Peguy, tu ne peux affirmer comme ça qu'elle possède un don, ça à l'air acquis pour toi! Elle voit des choses qui sont dans sa tête, elle en est persuadée, c'est tout; elle est malade Péguy même si elle te parait normale. Cet état est connu en psychiatrie alors, oui, je suis d'accors avec Radestsky, toute la famille en consultation! C'est sûrement trop tard pour les parents, mais pour la petite il y a peut-être un espoir...Conseille-lui de se faire aider par ce service à l'école c'est déjà un premier pas...Bon courage!
Peut-être que de lui dire de voir un psy n'est pas l'approche la plus délicate, mais tu pourrais demander de l'aide, des spécialistes qui pourraient te dire quoi faire.
a l'air
d'accord
d'accord
De la façon dont tu en parles, moi je dirais plus qu'elle cherche de l'attention et qu'elle ne déteste pas tant de "voir" "ces fantômes". À ta place, je ne gaspillerais pas d'énergie à chercher de l'aide, je ne crois pas qu'elle en veuille.
D'accord, c'est vrai que je ne la connais que depuis deux ans.
Mais elle ne fait jamais rien dans ce genre. Elle est trop sobre, humble, austère parfois.
Quand je l'ai rencontrée, c'est moi qui l'ai remarquée, elle était toute seule au fond de la cour. Je suis allée vers elle.
Ces choses, ça avait l'air de l'horrifier, on lisait implicitement de la terreur dans son regard.
ET puis, quand elle était petite, elle a vu un démon, un espèce de
bélier aux yeux rouges sang et il possédait trois cornes.
Il l'a regardée droit dans les yeux, lui renvoyait un sourire mauvais vengeur, s'est infiltré sous la porte de ces parents. A partir de ce jour, son père a changé de comportement, il était très agressif, violent, battait la mère.
Sinon, une cape rouge serait descendue du grenier. Elle croyait àdes hallucinations.
Puis elle a tout raconté à ses parents. Sa mère l'a insctrite sur le champ au cathéchisme pour congédier ces esprits dans leur monde. Son père lui a expliqué que c'était de famille, rien de plus normal en Papouaisie. Il lui expliqué que ces esprits revenaient pour des raisons bien précises et qu'il fallait les chasser en étant très chrétien.
Peut-être que c'est un processus de défense, si ses parents sont violents et tout aussi irrationnels.
Peguy, tu ne peux affirmer comme ça qu'elle possède un don, ça à l'air acquis pour toi! Elle voit des choses qui sont dans sa tête, elle en est persuadée, c'est tout; elle est malade Péguy même si elle te parait normale. Cet état est connu en psychiatrie alors, oui, je suis d'accors avec Radestsky, toute la famille en consultation! C'est sûrement trop tard pour les parents, mais pour la petite il y a peut-être un espoir...Conseille-lui de se faire aider par ce service à l'école c'est déjà un premier pas...Bon courage!
Mais il y a juste du côté de son père qu'ils voyent les esprits (il est papou). Dans la famille, seulement elle et son père les voyent.
Sa mère est belge, ne voit rien du tout et son frère n'est pas au courant des ''visions'' de son père, sa grand-mère paternelle etsa soeur.
Peut-être que c'est un processus de défense, si ses parents sont violents et tout aussi irrationnels.
Seulement son père pète un câble, et tapes tout le monde. Sa mère est une femme très gentille qui souhaite que sa fille ait de bons points à l'école (super ambition,noon...)
Toi qu'est-ce que tu en penses? J'imagine que tu as peur de perdre son amitié. Est-ce que tu as peur de la confronter, de dire ce que tu penses? À moins que tu y crois aussi?
Péguy, comme la cellule familiale, du fait des superstitions que tu évoques, ne fait que renforcer ses craintes et son mal-être, tu peux tu simplement lui faire comprendre qu'il existe au sein de l'établissement une personne qui l'écoutera et tiendra compte de sa souffrance. C'est aussi simple que ça.
