C'est vrai, il parait même qu'à Hiroshima on boit du coca cola.
Est-ce ironique ?
Je pense que ça en dit long sur certain type de réconciliation....
Je tiens à m'excuser de mon emportement mais franchement, j'ai trouvé ces remarques jétées sans explication à la suite de mon post très moqueuses. (Je n'ai d'ailleurs toujours pas eu droit à l'explication de cet ironique coca-cola bu à Hiroshima..., quant à la conversation entre les deux personnes dans le cimetière militaire, on est bien d'accord, mais j'aurai ajouté la bêtise comme entité victorieuse plutôt que la terre.)
Si j'ai bien compris (rien n'est moins sûr...): critiquez-vous l'entente lorsqu'elle est motivée en partie pour des raisons commerciales ou économiques ? Ou critiquez-vous le fait que les japonais, terrassés par la pire des bombes n'aient pas eu d'autre choix que d'adopter la culture du vainqueur en reniant un peu de la leur ? Et alors ? A la fin, d'un côté comme de l'autre, y-a-t'il des opprimés aujourd'hui ? Est-ce que le plan Marshal qui nous a apporté la cigarette et imposé les films américains nous a rendu en esclavage ? Je pense que pour se "gogoliser" aucun peuple n'a besoin d'un autre, il est assez débile pour le faire lui-même... Et d'ailleurs on le fait tous ensemble et sur tous les plans avec la mondialisation (finances sauvages, égéries de la chanson vulgaires, concepts télé idiots... heureusement qu'il y a de bons bouquins ! et des gens sympas aussi, argh ! J'arrête de grogner ! ;) ).
Doit-on critiquer le fait que l'économie apporte parfois la paix ? Ne faut-il pas au moins s'entendre sur quelque chose (quand c'est pas trop grave) au lieu de se taper dessus ? Les historiens ont montré que les premières grandes citées amérindiennes ont été créées par le commerce et non pour des raisons de protection...
Que l'économie apporte le désordre ou le guerre, ok, c'est scandaleux, mais sinon, franchement... on va pas sans arrêt faire sa coquette à critiquer systématiquement l'économie !
Et puis que tirer du "la paix économique c'est du caca" (si c'est bien cela que tu as voulu dire le Rat, car je peux aussi me tromper, d'où l'importance que tu m'expliques: demande sans ironie de ma part) ? Que les immigrés qui viennent chez nous et qui s'intègrent sont les pires des salauds ? Qu'ils jouent les gentils petits en se fondant dans notre culture dans le seul but unique de nous plumer ? (Là, je caricature à fond, et j'espère que tu vous ne m'en voudrez pas car c'est vraiment pour montrer que les choses ne sont pas si simples...).
Tout n'est pas blanc ou noir, tout n'est pas simple, et c'est pour cela que je me me suis violemment emportée et je le regrette.
J'ai été très véxée de telle remarques de la part du Rat et de Pieronnelle avec qui je suis souvent d'accord (Pieronnelle, très souvent, et étonnament de plus en plus avec le Rat alors qu'à mes débuts sur le site je n'étais pas franchement sur la même longueur d'onde), et j'ai été très en colère et pas mesurée. Du coup je m'excuse platement de mon post si violent et j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigeur, hien ? S'vous plaît ? :(
Pour en revenir au sujet, le droit d'Israel d'exister n'est, à mon sens, plus à remettre en cause: trop de générations se sont succédées, sont nées sur cette terre. Ce n'est plus le temps de se poser cette question, fallait le faire avant. Maintenant, faut que les choses avancent dans le bon sens et que les gens s'entendent... et qu'on arrête les massacres.
On ne peut pas t'en vouloir, Antinea. Parfois des phrases lapidaires peuvent exprimer beaucoup de choses, alors cette histoire d'Hiroshima qui boit du coca, c'est ironique, bien sûr, mais sur quoi? D'abord sur l'inanité des guerres qui finissent quand même le plus souvent par des réconciliations. Tu connais la chanson "les deux oncles" de Brassens: "L'un aimait les tommies, l'autre les teutons et tous les deux pour les amis ils sont morts et moi qui n'aimais personne je vis encore".
Je rêve d'un monde où ce seraient ceux qui décrètent les guerres qui se battraient ensemble, alors que les autres, les soldats regarderaient. T'imagines Bush et Saddam sur un ring?
