Pour ceux qui s'intéressent à ce personnage et qui passent dans région de Tours, je leur conseille de visiter le château de Valençay où séjourna longuement Talleyrand. La visite guidée et bien documentée et quelques scènes de la vie du célèbre boiteux sont proposées par une petite troupe de comédiens.
Sans oublier les allusions à Antonin Carême le célèbre cuisinier qui n'est pas pour rien dans les succès diplomatiques du maître des lieux, tout comme ses maîtresses d'ailleurs.
Sans oublier les allusions à Antonin Carême le célèbre cuisinier qui n'est pas pour rien dans les succès diplomatiques du maître des lieux, tout comme ses maîtresses d'ailleurs.
Qui séduit les femmes, gouverne le monde.... Blague a part, merci pour les infos !
Etape culturelle sur la route des vacances.
Talleyrand avait bien compris qu'il y a deux sortes de plaisirs ceux du ventre et ceux du bas-ventre !
Talleyrand avait bien compris qu'il y a deux sortes de plaisirs ceux du ventre et ceux du bas-ventre !
Ma citation préférée de Talleyrand est "Tout ce qui est excessif est insignifiant" c'est tellement vrai quand on écoute les propos actuels de Napoléon le tout petit.
"Tout ce qui est excessif est insignifiant", voilà une réflexion de Talleyrand trop drôle ! Lui qui a commis tous les excès, qui a été évêque d'Autun, lui qui a ciré les pompes de maints grands de ce monde ... Néanmoins, quel personnage. Passé entre les lames de la guillotine révolutionnaire, amant sublime et diplomate de premier plan à l'affût de tous les "bons coups" de son temps, le cher homme mérite bien une visite guidée, celui que Napoléon Bonaparte avait qualifié de "merde dans un bas de soie".
celui que Napoléon Bonaparte avait qualifié de "merde dans un bas de soie".
Ah mais ! C’est que Napoléon avait des lettres… Et Chateaubriand, qui n’en avait pas moins, l’appelait le vice. « Je vis entrer le vice qui s’appuyait sur le crime… » (Le crime étant Fouché)
(Une citation qui nous fut rappelée par Mich en son temps, soyons juste !).
Merci pour l’info Dbz, c’est un détour qui en vaudrait la peine ; un peu de culture sur le chemin des vacances, c’est la classe ! .
celui que Napoléon Bonaparte avait qualifié de "merde dans un bas de soie".
Ah mais ! C’est que Napoléon avait des lettres… Et Chateaubriand, qui n’en avait pas moins, l’appelait le vice. « Je vis entrer le vice qui s’appuyait sur le crime… » (Le crime étant Fouché)
(Une citation qui nous fut rappelée par Mich en son temps, soyons juste !).
Merci pour l’info Dbz, c’est un détour qui en vaudrait la peine ; un peu de culture sur le chemin des vacances, c’est la classe ! .
Abbayes, basiliques, châteaux, bastides, etc... sont toujours sur la route de nos vacances et peut-être que je trouverai prochainement un bout de temps pour évoquer nos vacances flamandes.
Pour revenir au sujet, je dois dire que je suis assez fasciné par Talleyrand, c'était un homme d'une adresse extraordinaire qui connaissait à merveille la bassesse humaine dont il savait merveilleusement jouer.
Nohans était aussi sur les détours de notre route des vacances et nous avons donc rendu une petite visite à George Sand. J'ai ainsi pu constater que sa fille a été marier avec un sculpteur bisontin, Clessinger.
oh ! "...mariée" bien sûr !
celui que Napoléon Bonaparte avait qualifié de "merde dans un bas de soie".
Ah mais ! C’est que Napoléon avait des lettres… Et Chateaubriand, qui n’en avait pas moins, l’appelait le vice. « Je vis entrer le vice qui s’appuyait sur le crime… » (Le crime étant Fouché)
(Une citation qui nous fut rappelée par Mich en son temps, soyons juste !).
Merci pour l’info Dbz, c’est un détour qui en vaudrait la peine ; un peu de culture sur le chemin des vacances, c’est la classe ! .
"Ensuite, je me rendis chez Sa Majesté : introduit dans une des chambres qui précédaient celle du roi, je ne trouvai personne ; je m'assis dans un coin et j'attendis. Tout à coup une porte s'ouvre: entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime, M. de Talleyrand marchant soutenu par M. Fouché ; la vision infernale passe lentement devant moi, pénètre dans le cabinet du roi et disparaît. Fouché venait jurer foi et hommage à son seigneur ; le féal régicide, à genoux, mît les mains qui firent tomber la tête de Louis XVI entre les mains du frère du roi martyr ; l'évêque apostat fut caution du serment."
Il faut relire "Le Souper" de Brisville. Une assez jolie collection de citations de Talleyrand (et de Fouché) intelligemment mise en scène.
