Plus la science avance, plus la part d'inconnu grandit. Donc plus Dieu prend de l'importance.
(finalement, c'est facile la philosophie).
(finalement, c'est facile la philosophie).
Donc dieu se résume pour toi à la part d'inconnu. :op
Sinon ton raisonnement est sophistique hein Saule. Simplement parce que les avancées de la science ne font pas grandir la part d'inconnu, elles nous font simplement prendre conscience de certains pans de l'inconnu dont on ne soupçonnait même pas l'existence. Le total inconnu régresse donc bien quand la science avance. :o)
Plus la science avance, plus la part d'inconnu grandit. Donc plus Dieu prend de l'importance.:o))
(finalement, c'est facile la philosophie).
Je plussoie..
Et je plussoie aussi au dernier message de Virgile. Finalement, plus la science avance, plus elle tend à montrer qu'il y a des questions auxquelles elle n'aura jamais de réponse.. :o)
Ce n'est pas ce que j'ai dit provis, j'ai dit que la science révélait des mystères dont on ne soupçonnait pas l'existence, ce qui est une premiere étape pour pouvoir les résoudre un jour ;op
Avant on ne savait pas qu'on ne savait pas, donc l'inconnu était moins grand. Quoique, en sachant qu'on ne sait pas, on diminue l'inconnu. Tout ça n'est pas très clair.
Une petite métaphore pour clarifier les choses.
C'est comme si tu étais dans une pièce plongée dans le noir et que la science était une lampe de poche. En l'allumant tu éclaires un livre rédigé dans une langue inconnue. Tu découvres donc un nouveau mystère mais il était déjà présent avant que tu n'allumes la lampe. Mais au moins maintenant tu sais que la chambre contient un livre dans une langue inconnue et ça pour le découvrir sans la lampe de poche et en attendant une illumination de dieu c'est pas gagné je crois. ;o)
C'est comme si tu étais dans une pièce plongée dans le noir et que la science était une lampe de poche. En l'allumant tu éclaires un livre rédigé dans une langue inconnue. Tu découvres donc un nouveau mystère mais il était déjà présent avant que tu n'allumes la lampe. Mais au moins maintenant tu sais que la chambre contient un livre dans une langue inconnue et ça pour le découvrir sans la lampe de poche et en attendant une illumination de dieu c'est pas gagné je crois. ;o)
Ce n'est pas ce que j'ai dit provis, j'ai dit que la science révélait des mystères dont on ne soupçonnait pas l'existence, ce qui est une premiere étape pour pouvoir les résoudre un jour ;op
Tu parles de l'inconnu dont tu as conscience, Virgile. Or quand la science résoud un problème, elle en révèle deux qui ne sont pas résolus. Donc elle augmente la part d'inconnu. On n'en sortira jamais !! :o))
Et moi c'est pas provis, c'est Provis. Sinon je t'appelle virgule.. :o))
SJB, ;) (parce que j'arrive pas à faire le smiley coeur !) ;)
Quoi la science ? Ben c'est comme la religion, elle a bon dos...
Ton manuscrit, Virgile, c'est celui de Voynich ?
Quoi la science ? Ben c'est comme la religion, elle a bon dos...
Ton manuscrit, Virgile, c'est celui de Voynich ?
Tout ça n'est pas très clair.
C’est pas très clair ?
- Alors c’est de la bonne philosophie ! ;-))
« L’exploitation de l’homme par l’homme » (dixit Saule)
Ça me rappelle le délégué syndical qui me traitait d’exploiteur du peuple… Non ! de « sale » exploiteur du peuple. Un exploiteur du peuple ça n’existe pas.
Et pourtant, je n’étais pas le patron, j’étais aussi un exploité...
Ça ne l’empêchait pas d’être un brave type : il me reconduisait chez moi dans sa super Mercedes dernier cri, et il mettait une chanson d’Ella Fitzgerald et il me disait : vous allez croire qu’elle est sur vos genoux. Et il disait vrai, parce que la musique sortait du plancher, des portes, du plafond, de partout... Et quand je lui disais des choses qu’il n’aimait pas d’entendre, il faisait chanter cette dame de plus en plus fort…
(C’était encore un épisode de la grande série « je vous raconte ma vie ») ;-))
Moi je pense que le vrai exploiteur c’est le politicien qui érige un système qui produit toujours plus de chômeurs, en rendant le travail toujours plus cher. Et au moment des élections, il leur dit : si vous voulez garder votre chômage, votez pour moi.
