A quoi aboutissent les révolutions : 1789 ? la démocratie n'a été appliquée en France qu'en 1944 quand tous les Français ont eu le droit de vote (puisque les Françaises ne pouvaient voter avant, la France n'était pas une démocratie). La révolution anglaise ? Elle a mis Cromwell au pouvoir qui se voulait plus tyrannique que le roi. La révolution russe ? Elle a profité aux aparatchiks qui ont fait du capitalisme d'Etat, ont tué des millions d'ouvriers et n'ont jamais pratiqué le communisme, je vous rappelle que ça s'appelait URSS et non URCS). La révolution états-unienne ? Les Noirs ont commencé à avoir des droits après les émeutes de Watts en 1965. Qui peut me citer une seule révolution réussie ?
Il y a aussi de l'espoir. La plus haute autorité théologique sunite (chef de l'université du Caire) a un discours très moderne
http://la-croix.com/Actualite/S-informer/…
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A quoi aboutissent les révolutions : 1789 ? la démocratie n'a été appliquée en France qu'en 1944 quand tous les Français ont eu le droit de vote (puisque les Françaises ne pouvaient voter avant, la France n'était pas une démocratie). La révolution anglaise ? Elle a mis Cromwell au pouvoir qui se voulait plus tyrannique que le roi. La révolution russe ? Elle a profité aux aparatchiks qui ont fait du capitalisme d'Etat, ont tué des millions d'ouvriers et n'ont jamais pratiqué le communisme, je vous rappelle que ça s'appelait URSS et non URCS). La révolution états-unienne ? Les Noirs ont commencé à avoir des droits après les émeutes de Watts en 1965. Qui peut me citer une seule révolution réussie ?
Tout à fait d'accord ; à la différence près - et elle n'est pas mince - que nous sommes au XXI ième siècle sur une planète interconnectée.Difficile d'invoquer le " nous ne savions pas... " aujourd'hui ! Sommes-nous en droit de penser qu'une société qui choisit l'extrémisme religieux respecte les femmes ?
Je confirme mes propos , l'Homme est un éternel crétin.
A quoi aboutissent les révolutions : 1789 ? la démocratie n'a été appliquée en France qu'en 1944 quand tous les Français ont eu le droit de vote (puisque les Françaises ne pouvaient voter avant, la France n'était pas une démocratie). La révolution anglaise ? Elle a mis Cromwell au pouvoir qui se voulait plus tyrannique que le roi. La révolution russe ? Elle a profité aux aparatchiks qui ont fait du capitalisme d'Etat, ont tué des millions d'ouvriers et n'ont jamais pratiqué le communisme, je vous rappelle que ça s'appelait URSS et non URCS). La révolution états-unienne ? Les Noirs ont commencé à avoir des droits après les émeutes de Watts en 1965. Qui peut me citer une seule révolution réussie ?
Le vieux renard social-traître Mitterrand affirmait, lors du Bicentenaire : "la Révolution est terminée", manière d'exorcisme visant à conforter l'ordre bourgeois existant. Il a dit une connerie, ne serait-ce que d'un point de vue étymologique : une révolution ne se termine jamais (tout comme celle des planètes), elle n'est pas faite pour çà !!! Il est absurde d'en attendre l'avènement d'un quelconque âge d'or, la réalisation d'un état qui arracherait nos courtes, trop courtes vies à la contingence, à l'incomplétude, etc. Ce sont des rêves de gamins... ou les procédés des fripons qui entretiennent les illusions millénaristes afin d'en tirer des avantages immédiats. La pensée politique occidentale est encore, est toujours polluée par le religieux et ses schémas temporels pseudo-linéaires du judéo-christianisme, pris à la lettre. On attend une Rédemption, un Messie, le Grand Effaceur du temps et de l'espace (voir plus haut), et on en invente, on en trouve parfois, comme si on avait enfin trouvé LA solution définitive. L'attente du Sauveur, du Chef inspiré, de la Parole Vraie, irréfragable, doivent tout au discours religieux. Reportons-nous à l'histoire de nos civilisations (au moins celles de l'écrit). Attendre d'un évènement, quel qu'il soit, l'interruption de l'histoire, c'est vouloir à la manière de Josué attendre que le soleil interrompe sa course : une stupidité. Et on en redemande...! Car la vie est trop dure, trop désespérante, bien sûr, alors il faut des drogues, des calmants, efficaces et tout de suite.