Sa mère est belge, ne voit rien du tout
:-)))))))))
Toi qu'est-ce que tu en penses? J'imagine que tu as peur de perdre son amitié. Est-ce que tu as peur de la confronter, de dire ce que tu penses? À moins que tu y crois aussi?
Moi, justement, je ne sais plus quoi penser. Je n'ai pas envie de me faire marcher sur les pieds mais elle avait l'air tellement sincère. Tu as sans doute raison, j'ai trop peur de la perdre, sans doute.
Je ne suis pas vraiment sûre du fait si j'y crois ou pas. Mon avis est partagé.
Péguy, comme la cellule familiale, du fait des superstitions que tu évoques, ne fait que renforcer ses craintes et son mal-être, tu peux tu simplement lui faire comprendre qu'il existe au sein de l'établissement une personne qui l'écoutera et tiendra compte de sa souffrance. C'est aussi simple que ça.
Tu crois? J'ai trop peur (comme elle très fragile) que ce soit une grande délillusion pour elle.
Cet état est connu en psychiatrie alors, oui, je suis d'accors avec Radestsky, toute la famille en consultation! C'est sûrement trop tard pour les parents, mais pour la petite il y a peut-être un espoir...Conseille-lui de se faire aider par ce service à l'école c'est déjà un premier pas...Bon courage!
Vraiment?
C'est pscychologique, une hallucination collective peut-être?
En tout cas, merci d'avoir consacré un peu de vos précieux temps pour mon amie qui vous est inconnue, ça me vas droit au coeur.
Merci aussi de vos réponses qui ont été très construcitves pour moi.
Merci aussi de vos réponses qui ont été très construcitves pour moi.
Peguy,
toute personne victime d'hallucinations est persuadée de la réalité de ses visions. Avec ce que tu décris : pendus, morts, fantômes et diables ..... et la réponse maternelle par un catholicisme effrénée : on a tous les mythes !
Tous les Papous ne sont pas visionnaires ! S'abriter derrrière un héritage culturel peut être (inconsciemment) pratique.....
Le frère parait échappé au délire collectif : pourquoi ne pas en parler avec lui, justement ?
Et pour ton amie, afin de ne pas l'effaroucher, pourquoi ne pas lui proposer un psy , en lui disant que c'est pour éliminer la pathologie hallucinatoire ? (après, c'est le boulot du psy ..., pas le tien)
Pour moi, ton amie est malade : hallu ou besoin pathologique d'être reconnue. Elle besoin d'aide.
A toi de voir si mes propositions te conviennent !
Bonne chance à vous deux .....
toute personne victime d'hallucinations est persuadée de la réalité de ses visions. Avec ce que tu décris : pendus, morts, fantômes et diables ..... et la réponse maternelle par un catholicisme effrénée : on a tous les mythes !
Tous les Papous ne sont pas visionnaires ! S'abriter derrrière un héritage culturel peut être (inconsciemment) pratique.....
Le frère parait échappé au délire collectif : pourquoi ne pas en parler avec lui, justement ?
Et pour ton amie, afin de ne pas l'effaroucher, pourquoi ne pas lui proposer un psy , en lui disant que c'est pour éliminer la pathologie hallucinatoire ? (après, c'est le boulot du psy ..., pas le tien)
Pour moi, ton amie est malade : hallu ou besoin pathologique d'être reconnue. Elle besoin d'aide.
A toi de voir si mes propositions te conviennent !
Bonne chance à vous deux .....
Hallucination collective, je ne crois pas. Je crois surtout que cette fille a véçu dans la supertition, sûrement encouragé par le père et aussi subi de la violence familiale (physique ou psychologique) et que c'est comme un mécanisme de défense maintenant pour elle, qu'elle ait vraiment des hallucinations ou que c'est pour attirer l'attention à cause de sa détresse.
Je ne crois pas que tu l'aiderais en entrant dans son monde, je te suggérerais de te garder une petite réserve et à défaut de la contredire, si tu as trop peur (de perdre son amitié ou que ca empire la situation avec sa famille), au moins de ne pas l'encourager dans son trip.