Revoir aussi "Le Diable boiteux" de Guitry qui s'introduit merveilleusement dans le personnage.
Par contre, fuir absolument le "Napoléon", ce feuilleton (!) d'Yves Simoneau qui collectionne les pataquès (Waterloo en "avril 1815") :
http://www.youtube.com/watch?v=HBxbVPERZuU
Napoléon joué par Clavier... Depardieu en Fouché et Malkovich en Talleyrand. Le directeur de casting devait avoir attrapé la fièvre du légionnaire... Et dire que cette daube a coûté plus de 40 millions de dollars !...
Revoir aussi "Le Diable boiteux" de Guitry qui s'introduit merveilleusement dans le personnage.
Par contre, fuir absolument le "Napoléon", ce feuilleton (!) d'Yves Simoneau qui collectionne les pataquès (Waterloo en "avril 1815") :
http://www.youtube.com/watch?v=HBxbVPERZuU
Napoléon joué par Clavier... Depardieu en Fouché et Malkovich en Talleyrand. Le directeur de casting devait avoir attrapé la fièvre du légionnaire... Et dire que cette daube a coûté plus de 40 millions de dollars !...
Je note tes conseils car ce gus m'intéresse un peu.
Pour ceux qui s'intéressent à ce personnage et qui passent dans région de Tours, je leur conseille de visiter le château de Valençay où séjourna longuement Talleyrand. La visite guidée et bien documentée et quelques scènes de la vie du célèbre boiteux sont proposées par une petite troupe de comédiens.
Sans oublier les allusions à Antonin Carême le célèbre cuisinier qui n'est pas pour rien dans les succès diplomatiques du maître des lieux, tout comme ses maîtresses d'ailleurs.
Oui, ce château est vraiment formidable. L'on y conserve une "chaussure " adaptée au pied bot de Talleyrand et d'autres objets curieux.
Si je me souviens bien, c'est Napoléon qui avait ordonné la location de château afin qu'il puisse y exercer sa diplomatie au cours de réceptions et dîners prestigieux.
La reconstitution des cuisines, avec mannequins, et très "vivante".Je l'ai visité hors saison et seul. Magnifique.
Il y a de plus un petit vin régional, très léger, que je conseille après la visite qui était, il me semble , libre.
Je serais d'ailleurs intéressé par un conseil avisé concernant le choix d'une bonne biographie de ce personnage.
Merci.
Merci.
Pour ceux qui s'intéressent à ce personnage et qui passent dans région de Tours, je leur conseille de visiter le château de Valençay où séjourna longuement Talleyrand. La visite guidée et bien documentée et quelques scènes de la vie du célèbre boiteux sont proposées par une petite troupe de comédiens.
Sans oublier les allusions à Antonin Carême le célèbre cuisinier qui n'est pas pour rien dans les succès diplomatiques du maître des lieux, tout comme ses maîtresses d'ailleurs.
Oui, ce château est vraiment formidable. L'on y conserve une "chaussure " adaptée au pied bot de Talleyrand et d'autres objets curieux.
Si je me souviens bien, c'est Napoléon qui avait ordonné la location de château afin qu'il puisse y exercer sa diplomatie au cours de réceptions et dîners prestigieux.
La reconstitution des cuisines, avec mannequins, et très "vivante".Je l'ai visité hors saison et seul. Magnifique.
Il y a de plus un petit vin régional, très léger, que je conseille après la visite qui était, il me semble , libre.
Napoléon a demandé à Talleyrand d'acheter ce château, en lui fournissant les fonds nécessaires, pour y loger dignement la famille d'Espagne qu'il avait chassée de son trône. Et cette famille passa de nombreuses années dans ce château où elle mena une vie tout faite de plaisirs et de fêtes comme l'avait demandé Napoléon. Le traité de Valençay cella le retour des Bourbons sur le trône espagnol.
Je serais d'ailleurs intéressé par un conseil avisé concernant le choix d'une bonne biographie de ce personnage.
Merci.
A mon sens, la meilleure :
Jean ORIEUX - Talleyrand ou le sphinx incompris - Paris, Flammarion, 1970.
http://amazon.fr/Talleyrand-Sphinx-incompris-Jean-…
Il y en avait une édition chez France-Loisirs. A acheter chez un bouquiniste ou à emprunter dans une bibliothèque. On demande 166 euros sur Amazon...
Sinon, il y a aussi "La vie amoureuse de Talleyrand" de Michel de Decker chez Belfond (2003), une vision côté alcôve du "diable boîteux" tout à fait délicieuse de verve et de drôlerie.
Il faut relire "Le Souper" de Brisville. Une assez jolie collection de citations de Talleyrand (et de Fouché) intelligemment mise en scène.Personnellement je n’aurais même pas l’idée d’aller voir un film où Clavier incarnerait Napoléon !! Au-dessus de mes forces.. :o)
Revoir aussi "Le Diable boiteux" de Guitry qui s'introduit merveilleusement dans le personnage.