S'il y a une leçon, répandue par les fondateurs des mouvements révolutionnaires modernes (disons depuis le XVIIIe siècle), à commencer par Marx, c'est bien celle du côté à la fois cyclique, provisoire et linéaire de l'évolution humaine : on sort du pur cyclique propre aux mythes antiques et "primitifs", et du pseudo-linéaire de la parole religieuse messianique, on est dans la spirale. Ce qui signifie que chaque "tour" effectué, en vertu des acquis accumulés auparavant, replace l'humanité en situation de devoir à nouveau bouleverser l'ordre des choses. Qui n'avance pas recule. Et la révolution dans l'optique marxiste ne procure en aucune façon la FIN des questions et des problèmes humains : elle n'est que le processus provisoire qui en expulse les entraves, le libre mouvement.
Pour en revenir à des considérations générales, les solutions d'un stade donné ne conviendront que partiellement, en tant que codicilles ou scories indicatrices, au stade suivant. Il n'empêche qu'on ne retombe jamais totalement à l'état antérieur, et que les propriétés de la nouvelle totalité ne se réduisent jamais à la somme des propriétés des parties. Quant à attendre (comme pour les "révolutions" arabes) qu'une graine donne tout de suite dans un terrain non labouré, jusque là stérile, sans engrais ni irrigation, une nouvelle plante vigoureuse et radicalement nouvelle, c'est une illusion d'êtres à courte vie et courte vue. Il y aura encore, il y aura probablement toujours (selon les données dont nous disposons) des révolutions que les naïfs ou les fripons espéreront ou voudront faire passer pour définitives. Les différences sont parfois infimes. Il est aberrant de vouloir compter en années. L'homme n'est pas un crétin, mais il lui a fallu des millions d'années pour arriver où il est, et l'accélération de ses connaissances n'a en rien accéléré le reste. Les crétins sont les gens pressés ou ceux qui voudraient se défausser des conséquences pratiques qu'implique le constat réitéré et toujours aussi cruel de la misère humaine, accablée par le temps, par "l'immensité de nos tâches", par l'horizon qui recule au fur et à mesure qu'on avance. Mais c'est en avançant que se réalisent nos vies. Comme en montagne : l'essentiel est le chemin. Et même si le refuge, qu'on voit dès le début de l'escalade, semble reculer il faut avancer.
A quoi aboutissent les révolutions : 1789 ? la démocratie n'a été appliquée en France qu'en 1944 quand tous les Français ont eu le droit de vote (puisque les Françaises ne pouvaient voter avant, la France n'était pas une démocratie).
Oui, Hiram tu as raison. Il faudra du temps... cela ne fait pas un siècle que les françaises ont le droit de vote... on ne peut pas demander aux pays en pleine mutation d'aller plus vite, je le conçois, mais ça me révolte de voir cela...
Et puis le combat n'est pas terminé chez nous: pub pour lessive ou détergent avec des femmes comme seules actrices, publicités pour voitures où une femme-objet se pâme pour le plaisir de l'acheteur dominateur...
La révolution chez nous n'est pas terminée...
A quoi aboutissent les révolutions : 1789 ? la démocratie n'a été appliquée en France qu'en 1944 quand tous les Français ont eu le droit de vote (puisque les Françaises ne pouvaient voter avant, la France n'était pas une démocratie). La révolution anglaise ? Elle a mis Cromwell au pouvoir qui se voulait plus tyrannique que le roi. La révolution russe ? Elle a profité aux aparatchiks qui ont fait du capitalisme d'Etat, ont tué des millions d'ouvriers et n'ont jamais pratiqué le communisme, je vous rappelle que ça s'appelait URSS et non URCS). La révolution états-unienne ? Les Noirs ont commencé à avoir des droits après les émeutes de Watts en 1965. Qui peut me citer une seule révolution réussie ?
