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Ce petit livre de nouvelles, c'est un petit peu comme la chanson de Jacques Brel....Nous sommes conquis, émus et nous ne l'oublions pas.
« Les vieux ne meurent pas ils s’endorment un jour et dorment trop longtemps – Et l’autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère – Cela n’importe pas, celui des deux qui reste là se retrouve en enfer ».
Les sept nouvelles présentées prennent en compte des situations différentes mais tellement proches, c'est l'abandon, la solitude, la dégradation lente et inexorable, crainte par les proches, bien entendu mais aussi et surtout par l'intéressé qui se sent inutile ... pourtant !?
Le trait est parfois rude mais tellement vrai et chaque histoire se termine par une « chute » parfois étonnante. Le lecteur sent que l'auteure a beaucoup de tendresse pour ces vieilles personnes, qu'elles soient seules chez elles, dans une maison de retraite ou à « battre la campagne » comme on dit.
Si certains enfants ne font que passer à la va vite pour voir leur grand mère avant de repartir, si d'autres ne voient pas la grande souffrance de papi dans cette « maison de retraite » qui ressemble à un mouroir, il en est qui regrettent le temps passé mais qui font tout pour accompagner celui ou celle qui reste irremplaçable et chéri :
« On l'a changé, ce n'est plus lui, cet homme absent qui se perd longuement dans la contemplation des arbres de la rue, au travers des fenêtres.... Non, ce n'est plus celui qui faisait résonner la maison de son rire, chahutait avec elle comme un adolescent, lorsqu'elle avait douze ou treize ans. »
Les égoïstes, les amnésiques et les indifférents sont nombreux à oublier, à passer à côté, à refuser de donner du temps et de l'affection à ceux et celles qui ont tant donné...L'auteure n'épargne pas tous ces gens là, bien évidemment, non pour donner une leçon de morale mais pour délivrer un message fort d'humanité...Nous avons tant besoin de tout cela pour vivre et pour pouvoir continuer à se regarder dans la glace.
Jean-François Chalot
« Les vieux ne meurent pas ils s’endorment un jour et dorment trop longtemps – Et l’autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère – Cela n’importe pas, celui des deux qui reste là se retrouve en enfer ».
Les sept nouvelles présentées prennent en compte des situations différentes mais tellement proches, c'est l'abandon, la solitude, la dégradation lente et inexorable, crainte par les proches, bien entendu mais aussi et surtout par l'intéressé qui se sent inutile ... pourtant !?
Le trait est parfois rude mais tellement vrai et chaque histoire se termine par une « chute » parfois étonnante. Le lecteur sent que l'auteure a beaucoup de tendresse pour ces vieilles personnes, qu'elles soient seules chez elles, dans une maison de retraite ou à « battre la campagne » comme on dit.
Si certains enfants ne font que passer à la va vite pour voir leur grand mère avant de repartir, si d'autres ne voient pas la grande souffrance de papi dans cette « maison de retraite » qui ressemble à un mouroir, il en est qui regrettent le temps passé mais qui font tout pour accompagner celui ou celle qui reste irremplaçable et chéri :
« On l'a changé, ce n'est plus lui, cet homme absent qui se perd longuement dans la contemplation des arbres de la rue, au travers des fenêtres.... Non, ce n'est plus celui qui faisait résonner la maison de son rire, chahutait avec elle comme un adolescent, lorsqu'elle avait douze ou treize ans. »
Les égoïstes, les amnésiques et les indifférents sont nombreux à oublier, à passer à côté, à refuser de donner du temps et de l'affection à ceux et celles qui ont tant donné...L'auteure n'épargne pas tous ces gens là, bien évidemment, non pour donner une leçon de morale mais pour délivrer un message fort d'humanité...Nous avons tant besoin de tout cela pour vivre et pour pouvoir continuer à se regarder dans la glace.
Jean-François Chalot
Ce petit livre de nouvelles, c'est un petit peu comme la chanson de Jacques Brel....Nous sommes conquis, émus et nous ne l'oublions pas.
« Les vieux ne meurent pas ils s’endorment un jour et dorment trop longtemps – Et l’autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère – Cela n’importe pas, celui des deux qui reste là se retrouve en enfer ».
Les sept nouvelles présentées prennent en compte des situations différentes mais tellement proches, c'est l'abandon, la solitude, la dégradation lente et inexorable, crainte par les proches, bien entendu mais aussi et surtout par l'intéressé qui se sent inutile ... pourtant !?
Le trait est parfois rude mais tellement vrai et chaque histoire se termine par une « chute » parfois étonnante. Le lecteur sent que l'auteure a beaucoup de tendresse pour ces vieilles personnes, qu'elles soient seules chez elles, dans une maison de retraite ou à « battre la campagne » comme on dit.
Si certains enfants ne font que passer à la va vite pour voir leur grand mère avant de repartir, si d'autres ne voient pas la grande souffrance de papi dans cette « maison de retraite » qui ressemble à un mouroir, il en est qui regrettent le temps passé mais qui font tout pour accompagner celui ou celle qui reste irremplaçable et chéri :
« On l'a changé, ce n'est plus lui, cet homme absent qui se perd longuement dans la contemplation des arbres de la rue, au travers des fenêtres.... Non, ce n'est plus celui qui faisait résonner la maison de son rire, chahutait avec elle comme un adolescent, lorsqu'elle avait douze ou treize ans. »
Les égoïstes, les amnésiques et les indifférents sont nombreux à oublier, à passer à côté, à refuser de donner du temps et de l'affection à ceux et celles qui ont tant donné...L'auteure n'épargne pas tous ces gens là, bien évidemment, non pour donner une leçon de morale mais pour délivrer un message fort d'humanité...Nous avons tant besoin de tout cela pour vivre et pour pouvoir continuer à se regarder dans la glace.
Jean-François Chalot
Bien que je trouve le thème de ce recueil touchant,je ne pourrai le lire:il y a quelques mois,j'ai lu un livre ("Mon vieux" d'un auteur québeccois),certes très court-sur ce même sujet mais si percutant qu'il m'a "assommée".
Par contre,il faut en lire pour savoir.
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