orange-Nassau à partir de Guillaume II... Mais laissons le soin à Mich' de nous le raconter !!!!
Très juste Patman, je n'ai étudié la partie provençale de cette histoire mais j'en ai eu un aperçu en visitant les Baux l'an dernier. Effectivement ce titre se perpétue depuis près d'un millénaire maintenant et ça me fait toujours sourire de voir les Hollandais pavoiser aux couleurs de la ville d'Orange.
Tistou, l'histoire sous cette forme n'est qu'anecdotique, il faut l'envisager au sens "braudelien" du terme, l'explication des événements par l'évolution des différents paramètres qui constituent notre vie : l'économie, le climat, l'innovation technologique, l'évolution de la pensée, etc., etc. Et, ça c'est beaucoup plus intéressant car on peut anticiper l'avenir en analysant attentivement notre environnement.
Tistou, l'histoire sous cette forme n'est qu'anecdotique, il faut l'envisager au sens "braudelien" du terme, l'explication des événements par l'évolution des différents paramètres qui constituent notre vie : l'économie, le climat, l'innovation technologique, l'évolution de la pensée, etc., etc. Et, ça c'est beaucoup plus intéressant car on peut anticiper l'avenir en analysant attentivement notre environnement.
Tiens, sais-tu quelle langue on parlait en Lotharingie ? QuelleS langueS, plutôt.
Nos amis Flamands sont persuadés qu’on parlerait le flamand, aujourd’hui, jusqu’en Franche-Comté. Ils ne s’en remettent pas…
;-))
Au XIII°/XIV° on parlait le français dans toute l'Europe même en Angleterre où la Louve de France (Isabelle la soeur de PHilippe le Bel a régné un certain temps), sans oublier que les Anglais étaient, eux, souvent en France, apanage d'Aliénor oblige, celle d'Aquitaine pas la nôtre qui est désormais d'Aquitaine, elle aussi.
Mais ce vieux français cohabitait avec une multitude de langues, dialectes, patois et idiomes locaux. C'était le globish de l'époque.
Une chose est certaine, on n'a jamais parlé le flamand en Franche-Comté.
Ils se trompent... le cujus regio ejus religio ne fonctionne pas pour les langues. Le souverain peut être un Moldo-Valaque, la population va parler la langue... des mères locales. Ainsi les Normands envahisseurs et pillards ont-ils été dissous (car il n'y avait que des mâles dans leurs bandes) par les Francs/Français (aucune trace linguistique scandinave de nos jours, à part peut-être les suffixes en "ec"), tout comme les princes normands, après 1066 (Hastings) n'ont pas transformé la langue des Anglais, bien que la noblesse ait persisté un temps à parler le français.
Tiens, sais-tu quelle langue on parlait en Lotharingie ? QuelleS langueS, plutôt.
Nos amis Flamands sont persuadés qu’on parlerait le flamand, aujourd’hui, jusqu’en Franche-Comté. Ils ne s’en remettent pas…
;-))
J'ajouterai un autre contre-exemple, parmi cent autres : François-Joseph Ier de Habsbourg (à propos, la Comté a été aussi territoire des Habsbourg !) s'adressait, dans tous les actes administratifs à ses sujets en... 13 langues différentes et personne n'a jamais songé à faire parler uniquement l'allemand aux sujets de l'Empire. Le nationalisme ethno-linguistique est une vérole héritée du XIXe siècle, qui a voulu copier le terme français de "nation" (concept uniquement politique à l'origine : est citoyen quiconque accepte les lois de la République, peu importe sa langue, et pour cause, car 10% seulement des Français parlaient le français en 1789).
. Le nationalisme ethno-linguistique est une vérole héritée du XIXe siècle, .
C’est très vrai ! Un peuple, une langue, un territoire est un slogan complètement ringard. Même en Union soviétique les langues locales sont restées d’application et il y avait quatre ou cinq alphabets différents.
Je crois qu’autrefois, avant l’instruction obligatoire, quand les gens ne savaient pas écrire, les langues n’étaient pas un obstacle à la vie en commun. Elles s’apprenaient beaucoup plus facilement.
Dans l’ancienne Principauté de Liège, qui a duré jusqu ‘à la fin du XVIIIème, on parlait indifféremment le wallon, le français, le flamand et l’allemand. Les textes officiels étaient écrits, suivant le Prince-Évêque, dans une de ces langues et aussi en latin.
Dans les confessionnaux de la cathédrale Saint-Lambert à Liège, nous raconte l’Histoire, on entendait les confessions des repentants, quelle que soit leur langue, sans aucune difficulté.
Mais il est aussi très probable que la langue était le signe d’une appartenance à une classe sociale. Finalement, je crois qu’on a peu d’information sur le sujet.
(à propos, la Comté a été aussi territoire des Habsbourg !)
Et Besançon était même une ville d'empire (jusqu'à la conquête de Louis XIV) relevant directement de l'empereur, un statut obtenu par la noblesse locale pour éviter la domination des Ducs de Bourgogne qui mirent tout de même le nez dans les affaires locales en réprimant le soulèvement de 1451. Le mariage de Maximilien avec l'héritière de Bourgogne mit rapidement fin à cet épisode bourguignon.
Impressionnant.
Une question qui me taraude de puis longtemps (je devrais peut-être demander à Google) Qu'est-ce que cet Orange-là à à voir (si à voir il y a ) avec le comté d'Orange, près de L.A., aux USA ?
Une question qui me taraude de puis longtemps (je devrais peut-être demander à Google) Qu'est-ce que cet Orange-là à à voir (si à voir il y a ) avec le comté d'Orange, près de L.A., aux USA ?
Et l'Etat libre d'Orange en Afrique du Sud ?
Impressionnant.
Une question qui me taraude de puis longtemps (je devrais peut-être demander à Google) Qu'est-ce que cet Orange-là à à voir (si à voir il y a ) avec le comté d'Orange, près de L.A., aux USA ?
Et l'Etat libre d'Orange en Afrique du Sud ?
Vraisemblablement peuplés au départ par des colons hollandais : c'est certain en tout cas pour l'Afrique du sud, les "Boers" (paysans, en flamand) ayant colonisé le pays avant les Anglais. Lesquels, avec Guillaume III d'Orange-Nassau obtinrent la plupart de leurs libertés politiques grâce à...une invasion conduite par le même, à la tête d'une armée de Néerlandais, d'Allemands et de Français protestants. Mais ce fut le seul "Orange" à y régner. Ensuite on passa aux Allemands, avec les Saxe-Cobourg.
Les Anglais, si fiers de leurs particularités et la bouche en cul de poule dès qu'il s'agit de leur fierté nationale, oublient un peu qu'ils se sont prostitués un peu à n'importe qui pour arriver à leurs fins. Mais ce n'est plus une histoire d'Oranges.
Pour l'Afrique du Sud c'est en effet très clair, il pourrait en être de même en Californie où des petits groupes de Néerlandais se sont implantés aussi comme un peu partout en Amérique. Dans certains romans américains on parle de temps en temps d'un village hollandais, mais je ne sais rien de plus précis.
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