Le vieux renard social-traître Mitterrand affirmait, lors du Bicentenaire : "la Révolution est terminée", manière d'exorcisme visant à conforter l'ordre bourgeois existant. Il a dit une connerie, ne serait-ce que d'un point de vue étymologique : une révolution ne se termine jamais (tout comme celle des planètes), elle n'est pas faite pour çà !!! Il est absurde d'en attendre l'avènement d'un quelconque âge d'or, la réalisation d'un état qui arracherait nos courtes, trop courtes vies à la contingence, à l'incomplétude, etc. Ce sont des rêves de gamins... ou les procédés des fripons qui entretiennent les illusions millénaristes afin d'en tirer des avantages immédiats. La pensée politique occidentale est encore, est toujours polluée par le religieux et ses schémas temporels pseudo-linéaires du judéo-christianisme, pris à la lettre. On attend une Rédemption, un Messie, le Grand Effaceur du temps et de l'espace (voir plus haut), et on en invente, on en trouve parfois, comme si on avait enfin trouvé LA solution définitive. L'attente du Sauveur, du Chef inspiré, de la Parole Vraie, irréfragable, doivent tout au discours religieux. Reportons-nous à l'histoire de nos civilisations (au moins celles de l'écrit). Attendre d'un évènement, quel qu'il soit, l'interruption de l'histoire, c'est vouloir à la manière de Josué attendre que le soleil interrompe sa course : une stupidité. Et on en redemande...! Car la vie est trop dure, trop désespérante, bien sûr, alors il faut des drogues, des calmants, efficaces et tout de suite.
S'il y a une leçon, répandue par les fondateurs des mouvements révolutionnaires modernes (disons depuis le XVIIIe siècle), à commencer par Marx, c'est bien celle du côté à la fois cyclique, provisoire et linéaire de l'évolution humaine : on sort du pur cyclique propre aux mythes antiques et "primitifs", et du pseudo-linéaire de la parole religieuse messianique, on est dans la spirale. Ce qui signifie que chaque "tour" effectué, en vertu des acquis accumulés auparavant, replace l'humanité en situation de devoir à nouveau bouleverser l'ordre des choses. Qui n'avance pas recule. Et la révolution dans l'optique marxiste ne procure en aucune façon la FIN des questions et des problèmes humains : elle n'est que le processus provisoire qui en expulse les entraves, le libre mouvement.
Pour en revenir à des considérations générales, les solutions d'un stade donné ne conviendront que partiellement, en tant que codicilles ou scories indicatrices, au stade suivant. Il n'empêche qu'on ne retombe jamais totalement à l'état antérieur, et que les propriétés de la nouvelle totalité ne se réduisent jamais à la somme des propriétés des parties. Quant à attendre (comme pour les "révolutions" arabes) qu'une graine donne tout de suite dans un terrain non labouré, jusque là stérile, sans engrais ni irrigation, une nouvelle plante vigoureuse et radicalement nouvelle, c'est une illusion d'êtres à courte vie et courte vue. Il y aura encore, il y aura probablement toujours (selon les données dont nous disposons) des révolutions que les naïfs ou les fripons espéreront ou voudront faire passer pour définitives. Les différences sont parfois infimes. Il est aberrant de vouloir compter en années. L'homme n'est pas un crétin, mais il lui a fallu des millions d'années pour arriver où il est, et l'accélération de ses connaissances n'a en rien accéléré le reste. Les crétins sont les gens pressés ou ceux qui voudraient se défausser des conséquences pratiques qu'implique le constat réitéré et toujours aussi cruel de la misère humaine, accablée par le temps, par "l'immensité de nos tâches", par l'horizon qui recule au fur et à mesure qu'on avance. Mais c'est en avançant que se réalisent nos vies. Comme en montagne : l'essentiel est le chemin. Et même si le refuge, qu'on voit dès le début de l'escalade, semble reculer il faut avancer.