Quant à la réconciliation économique, ça vaut mieux que pas de réconciliation du tout, mais c'est fragile et ça pète très vite, comme le montre la crise que nous vivons actuellement. Il y a toujours des spéculateurs qui s'enrichissent vite aux dépens des autres et on repart pour d'autres violences et d'autres prétextes. As-tu vu l'émission de Pujadas avec Orsenna hier sur France 2?
Je rêve d'un monde où ce seraient ceux qui décrètent les guerres qui se battraient ensemble, alors que les autres, les soldats regarderaient. T'imagines Bush et Saddam sur un ring?
Quant à la réconciliation économique, ça vaut mieux que pas de réconciliation du tout, mais c'est fragile et ça pète très vite, comme le montre la crise que nous vivons actuellement. Il y a toujours des spéculateurs qui s'enrichissent vite aux dépens des autres et on repart pour d'autres violences et d'autres prétextes. As-tu vu l'émission de Pujadas avec Orsenna hier sur France 2?
En tous cas M. Hessel est un fort beau vieillard de 93 ans, alerte et vif. On a envie de lui ressembler quand on sera vieux.
Et puis il ne faut pas se focaliser sur Israël, il en fait 2 pages ! (mais c'est vrai que son livre est court)
Le message principal est quand même, pour les jeunes (comme moi) de s'indigner devant la bêtise de nos sociétés qui ruinent la planète par tous les bouts !
Et puis il ne faut pas se focaliser sur Israël, il en fait 2 pages ! (mais c'est vrai que son livre est court)
Le message principal est quand même, pour les jeunes (comme moi) de s'indigner devant la bêtise de nos sociétés qui ruinent la planète par tous les bouts !
Merci le Rat.
Je te suis à 100 % sur ce coup !
Pas vu Pujadas hier soir. Ça disait quoi ?
Bien sûr, je suis d'accord, il ne faut pas de dérive... mais ces spéculateurs profitent de l'inertie ambiante, nous sommes tous coupables... quand on a la "chance" d'avoir des sous, je suppose qu'on en veut toujours plus (sauf quelques exceptions)... J'ai jamais entendu un gagnant du loto ne gardant que 100 000 euros (!) pour lui (ou sa famille, pour moi, c'est idem) pour tout donner aux pauvres... La générosité semble être (à quelques exceptions près), inversement proportionnelle au niveau de richesse...
Message reçu. Mais paroisse déjà largement convertie à son discours il me semble... Cela dit, une piqûre de rappel ne peut pas faire de mal. ;)
Quant à la réconciliation économique, ça vaut mieux que pas de réconciliation du tout, mais c'est fragile et ça pète très vite, comme le montre la crise que nous vivons actuellement. Il y a toujours des spéculateurs qui s'enrichissent vite aux dépens des autres et on repart pour d'autres violences et d'autres prétextes. As-tu vu l'émission de Pujadas avec Orsenna hier sur France 2?
Je te suis à 100 % sur ce coup !
Pas vu Pujadas hier soir. Ça disait quoi ?
Bien sûr, je suis d'accord, il ne faut pas de dérive... mais ces spéculateurs profitent de l'inertie ambiante, nous sommes tous coupables... quand on a la "chance" d'avoir des sous, je suppose qu'on en veut toujours plus (sauf quelques exceptions)... J'ai jamais entendu un gagnant du loto ne gardant que 100 000 euros (!) pour lui (ou sa famille, pour moi, c'est idem) pour tout donner aux pauvres... La générosité semble être (à quelques exceptions près), inversement proportionnelle au niveau de richesse...
Le message principal est quand même, pour les jeunes (comme moi) de s'indigner devant la bêtise de nos sociétés qui ruinent la planète par tous les bouts !
Message reçu. Mais paroisse déjà largement convertie à son discours il me semble... Cela dit, une piqûre de rappel ne peut pas faire de mal. ;)
J'ai vu ce vieux monsieur, très très vieux en fait, en une courte entrevue que dis-je... une micro entrevue hier soir et je l'ai trouvé tout à fait charmant. Je suis d'accord avec son propos au sujet de l'indignation. De plus en plus, disait-il, la société est dominée par le pouvoir de l'argent et les valeurs humaines comptent pour bien peu. Il faut s'indigner contre toutes les injustices nous lance-t-il candidement.
Ah le charmant homme que voilà ! Il m'a conquise en peu de mots. J'aime bien ce genre de personnalité qui n'a pas peur de s'exprimer et dire le contraire du mode de pensée du moment.
