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Il est mort, mais la vie des média n'en est pas bouleversée. Au contraire... Quel silence ! Quel calme !...
Encore un empêcheur de tourner en rond disparu !
Il faut dire que Dutourd l'a bien cherché. Ne voila-t-il pas un auteur qui, dans un français délectable, osait décrire en 1952 (il avait 32 ans) ce qu'il y avait de plus bas et de plus honteux dans les douze années qui avaient précédé. Il réussissait le difficile pari de se mettre les neuf dixièmes de la population française à dos : des vichyssois convaincus (mais à géométrie variable) aux résistants de la dernière heure (souvent les mêmes...), tout le monde lui a reproché ce "Bon Beurre" d'une étonnante cruauté.
On l'aurait bien oublié... On aurait bien voulu l'oublier ! Mais ce trublion s'est permis une "Ecole des Jocrisses" où il rouvrait avec joie (et dans une langue qui commençait à devenir admirable) les plaies qu'il avait infligées aux bénis-oui-oui et aux faux-culs en tout genre dix-huit ans plus tôt.
Cet amoureux des mots avait sa place à l'Académie. On voulut la lui monnayer, lui reprochant sa participation aux "Grosses Têtes" de Bouvard. C'était assez mal le connaître... Dutourd participait activement aux jeudis de l'Académie et plaidait avec passion pour le maintien de mots que l'on estimait obsolètes.
Au revoir, Maître. A moins que ce ne soit Adieu...
Encore un empêcheur de tourner en rond disparu !
Il faut dire que Dutourd l'a bien cherché. Ne voila-t-il pas un auteur qui, dans un français délectable, osait décrire en 1952 (il avait 32 ans) ce qu'il y avait de plus bas et de plus honteux dans les douze années qui avaient précédé. Il réussissait le difficile pari de se mettre les neuf dixièmes de la population française à dos : des vichyssois convaincus (mais à géométrie variable) aux résistants de la dernière heure (souvent les mêmes...), tout le monde lui a reproché ce "Bon Beurre" d'une étonnante cruauté.
On l'aurait bien oublié... On aurait bien voulu l'oublier ! Mais ce trublion s'est permis une "Ecole des Jocrisses" où il rouvrait avec joie (et dans une langue qui commençait à devenir admirable) les plaies qu'il avait infligées aux bénis-oui-oui et aux faux-culs en tout genre dix-huit ans plus tôt.
Cet amoureux des mots avait sa place à l'Académie. On voulut la lui monnayer, lui reprochant sa participation aux "Grosses Têtes" de Bouvard. C'était assez mal le connaître... Dutourd participait activement aux jeudis de l'Académie et plaidait avec passion pour le maintien de mots que l'on estimait obsolètes.
Au revoir, Maître. A moins que ce ne soit Adieu...
Un bel hommage, Micharlemagne !
Dieu ait son âme et paix à sa mémoire !
C’était un personnage éminemment sympathique et son Bon Beurre est, dans le genre, un des meilleurs livres de la littérature française.
Encore un livre à relire sans délai.
Adieu, Maître !
Dieu ait son âme et paix à sa mémoire !
C’était un personnage éminemment sympathique et son Bon Beurre est, dans le genre, un des meilleurs livres de la littérature française.
Encore un livre à relire sans délai.
Adieu, Maître !
Je me joins à vous dans les regrets.
Merci pour tes livres Jean, à nous de les rendre éternels.
Merci pour tes livres Jean, à nous de les rendre éternels.
Je vais devoir me pencher un peu sur ses écrits, je crois que je ne l'ai jamais lu ou alors il y a très longtemps.
Merci pour cet hommage posthume. Jean Dutourd était un grand bonhomme et il n'avait effectivement pas la langue dans sa poche. Je vais relire "Le bon beurre" au plus vite... Un livre que je conseille vivement !
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