.. .voilà de belles et bonnes paroles auxquelles je ne peux qu'adhérer.. .donc continuons la lutte, les luttes.. .
Oui, et il ne faut pas confondre il me semble révolutions et révoltes; ces dernières ne sont pas forcément suivies de révolutions qui sont une sorte de construction de la révolte.
Faire le rapprochement systématique révolution et bilan est bien schématique; s'il y a des effets positifs immédiats on dira révolution réussie alors qu'elle a peut être été très mal faite et certains résultats désastreux se verront plus tard. Idem pour l'inverse.On a jugé certaines révolutions douces comme à priori elles aussi réussies parce que sans violence mais c'est parce qu'il n'y a pas eu révolte. Et la révolte est bien la véritable expression du peuple qui n'en peut plus. En fait ce ne sont pas du tout des révolutions mais un aménagement du système en place donc sans évolution. Le vrai sens du mot révolution tel que l'a défini Radetsky c'est bien une remise en cause, un retour sur soi, une pirouette quoi pour pouvoir enfin repartir sur de nouvelles idées, d'autres combats, une construction d'un avenir différent.
Révolutions nous pour mieux avancer!
Faire le rapprochement systématique révolution et bilan est bien schématique; s'il y a des effets positifs immédiats on dira révolution réussie alors qu'elle a peut être été très mal faite et certains résultats désastreux se verront plus tard. Idem pour l'inverse.On a jugé certaines révolutions douces comme à priori elles aussi réussies parce que sans violence mais c'est parce qu'il n'y a pas eu révolte. Et la révolte est bien la véritable expression du peuple qui n'en peut plus. En fait ce ne sont pas du tout des révolutions mais un aménagement du système en place donc sans évolution. Le vrai sens du mot révolution tel que l'a défini Radetsky c'est bien une remise en cause, un retour sur soi, une pirouette quoi pour pouvoir enfin repartir sur de nouvelles idées, d'autres combats, une construction d'un avenir différent.
Révolutions nous pour mieux avancer!
Quant à attendre (comme pour les "révolutions" arabes) qu'une graine donne tout de suite dans un terrain non labouré, jusque là stérile, sans engrais ni irrigation, une nouvelle plante vigoureuse et radicalement nouvelle, c'est une illusion d'êtres à courte vie et courte vue.
Radetsky, tu as un vrai talent d'images fortes et constructives : merci à toi !
L'Histoire nous donne une leçon, jamais entièrement exploitable, mais comme elle a tendance à "bégayer" on peut quand même s'en inspirer.
Ainsi, dans l'Art de la guerre, Jenni nous alerte sur la reconduction de comportements néo colonialistes dans nos cités ! Et à ses conséquences......
Tout ça reste décourageant : la colère actuelle des Profs d'Histoire(en France) sur la nouvelle finalité donnée aux programmes de l'Education Nationale est un exemple flagrant de la dangerosité de fouiller dans les révoltes et révolutions d'hier !
A nous d'être vigilant, chaque jour ! Mais la mondialisation des problèmes nous rend bien petits ......
Chez nous, pourtant, la misère, ce sont ces familles, étrangères ou non, hébergées-dans le meilleur des cas- dans des hotels borgnes ou il est interdit de cuisiner ...ou dans des garnis ignobles sous les toits.
Ces gamins, comment peuvent-ils se construire et que seront-ils demain ....?
La chance de ces familles est d'obtenir un logement HLM en cité : une stabilisation ? Oui, mais quand on regarde le parcours d'un mome de 10 ans qui a vécu dans au moins 7 villes, qui a connu 20 à 30 espaces de vie, comment peut-on lui apporter la croyance dans la stabilité et dans le droit à se construire ?