Il a confié attendre la mort avec curiosité, comme une nouvelle expérience. J'ai souvent entendu cette philosophie non de vie mais de mort et je trouve cela très intelligent comme approche.
Enfin, il me plaît bien pour l'instant. Je vais lire son petit pamphlet je crois bien. ;-)
Ah le charmant homme que voilà ! Il m'a conquise en peu de mots. J'aime bien ce genre de personnalité qui n'a pas peur de s'exprimer et dire le contraire du mode de pensée du moment.
Il a confié attendre la mort avec curiosité, comme une nouvelle expérience. J'ai souvent entendu cette philosophie non de vie mais de mort et je trouve cela très intelligent comme approche.
Enfin, il me plaît bien pour l'instant. Je vais lire son petit pamphlet je crois bien. ;-)
C'est étrange tout de même de constater les remous causés par les écrits d'un vieux monsieur tout chancelant bien près de quitter ce monde de fous pour un monde meilleur semble-t-il. L'humanité est devenu un troupeau bêlant sans conscience et ne pensant qu'à se remplir les poches afin de consommer encore et toujours plus et ce vieux monsieur vient jeter un pavé dans la mare.
Enfin, je vais attendre de le lire avant d'en dire plus. Je n'ai lu aucun des messages postés plus haut, pas le courage pour l'instant.
Enfin, je vais attendre de le lire avant d'en dire plus. Je n'ai lu aucun des messages postés plus haut, pas le courage pour l'instant.
Tiens, Antinea : http://www.youtube.com/watch?v=AESg_oHSv9g
C'est la &e partie, tu trouveras les autres sans difficulté. Google est notre ami.
C'est la &e partie, tu trouveras les autres sans difficulté. Google est notre ami.
Je regarde ce qui se passe en Égypte et je suis tellement contente du soulèvement populaire qui est en cours. Le peuple est trop souvent tenu dans la peur et l'ignorance et cela pendant des années et des années sans que personne n'y trouve rien à redire. Mais quand il se décide enfin à la révolte, quelle joie ! À bas tous ces dictateurs corrompus, ces chefs d'État qui ne sont au pouvoir que pour se remplir les poches et font fi du bien-être de la population de leur pays. Quand je pense à tout le fric que Ben Ali a détourné pour le ranger dans ses coffres, cela me donne envie de vomir. Et c'est toujours la même histoire qui se répète avec ces chefs d'État véreux. Il suffit souvent de les regarder pour constater que ce ne sont que de "sales rats d'égoûts". Cela transparaît dans leur visage et leur expression. Et ce salaud de Moubarak qui prive l'Égypte de ses connections Internet afin d'empêcher les gens de diffuser l'information !
Je crois au pouvoir du peuple, là réside notre salut. Que tous les opprimés de la terre se lèvent et revendiquent leur place au soleil et le monde changera. Ah oui, nous sommes à l'aube d'un avenir radieux à condition de ne plus se laisser manipuler par les grands financiers qui dirigent la terre. Leur règne achève. Restons vigilants et surtout informés...
Voilà mon indignation du jour.
Je crois au pouvoir du peuple, là réside notre salut. Que tous les opprimés de la terre se lèvent et revendiquent leur place au soleil et le monde changera. Ah oui, nous sommes à l'aube d'un avenir radieux à condition de ne plus se laisser manipuler par les grands financiers qui dirigent la terre. Leur règne achève. Restons vigilants et surtout informés...
Voilà mon indignation du jour.
Et le beau-frère de Ben Ali qui vient se réfugier ici, au Québec, à Montréal. Il se paye des avocats pour empêcher son expulsion et son renvoi en Égypte afin d'y être jugé. Et comme ici nous vivons en démocratie, les procédures risquent d'être longues et ce "porc" restera bien au chaud ici en attendant que les choses se calment. Rien que d'y penser, cela me donne la nausée.
Son renvoi en Tunisie... pardon !
Tiens, Antinea : http://www.youtube.com/watch?v=AESg_oHSv9g
C'est la &e partie, tu trouveras les autres sans difficulté. Google est notre ami.
Merci le Rat ! Ça va peut-être est plus "mordant" que le livre de Stephane Hessel que j'ai trouvé peu, voir pas du tout provocateur et j'en ai été bien déçue.
Je regarde ça !
Mes connections au Portugal me disent qu'il y a actuellement un gros gros mal être. Les salaires de fonctionnaires ont été réduits, sauf pour les hauts fonctionnaires... la personne de ma famille n'a pas été payée ce mois-ci... elle travaille à l'université, et elle me dit que les gens en ont plus que ras la couette.
