Mais je n'ai rien compris à ce qu'elle a dit, je ne sais même pas si elle a tort ou pas. :-)Elle a sous-entendu que la masse des lecteurs d'aujourd'hui ne s'intéresse guère à ces auteurs. CL étant ouvert à tous est sûrement en effet un échantillon assez représentatif. Je rajouterai que ce n'est pas d'aujourd'hui que les grands auteurs sont relativement peu lus, je crois que ça a toujours été plus ou moins le cas.
Oui, mais elle a justement parlé d"'intérêt de masse ces lecteurs d'aujourd'hui pour ces auteurs", soit exactement le contraire. :-) C'est ça que je ne comprends pas.
Mais je n'ai rien compris à ce qu'elle a dit, je ne sais même pas si elle a tort ou pas. :-)
C'est simple Palorel. Pars du principe que je n'ai jamais tort.
:-))))
Oui, mais elle a justement parlé d"'intérêt de masse ces lecteurs d'aujourd'hui pour ces auteurs", soit exactement le contraire. :-) C'est ça que je ne comprends pas.C'est sans doute parce qu'elle a oublié "la". Je te traduis : "C'est un signe de l'intérêt (sous-entendu faible) de LA masse des lecteurs d'aujourd'hui pour ces auteurs." Quoique "la masse", ce ne soit pas très heureux. On peut aussi interpréter "masse de" comme un adjectif indéfini servant de déterminant, une version familière de "beaucoup de", ou de "maints" : "C'est un indice du faible intérêt accordé à ces auteurs par quantité de nos contemporains." Mais comme tu le vois, le registre choisi change tout : si en de tels termes ces choses-là sont dites, Martell aura beau jeu de nous taxer d'élitisme. La version quelque peu sibylline de Garance est somme toute peut-être préférable.
Je pense que la somme des critiques est représentative de la lecture des Français, ou à peu près, mais que le palmarès amplifie les écarts en attirant les lecteurs passagers vers des livres déjà beaucoup lus.
C'est pas grave pour autant !
C'est pas grave pour autant !
"C'est un signe de l'intérêt de masse des lecteurs d'aujourd'hui pour ces auteurs."
Intérêt de masse : à mon avis, cela signifie "vif intérêt". Par contre, ce qui est sujet à interprétation, c'est le "pour ces auteurs". Quels sont ces auteurs ? Les Woolf, Cevantes, Joyce,... cités par Feint ? Auquel cas la phrase de Garance se veut clairement ironique (l'intérêt n'étant pas prononcé du tout).
J'en perds mon latin..
Intérêt de masse : à mon avis, cela signifie "vif intérêt". Par contre, ce qui est sujet à interprétation, c'est le "pour ces auteurs". Quels sont ces auteurs ? Les Woolf, Cevantes, Joyce,... cités par Feint ? Auquel cas la phrase de Garance se veut clairement ironique (l'intérêt n'étant pas prononcé du tout).
J'en perds mon latin..
C'est exactement comme ça que Pal l'avait comprise, Saule (et c'est vrai qu'on peut la comprendre comme ça) ; mais il ne fallait pas le dire, tu vas encore nous l'embrouiller, notre Palorel.
Je suis d'accord avec Dbz, ce n'est pas grave du tout ; ce classement est surtout un outil de sociologie, sans rapport avec la littérature.
Je suis d'accord avec Dbz, ce n'est pas grave du tout ; ce classement est surtout un outil de sociologie, sans rapport avec la littérature.
C'est simple Palorel. Pars du principe que je n'ai jamais tort.Voici d'ailleurs expliqué le secret de Garance pour n'avoir jamais tort : ne s'exprimer que par phrases qui puissent être interprétées aussi bien dans un sens que dans le sens contraire.
"C'est un signe de l'intérêt de masse des lecteurs d'aujourd'hui pour ces auteurs."
Intérêt de masse : à mon avis, cela signifie "vif intérêt". Par contre, ce qui est sujet à interprétation, c'est le "pour ces auteurs". Quels sont ces auteurs ? Les Woolf, Cevantes, Joyce,... cités par Feint ? Auquel cas la phrase de Garance se veut clairement ironique (l'intérêt n'étant pas prononcé du tout).
J'en perds mon latin..
Pour le latin Saule, désolée faut se référer à notre PDLF. je ne peux rien pour toi :)
Mais je vois qu'une très mauvaise formulation de ma part vous a un peu occupés cette après-midi. Pendant ce temps-là je respirais l'iode :))
Saule ton interprétation de ma phrase sibylline (pardon Palorel) est juste. C'est bien "vif intérêt". Là où tu te trompes c'est que je n'étais pas ironique (d'autant plus que je m'inscris dans la masse de ceux qui n'ont quasiment rien lu des auteurs cités par Feint (je garde ça pour quand j'aurai encore grandi). C'est juste une constatation et Feint l'a compris.
Mon histoire de verre vide ou plein illustre mon optimisme habituel : y'a du travail sur la planche à faire découvrir ces auteurs. Ce n'est pas négatif. Ce peut être un petit défi, un enjeu et ceux qui, ici, les aiment, peuvent avoir envie de nous les faire découvrir. C'est tant mieux.
Quant au classement pondéré je n'ai même pas essayé de comprendre la logique mathématique. Malheureusement je hais les chiffres et ils me le rendent bien. Mais je crois que le système est dommageable. Bof y'a plus grave comme par exemple que demain je ne pourrai pas retourner à la mer :((
On déjà un baron perché et un comte au pied on va pas encore se coller une baronne débauchée !
:-))))))
Ouais enfin ils sont plutôt sympatiques ces deux là, quand même!
Je suis moins optimiste que toi, Garance. Même si, dans l'ensemble, les grands livres ont toujours été relativement peu lus ; j'ai bien peur que la tendance s'accentue.
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