Quelle confiance ont ses gamin(e)s dans demain et dans la solidarité au quotidien ?
J'arrête, ça ne sert à rien ....Mon coté Assistante Sociale qui ressort....Je passe !
Mais ça me fait du bien de le dire (dommage que ça ne fasse pas de bien à ces momes..;)
Ces gamins, comment peuvent-ils se construire et que seront-ils demain ....?
La chance de ces familles est d'obtenir un logement HLM en cité : une stabilisation ? Oui, mais quand on regarde le parcours d'un mome de 10 ans qui a vécu dans au moins 7 villes, qui a connu 20 à 30 espaces de vie, comment peut-on lui apporter la croyance dans la stabilité et dans le droit à se construire ?
Quelle confiance ont ses gamin(e)s dans demain et dans la solidarité au quotidien ?
J'arrête, ça ne sert à rien ....Mon coté Assistante Sociale qui ressort....Je passe !
Mais ça me fait du bien de le dire (dommage que ça ne fasse pas de bien à ces momes..;)
Tu es épatante DE GOUGE!:-))
Chez nous, pourtant, la misère, ce sont ces familles, étrangères ou non, hébergées-dans le meilleur des cas- dans des hotels borgnes ou il est interdit de cuisiner ...ou dans des garnis ignobles sous les toits.
Ces gamins, comment peuvent-ils se construire et que seront-ils demain ....?
La chance de ces familles est d'obtenir un logement HLM en cité : une stabilisation ? Oui, mais quand on regarde le parcours d'un mome de 10 ans qui a vécu dans au moins 7 villes, qui a connu 20 à 30 espaces de vie, comment peut-on lui apporter la croyance dans la stabilité et dans le droit à se construire ?
Quelle confiance ont ses gamin(e)s dans demain et dans la solidarité au quotidien ?
J'arrête, ça ne sert à rien ....Mon coté Assistante Sociale qui ressort....Je passe !
Mais ça me fait du bien de le dire (dommage que ça ne fasse pas de bien à ces momes..;)
.. .prendre conscience des problèmes et vouloir y remédier même si l'on y parvient pas vraiment c'est déjà beaucoup pour la cause humaine, avoir des cas de conscience veut dire que l'on a une conscience.. .après il faut vivre avec et souvent mal mais c'est toujours mieux que de fermer ses yeux et son cœur.. .
quand on regarde le parcours d'un mome de 10 ans qui a vécu dans au moins 7 villes, qui a connu 20 à 30 espaces de vie, comment peut-on lui apporter la croyance dans la stabilité et dans le droit à se construire ?
...
ça me fait du bien de le dire
C’est vrai que tu es épatante, De Gouge, tu décris une situation épouvantable, mieux que Zola ne l’aurait fait, et ça fait du bien de le dire, et ça suscite l’approbation des braves gens, mais ça ne sert à rien.
Ce qu’il faut c’est dénoncer le mal à la racine. Il y a actuellement des passeurs de chair humaine, qui demandent des fortunes à de pauvres gens pour les enfourner sur des rafiots, sans aucune garantie d’accoster un jour quelque part. Ils ont fait croire à ces malheureux que les pays occidentaux étaient des eldorado où ils auraient un avenir.
Quand on atterrit à Kinshasha ex-Congo belge on voit des palais, avec jardins, piscine, tennis, écurie et tout et tout. Ce sont les propriétés de ces passeurs.
Entre parenthèses, ceux qui ont « la chance » d’embarquer sur ces bateaux sont des riches dans leur pays. Ils doivent mettre sur la table l’équivalent du salaire d’un ouvrier pendant un ana, par personne ; quel est le jeune ménage, en France ou en Belgique, qui pourrait sortir 50.000 euros pour s’embarquer avec ses deux enfants ?
Il serait temps d’arrêter ce trafic infâme, c’est contre ça qu’il faut lutter.