Le gouvernement Portugais est endetté, il doit emprunter à des taux prohibitifs, la note de la dette risque d'être dégradée... etc. chanson connue, même cas que la Grèce.
Réponse possible : c'est de leur faute, ils n'ont qu'à contrôler leur dépense.
Soit, voici l'argumentation de Christian Arnsperger sur son blog, je trouve que ça donne vraiment à réfléchir. Je cite in-extenso. Pour le contexte, voir le lien.
[Réponse possible: l’État n'a qu'à se montrer "responsable" et ne pas s'endetter! Voilà bien des balivernes. L’État a pour tâche d'investir dans notre avenir à tous. Le problème n'est pas qu'il dépense parfois davantage qu'il ne reçoit. Le problème est que, pour financer ses dépenses (qui sont nos dépenses, ne l'oublions pas), il doive s'endetter auprès d'acteurs privés. Alors que la collectivité pourrait créer elle-même l'argent dont elle a légitimement besoin -- et elle pourrait le créer sous contrôle démocratique plutôt que, comme actuellement, sous contrôle commercial et bancaire! Savez-vous qu'en France, tout récemment, l'ensemble de la recette de l'impôt sur les personnes physiques passait dans le remboursement de la charge des intérêts bancaires sur la dette publique? Et cette charge, c'est un paiement arbitraire d'intérêts du contribuable au secteur bancaire, sous la houlette d'un État qui n'a pas d'autre solution que d'emprunter à des taux commerciaux pour financer la santé, l'éducation, les routes, etc., bref: tout ce qui nous permet d'être créatifs et "actifs"... L'UCM me traîterait sans doute de collectiviste. Vive la subtilité intellectuelle.]
http://transitioneconomique.blogspot.com/2010/11/…
Réponse possible : c'est de leur faute, ils n'ont qu'à contrôler leur dépense.
Soit, voici l'argumentation de Christian Arnsperger sur son blog, je trouve que ça donne vraiment à réfléchir. Je cite in-extenso. Pour le contexte, voir le lien.
[Réponse possible: l’État n'a qu'à se montrer "responsable" et ne pas s'endetter! Voilà bien des balivernes. L’État a pour tâche d'investir dans notre avenir à tous. Le problème n'est pas qu'il dépense parfois davantage qu'il ne reçoit. Le problème est que, pour financer ses dépenses (qui sont nos dépenses, ne l'oublions pas), il doive s'endetter auprès d'acteurs privés. Alors que la collectivité pourrait créer elle-même l'argent dont elle a légitimement besoin -- et elle pourrait le créer sous contrôle démocratique plutôt que, comme actuellement, sous contrôle commercial et bancaire! Savez-vous qu'en France, tout récemment, l'ensemble de la recette de l'impôt sur les personnes physiques passait dans le remboursement de la charge des intérêts bancaires sur la dette publique? Et cette charge, c'est un paiement arbitraire d'intérêts du contribuable au secteur bancaire, sous la houlette d'un État qui n'a pas d'autre solution que d'emprunter à des taux commerciaux pour financer la santé, l'éducation, les routes, etc., bref: tout ce qui nous permet d'être créatifs et "actifs"... L'UCM me traîterait sans doute de collectiviste. Vive la subtilité intellectuelle.]
http://transitioneconomique.blogspot.com/2010/11/…
Le gouvernement Portugais est endetté, il doit emprunter à des taux prohibitifs, la note de la dette risque d'être dégradée... etc. chanson connue, même cas que la Grèce.
Réponse possible : c'est de leur faute, ils n'ont qu'à contrôler leur dépense.
Saule, je ne conteste pas que c'est la faute de l'Etat portugais s'il en est là. J'irai même jusqu'à dire (pour y avoir vécu) que c'est aussi la mentalité portugaise d'avoir des "business parallèles", des plans B qui sont souvent des plans A pour ne pas payer les taxes... combien de gens louent des chambres à des étudiants sans le déclarer ? La grande majorité !
Cependant, ne pas s'attaquer à ceux qui font les grosses arnaques, c'est honteux. Tout me monde doit mettre la main à la pâte, même et surtout les riches qui ont souvent bien mal acquis leur fortune. Le Portugal est un pays que j'adore, mais j'y ai vu des inégalités inacceptables ! On y arrive en France, y'a qu'à se balader dans Paris un après-midi pour voir que les miséreux d'aujourdhui sont au bout de la misère... un type de misère (mutilés, sales, avinés, couchés dans des détritus à 2 pas de St Sulpice, au bout du bout) que je voyais sur les trottoirs d'Espagne dans les années 90s et que je croyais impossible à voir un jour en France.