Par contre, fuir absolument le "Napoléon", ce feuilleton (!) d'Yves Simoneau qui collectionne les pataquès (Waterloo en "avril 1815") :
http://www.youtube.com/watch?v=HBxbVPERZuU
Napoléon joué par Clavier... Depardieu en Fouché et Malkovich en Talleyrand. Le directeur de casting devait avoir attrapé la fièvre du légionnaire... Et dire que cette daube a coûté plus de 40 millions de dollars !...
Que Clavier incarne La Jacquouille dans Les Visiteurs, ou alors Sarkozy dans je ne sais quoi (« Moi et la sécurité », « Casse-toi .... », etc ), mais sûrement pas Napoléon !
Par contre j’ai un excellent souvenir du film « Le souper », joué par Brasseur et Rich, discussion "amicale" entre Fouché et Talleyrand (au cours de ce célèbre souper).
Tiens oui, ça lui irait bien à Clavier de jouer les Sarkozi dans la Zone ou Sarkozi chez les Arabes… ;-))
Mais en Napoléon il était grotesque. Louis de Funès aurait encore mieux fait l’affaire. Mais le pire, c’était Joséphine, une petite bobonne pleurnicheuse… Alors que ce devait être en réalité une femme envoûtante, une « femme fatale » du moins à ces débuts.
Je pense que Malkovitch en Talleyrand sauvait la mise. Et les dialogues, qui étaient de Max Gallo, si je ne me trompe, n’étaient pas mauvais.
Bref, comme toujours dans ce genre de feuilletons, le bon côtoyait le pire. Mais apparemment j’ai la critique moins dure que Mich ; je crois que je suis bon public.
Mais en Napoléon il était grotesque. Louis de Funès aurait encore mieux fait l’affaire. Mais le pire, c’était Joséphine, une petite bobonne pleurnicheuse… Alors que ce devait être en réalité une femme envoûtante, une « femme fatale » du moins à ces débuts.
Je pense que Malkovitch en Talleyrand sauvait la mise. Et les dialogues, qui étaient de Max Gallo, si je ne me trompe, n’étaient pas mauvais.
Bref, comme toujours dans ce genre de feuilletons, le bon côtoyait le pire. Mais apparemment j’ai la critique moins dure que Mich ; je crois que je suis bon public.
Un avis autorisé sur Jean Orieux et son Talleyrand :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/22595
Je l’avais lu à sa sortie, ça devait être en 1970. Très amusant à lire, beaucoup d’histoires croustillantes, un vrai livre de vacances, mais il me semble me rappeler qu’il faisait la part trop belle à Talleyrand et qu’il sous-estimait Napoléon.
J’ai préfèré la biographie de Talleyrand par Édouard Aujay, parue aux éditions Tallandier en 1947. Moins potinier, plus sobre et plus juste, me semble-t-il.
Personnellement, je n’aime pas Talleyrand mais ça n’a pas de sens de dire ça. Le personnage est formidablement intéressant et c’est surtout son époque qui est passionnante. C’est une époque peuplée d’une galerie de personnages démesurés, à l’image de cette page d’Histoire de France où les événements se bousculent à une cadence incroyable.
J’aimerais vraiment passer à Valençay pour me remémorer tout ça.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/22595
Je l’avais lu à sa sortie, ça devait être en 1970. Très amusant à lire, beaucoup d’histoires croustillantes, un vrai livre de vacances, mais il me semble me rappeler qu’il faisait la part trop belle à Talleyrand et qu’il sous-estimait Napoléon.
J’ai préfèré la biographie de Talleyrand par Édouard Aujay, parue aux éditions Tallandier en 1947. Moins potinier, plus sobre et plus juste, me semble-t-il.
Personnellement, je n’aime pas Talleyrand mais ça n’a pas de sens de dire ça. Le personnage est formidablement intéressant et c’est surtout son époque qui est passionnante. C’est une époque peuplée d’une galerie de personnages démesurés, à l’image de cette page d’Histoire de France où les événements se bousculent à une cadence incroyable.
J’aimerais vraiment passer à Valençay pour me remémorer tout ça.
Personnellement, je n’aime pas Talleyrand mais ça n’a pas de sens de dire ça. Le personnage est formidablement intéressant et c’est surtout son époque qui est passionnante. C’est une époque peuplée d’une galerie de personnages démesurés, à l’image de cette page d’Histoire de France où les événements se bousculent à une cadence incroyable.
J’aimerais vraiment passer à Valençay pour me remémorer tout ça.
Je ne sais si j'aime ou non Talleyrand, je ne le connais pas suffisamment mais il m'intéresse pas mal, je dirais même qu'il me fascine un peu. Il faut que j'y revienne de plus près.
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