La pensée politique occidentale est encore, est toujours polluée par le religieux
...
Et la révolution dans l'optique marxiste ne procure en aucune façon la FIN des questions et des problèmes humains
.
Je suis bien d’accord, Radetsky, avec tout ce que tu dis, mais pas avec ça :
« La pensée politique occidentale est encore, est toujours polluée par le religieux, etc.»
C’est le mot polluer qui ne me va pas. J’aurais préféré : la pensée occidentale est tributaire, ou bénéficiaire, de son héritage religieux.
La république laïque a remplacé le « la loi est faite pour l’homme et non l’homme pour la loi » par le mot liberté. Le « aimez-vous les uns les autres » par fraternité et le « nous sommes tous frères » par égalité.
Le bel héritage Judéo-chrétien n’a rien pollué, au contraire, la laïcité a juste changé les mots.
Quant à ceci, je l’ignorais : « la révolution dans l'optique marxiste ne procure en aucune façon la FIN des questions et des problèmes humains »
Je croyais naïvement que la fin du fin du marxisme était l’avènement du Grand Soir et la fin problèmes humains. Encore une illusion perdue, mon frère !
Sinon, pour le reste, je suis parfaitement d’accord : « …des révolutions que les naïfs ou les fripons espéreront ou voudront faire passer pour définitives », comme tu dis, c’est bien la raison pour laquelle je trouve qu’il vaudrait lieux trouver autre chose...
L'homme n'est pas un crétin, mais il lui a fallu des millions d'années pour arriver où il est,
Ça voudrait dire qu’il a un déterminisme dans l’Histoire, ce qui n’est pas mon avis. Il y a eu de temps en temps au cours de l’Histoire un concours de circonstances plus ou moins hasardeuses, qui ont fait que certaines périodes ont été heureuses : la Pax Romana, l’âge d’or du Moyen-Âge… Et par contre, la barbarie revient toujours en alternance depuis la nuit des temps et je trouve qu’elle se perfectionne toujours un peu plus. Non, vraiment, je ne crois pas que l’humanité avance en sagesse.
Je suis bien d’accord, Radetsky, avec tout ce que tu dis, mais pas avec ça :
« La pensée politique occidentale est encore, est toujours polluée par le religieux, etc.»
C’est le mot polluer qui ne me va pas.
Alors disons "imprègnée", "habitée", ça te va ? :)
Quant à ceci, je l’ignorais : « la révolution dans l'optique marxiste ne procure en aucune façon la FIN des questions et des problèmes humains »
Je croyais naïvement que la fin du fin du marxisme était l’avènement du Grand Soir et la fin problèmes humains. Encore une illusion perdue, mon frère !
La vulgate (il y a eu une aussi chez les chrétiens) pour "simplifier" a posé la révolution comme terme ultime. Ce qui n'est pas le cas si on lit les analyses du "vieux" et du "vieux-bis" (Engels) et de quelques autres. La disparition progressive des classes ne signifie pas que le paradis sera là ! Les conflits inhérents aux activités et pensées humaines donneront du grain à moudre aux gens et les disputes sur l'Agora sont au programme du futur !
Sinon, pour le reste, je suis parfaitement d’accord : « …des révolutions que les naïfs ou les fripons espéreront ou voudront faire passer pour définitives », comme tu dis, c’est bien la raison pour laquelle je trouve qu’il vaudrait mieux trouver autre chose...
Que nous le voulions ou non, la pesanteur des "installés", l'inertie des pouvoirs envers toute tentative de faire aller les choses vers un mieux, provoqueront encore et encore des révolutions. Ouvre ton journal....
il ne faut pas confondre révolutions et révoltes
Ah ! je préfère ça, Pieronnelle, révoltons-nous ! Mais c’est encore mieux : indignons-nous ! c’est plus à la mode.
