Je découvre avec stupeur toute cette controverse sur La condition humaine .
Tout ça prouve qu'imposer une lecture à des lycéens suppose que des profs soient capables en premier lieu d'aimer le livre en question. L'amour de la littérature ça peut être l'amour de la vie.
J'ai relu le livre il y a une vingtaine d'années pour des célébrations du 20ème anniversaire de la mort de Malraux : lecture aussi enthousiasmante que la première faite à l'âge de seize ans, trente-cinq ans auparavant. On ne me l'avait certes pas imposée, cette lecture, mais dès la première page j'étais plongé dans un bain inoubliable...
Tant pis pour ceux qui n'apprécient pas.
Quant au style de Malraux, qui peut être grandiloquent dans ses oraisons funèbres (mais pas plus que celui de Bossuet) ou dans l'hommage à Jean Moulin, que ceux qui ont fait mieux le démontrent !
Il reste un de nos dix grands écrivains en prose du XXème, avec Proust, Gide, Colette, Giono, Céline, Sartre, Camus, Tournier, Ernaux et quelques autres... C'est-à-dire des écrivains qu'on relit ! ils ne sont pas si nombreux, croyez-moi !
Tout ça prouve qu'imposer une lecture à des lycéens suppose que des profs soient capables en premier lieu d'aimer le livre en question. L'amour de la littérature ça peut être l'amour de la vie.
J'ai relu le livre il y a une vingtaine d'années pour des célébrations du 20ème anniversaire de la mort de Malraux : lecture aussi enthousiasmante que la première faite à l'âge de seize ans, trente-cinq ans auparavant. On ne me l'avait certes pas imposée, cette lecture, mais dès la première page j'étais plongé dans un bain inoubliable...
Tant pis pour ceux qui n'apprécient pas.
Quant au style de Malraux, qui peut être grandiloquent dans ses oraisons funèbres (mais pas plus que celui de Bossuet) ou dans l'hommage à Jean Moulin, que ceux qui ont fait mieux le démontrent !
Il reste un de nos dix grands écrivains en prose du XXème, avec Proust, Gide, Colette, Giono, Céline, Sartre, Camus, Tournier, Ernaux et quelques autres... C'est-à-dire des écrivains qu'on relit ! ils ne sont pas si nombreux, croyez-moi !
Il reste un de nos dix grands écrivains en prose du XXème, avec Proust, Gide, Colette, Giono, Céline, Sartre, Camus, Tournier, Ernaux et quelques autres...
Proust, Gide, Colette, Giono, Céline, Sartre, Camus, Tournier, Ernaux et quelques autres...
Heureusement que tu ajoutes « et quelques autres », Cyclo. ;-))
Moi j’ajouterais volontiers, comme ça, de mémoire : Mauriac, Malègue, Zola, Bernanos, Saint-Exupéry, France, Loti, Aragon… Pierre Benoit pour faire plaisir à Antinea et, pourquoi pas, Yourcenar.
Par contre, je n’aurais cité ni Colette, ni Tournier, ni Ernaux – que j’avoue ne pas connaître. Et surtout pas Malraux qui m’a causé une indigestion chaque fois que j’ai essayé sa Condition Humaine.
Mais heureusement tous les goûts… n’est-il pas, Cyclo.
Bien sûr, c'est impossible de citer tous les auteurs importants, oui, j'aurais mis dans les quelques autres Mauriac, Bernanos, Aragon, Yourcenar, Simenon et bien d'autres... Je range Zola dans le XIXème siècle. Pas encore lu Malègue, mais c'est prévu !
Je pensais lire "La condition humaine" après avoir lu le message de Cyclo mais maintenant je ne sais pas... J'ai déjà tellement de ces classiques que je ne connais pas et que 'ai envie de lire (en particulier Tournier et Graq, celui-là grâce à une critique de Stavro)
J'ai tenu promesse et j'ai lu la Condition humaine.
J'ai eu du mal au début car le style est assez touffu. Passé ce cap j'ai été pris par la force du récit, l'intensité et les personnages prennent alors vie et finalement le livre m'a passionné.
Evidemment c'est impossible pour moi de juger de la qualité de l'écriture, je peux juste dire que ce n'est pas un style d'écriture qui me convient, j'ai trouvé les phrases confuses et j'ai souvent du faire un effort pour me rattacher au texte. En fait quand je dis que j'aime un auteur, c'est souvent que son style est très visuel pour moi : Mishima, Graham Greene, J-P Toussaint sont les meilleurs exemples. Quand je les lis c'est comme si j'étais au cinéma. Bien sur les idées exprimées sont très importantes aussi. La condition humaine c'est un livre puissant, bourré d'intensité. Je vais le relire en étant attentif au style et en essayant de l'apprivoiser.
J'ai eu du mal au début car le style est assez touffu. Passé ce cap j'ai été pris par la force du récit, l'intensité et les personnages prennent alors vie et finalement le livre m'a passionné.
Evidemment c'est impossible pour moi de juger de la qualité de l'écriture, je peux juste dire que ce n'est pas un style d'écriture qui me convient, j'ai trouvé les phrases confuses et j'ai souvent du faire un effort pour me rattacher au texte. En fait quand je dis que j'aime un auteur, c'est souvent que son style est très visuel pour moi : Mishima, Graham Greene, J-P Toussaint sont les meilleurs exemples. Quand je les lis c'est comme si j'étais au cinéma. Bien sur les idées exprimées sont très importantes aussi. La condition humaine c'est un livre puissant, bourré d'intensité. Je vais le relire en étant attentif au style et en essayant de l'apprivoiser.
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