Comme Palorel dit, à un moment propice, tu pourrais lui dire qu'à l'école il aurait quelqu'un qui serait prêt à l'écouter dans la confidentialité.
Fait comme tu le sens.
J'imagine que c'est une charge sur tes épaules, comme quand un ami te dit qu'il est suicidaire et que tu ne sais pas quoi faire et peut-être que c'est une des raisons pour laquelle tu es venu nous en parler.
Si c'est trop dur pour toi, peut-être que d'en parler toi-même à des spécialistes à ton école pourrait t'aider.
Je ne crois pas que tu l'aiderais en entrant dans son monde, je te suggérerais de te garder une petite réserve et à défaut de la contredire, si tu as trop peur (de perdre son amitié ou que ca empire la situation avec sa famille), au moins de ne pas l'encourager dans son trip.
Comme Palorel dit, à un moment propice, tu pourrais lui dire qu'à l'école il aurait quelqu'un qui serait prêt à l'écouter dans la confidentialité.
Fait comme tu le sens.
J'imagine que c'est une charge sur tes épaules, comme quand un ami te dit qu'il est suicidaire et que tu ne sais pas quoi faire et peut-être que c'est une des raisons pour laquelle tu es venu nous en parler.
Si c'est trop dur pour toi, peut-être que d'en parler toi-même à des spécialistes à ton école pourrait t'aider.
Peguy, si je décrypte tes messages successifs, ta copine a l'un de ses parents qui n'est pas européen. Africain ? Asiatique ? Sud-Américain ? Qoui qu'il en soit, je fais le rapprochement avec la thérapeutique jungienne (Karl-Gustav Jung) et plus encore avec celle de Marie-Louise von Franz
http://fr.wikipedia.org/wiki/…
Le centre de la réflexion de Jung porte sur les archétypes, ou visions archétypiques se rapportant à des cultures le plus souvent très anciennes. Son hypothèse, très controversée, pose la permanence de certains schèmas archétypiques propres à une culture donnée, au-delà de la transmission orale ou écrite, c'est à dire qu'une part de cette culture serait transmise à l'insu de ses protagonistes et ferait partie de l'inné. Je ne tranche pas. Mais je répète : c'est du ressort de la psychanalyse. Il y a d'excellents praticiens ; il ne faut pas s'en remettre au premier venu, car là comme pour d'autres domaines de la médecine (gastro, pneumo, etc.), il existe plusieurs approches. A distance, on ne peut pas t'aider plus.
http://fr.wikipedia.org/wiki/…
Le centre de la réflexion de Jung porte sur les archétypes, ou visions archétypiques se rapportant à des cultures le plus souvent très anciennes. Son hypothèse, très controversée, pose la permanence de certains schèmas archétypiques propres à une culture donnée, au-delà de la transmission orale ou écrite, c'est à dire qu'une part de cette culture serait transmise à l'insu de ses protagonistes et ferait partie de l'inné. Je ne tranche pas. Mais je répète : c'est du ressort de la psychanalyse. Il y a d'excellents praticiens ; il ne faut pas s'en remettre au premier venu, car là comme pour d'autres domaines de la médecine (gastro, pneumo, etc.), il existe plusieurs approches. A distance, on ne peut pas t'aider plus.
Sa mère est belge, ne voit rien du toutC'est sûr, un papa papou et une mère belge, ça aide pas.. :o(
:-)))))))))
Si c'est trop dur pour toi, peut-être que d'en parler toi-même à des spécialistes à ton école pourrait t'aider.C'est une bonne idée pour toi, Péguy, la proposition de Nance. Tu pourrais essayer d'en parler à quelqu'un de l'encadrement de l'école, en qui tu as bien confiance..
Sa mère est belge, ne voit rien du tout
:-)))))))))
Ah ! si elle était Alsacienne, évidemment…
;-))
Il faudrait peut-être aussi jeter un oeil sur les consommations familiales, notamment de produits en provenance du pays.
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