Mais surtout, ne nous révolutionnons pas ! À bas les révolutions ! Je vois dans mon journal tous les jours des soldats qui tirent sur des femmes et des enfants, des petits enfants que les parents ont bardés de bombes pour faire sauter un bus scolaire plein d’autres enfants, des tanks qui écrasent des foules sans défense, etc, etc…
Et ces révolutions ne profitent même pas à ceux qui la font, elles profitent à ceux qui savent tirer les marrons du feu, les femmes arabes vous le diront.
La seule chose de bien, c’est le nom qu’on leur donne : le Printemps arabe, la Révolution de velours, la Révolution des œillets… Tiens, entre parenthèses, voilà deux révolutions qui n’ont pas fait trop de victimes, si je ne me trompe.
Si la prochaine à lieu chez nous, et qu’elle se passe aussi bien, on pourrait l’appeler la Révolution des lilas ou des pivoines ; et là je participerai. Mais si on se tire dessus à coups de fusils, je retourne dans ma tranchée, et je te ferai une petite place, Pieronnelle, si tu veux…
;-))
Merci de ton invitation SJB, elle me touche, mais si je viens avec toi dans ta tranchée ce sera pour essayer de te convaincre d'en sortir! :-))) Aurai-je des chances de réussir?
Les "révolutions" que tu cites SJB n'en sont pas vraiment car elles ne changent rien au système en place qui ne peut que semer des graines pour d'autres révolutions...
Les "révolutions" que tu cites SJB n'en sont pas vraiment car elles ne changent rien au système en place qui ne peut que semer des graines pour d'autres révolutions...
N'avez-vous pas lu "De la révolution aux révoltes" de Jacques Ellul? Bien qu'Ellul ne soit pas reconnu comme un théoricien, l'ouvrage est passionnant et incite à la réfléxion, à remettre en cause certaines idées.
Ce livre, paru en 72, a été réédité récemment.
Ce livre, paru en 72, a été réédité récemment.
Ce qu’il faut c’est dénoncer le mal à la racine. Il y a actuellement des passeurs de chair humaine, qui demandent des fortunes à de pauvres gens pour les enfourner sur des rafiots, sans aucune garantie d’accoster un jour quelque part. Ils ont fait croire à ces malheureux que les pays occidentaux étaient des eldorado où ils auraient un avenir.
Mais que fait la police ?
Je ne plaisante qu'à moitié : moins de flics à mettre des PV, à maltraiter les prostitué(e)s, à encadrer nos politiques à leur moindre déplacement, à faire de la paperasse imbécile ! Et on aura une vraie lutte anti réseaux de passeurs et en protection des gamines étrangères sur le trottoir ...
J'enfonce une porte ouverte ! OK !
SBJ : dans mon travail d'AS, j'ai pu dénoncer un réseau de prostitution asiatique par la rencontre d'une jeune femme esclavagisée et laisser à l'abandon, enceinte sur Nantes : on l'avait abandonnée depuis Paris ! Sur le moment j'ai culpabilisé car ma dénonciation l'a fait mettre en garde à vue, ce qui a déclenché son accouchement prématuré. Mais le réseau a été démantelé et la jeune femme a fini par obtenir, de haute lutte, des papiers en règle.
Maintenant que je suis cadre, j'assure souvent le lien entre Police et Service Social, dans les limites du secret professionnel, et je peux t'assurer que chaque fois que la loi le permet, j'assume !
Juste pour te dire que je ne me contente pas de parler et de me faire du bien, c'est tout ! sur CL.
Chacun fait à sa mesure : je ne souhaite pas me mettre en avant, mais le :
..., m'agace. Je le prends, peut être à tort, comme un coté "donneur de leçon".
ça fait du bien de le dire, et ça suscite l’approbation des braves gens, mais ça ne sert à rien.
Je ne suis pas intello, mais dans le Faire !
J'arrête, ça ne sert à rien .... Mais ça me fait du bien de le dire
Pardon, De Gouge, mais quand j’avais lu ça, j’avais cru…
...Et bravo pour ton action !
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