Il y a un grand poids des dirigeants au Portugal et l'acceptation qu'ils ont l'autorité incontestable sur les citoyens. bref, un vieux relent de servitude hérité de la dictature salazariste... La corruption est partout, et les gens ont l'habitude des plans B... trop l'habitude. Et surtout le silence face à ces choses.
Je me souviens du procès de la Casa Pia, une maison d'orphelin où pendant des décennies des gens célèbres sont venus abuser des enfants. Que de procédures pour pas grand chose, des célèbrités de la télé, des misnistres... très peu de condamnations... et beaucoup de silence...
Le problème est que, pour financer ses dépenses (qui sont nos dépenses, ne l'oublions pas), il doive s'endetter auprès d'acteurs privés. Alors que la collectivité pourrait créer elle-même l'argent dont elle a légitimement besoin
C'est exactement ce qu'on disait il y a peu dans le fil consacré à la dette mondiale, Catinus citait un bouquin qui parle de ça il me semble.
Il paraît qu'il faut voir le film "Inside job" pour savoir où est l'argent disparu de la crise...
Antinéa, le raisonnement selon lequel si le Portugal est endetté, c'est de leur faute et tant pis pour eux, me met hors de moi. C'est justement ça que Arnsperger dénonce, ce genre de raisonnement qui a l'apparence du bon sens (il ne faut pas vivre au-dessus de ses besoins) mais qui est faux !
Désolé que tu ais compris l'inverse de ce que je voulais dire. Sinon, je suis tout à fait d'accord avec toi. Ça vaut la peine de lire le billet de Arnsperger que je cite. Comme dit Virgile, on en avait parlé autre part (à propos de la création de monnaie).
Désolé que tu ais compris l'inverse de ce que je voulais dire. Sinon, je suis tout à fait d'accord avec toi. Ça vaut la peine de lire le billet de Arnsperger que je cite. Comme dit Virgile, on en avait parlé autre part (à propos de la création de monnaie).
(il ne faut pas vivre au-dessus de ses besoins)
C'est plutôt "il ne faut pas vivre au dessus de ses moyens" je crois.
Le fait est que dans les règles du jeu actuelles il ne faut pas le faire. Dire que les règles du jeu sont mauvaises après les avoir acceptées et avoir perdu c'est quand même un peu de la mauvaise foi hein. ;o)
Désolé, Saule mais je n’ai pas compris. Quand Arnsperger dit que « la collectivité pourrait créer elle-même l'argent dont elle a légitimement besoin », il parle d’actionner la planche à billets ? Ou d’augmentation de taxes ? Ou de création d’emplois ? (s’il a la baguette magique à créer de l’emploi, alors tout va bien !)
L’État doit emprunter pour l’enseignement, les routes, les soins de santé ; et puis prélever des impôts pour rembourser.
Quelle est la différence qu’il emprunte à des banques ou à la collectivité ?
S’il n’arrive pas à rembourser, il appauvrira la collectivité.
Et là, je ne comprends pas non plus : « c'est un paiement arbitraire d'intérêts du contribuable au secteur bancaire, sous la houlette d'un État qui n'a pas d'autre solution que d'emprunter à des taux commerciaux »
Je ne vois pas ce qu’il y a d’arbitraire dans la fixation des taux.
Les taux sont fonction du risque, et le risque est étudié par des organismes indépendants du pouvoir (les agences de notation).
L’État doit emprunter pour l’enseignement, les routes, les soins de santé ; et puis prélever des impôts pour rembourser.
Quelle est la différence qu’il emprunte à des banques ou à la collectivité ?
S’il n’arrive pas à rembourser, il appauvrira la collectivité.
Et là, je ne comprends pas non plus : « c'est un paiement arbitraire d'intérêts du contribuable au secteur bancaire, sous la houlette d'un État qui n'a pas d'autre solution que d'emprunter à des taux commerciaux »
Je ne vois pas ce qu’il y a d’arbitraire dans la fixation des taux.
Les taux sont fonction du risque, et le risque est étudié par des organismes indépendants du pouvoir (les agences de notation).
des organismes indépendants du pouvoir (les agences de notation).
C'est comment déjà le signe pour montrer qu'on rigole ? Deux points, tiret, fermer la parenthèse...
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