On appelle ça l’État providence. C’est une exploitation bien plus subtile que le patron qui propose un travail contre rémunération et en partageant les risques de l’entreprise avec ses actionnaires. Un capitaliste, quoi !
Je caricature ? certes oui ! Mais tous ceux, qui ici (sauf moi, dit-il en claquant des bretelles), parlent du capitalisme, caricature encore plus.
Ça me rappelle le délégué syndical qui me traitait d’exploiteur du peuple… Non ! de « sale » exploiteur du peuple. Un exploiteur du peuple ça n’existe pas.
Et pourtant, je n’étais pas le patron, j’étais aussi un exploité...
Ça ne l’empêchait pas d’être un brave type : il me reconduisait chez moi dans sa super Mercedes dernier cri, et il mettait une chanson d’Ella Fitzgerald et il me disait : vous allez croire qu’elle est sur vos genoux. Et il disait vrai, parce que la musique sortait du plancher, des portes, du plafond, de partout... Et quand je lui disais des choses qu’il n’aimait pas d’entendre, il faisait chanter cette dame de plus en plus fort…
(C’était encore un épisode de la grande série « je vous raconte ma vie ») ;-))
Moi je pense que le vrai exploiteur c’est le politicien qui érige un système qui produit toujours plus de chômeurs, en rendant le travail toujours plus cher. Et au moment des élections, il leur dit : si vous voulez garder votre chômage, votez pour moi.
On appelle ça l’État providence. C’est une exploitation bien plus subtile que le patron qui propose un travail contre rémunération et en partageant les risques de l’entreprise avec ses actionnaires. Un capitaliste, quoi !
Je caricature ? certes oui ! Mais tous ceux, qui ici (sauf moi, dit-il en claquant des bretelles), parlent du capitalisme, caricature encore plus.
« Bienheureux les pauvres » Ça, c’est saint Luc. Les autres évangélistes ont ajouté « en esprit ».
Saint Luc s’adressait au monde gréco-romain, aux non-Juifs. Il était très dur envers les riches mais en fait, il condamnait les richesses.
Son message est toujours : ne soyez pas au service de l’argent ; l’argent est un mauvais maître. Si vous avez de l’argent, partagez avec les autres qui n’en ont pas !
Au fond, il parlait comme ma sage grand-mère, qui ajoutait : votre coffre-fort ne suivra pas votre corbillard.
Mais je suppose que c’est aussi comme ça que parlent tous les philosophes.
Saint Paul disait à son ami Timothée : Que le riche ne soit pas orgueilleux, qu’il ne mette pas son espérance dans ses richesses, qu’il fasse le bien et qu’il soit prêt à partager avec les autres... (1 Timothée, 6 – 17)
Mais ni les évangélistes, ni saint Paul, ni aucun Pères de l’Église n’ont voulu changer l’ordre social de leur temps. Ils recommandaient le partage, la solidarité, l’entr’aide.
Saint Jean Chrysostome demandait qu’on ne laisse pas les esclaves mourir de faim.
Saint Paul disait à son ami de bien soigner son esclave, de l’instruire et de le baptiser.
Mais aucun des deux ne prétendaient abolir l’esclavage.
L’Église ne doit pas se mêler de politique.
Saint Luc s’adressait au monde gréco-romain, aux non-Juifs. Il était très dur envers les riches mais en fait, il condamnait les richesses.
Son message est toujours : ne soyez pas au service de l’argent ; l’argent est un mauvais maître. Si vous avez de l’argent, partagez avec les autres qui n’en ont pas !
Au fond, il parlait comme ma sage grand-mère, qui ajoutait : votre coffre-fort ne suivra pas votre corbillard.
Mais je suppose que c’est aussi comme ça que parlent tous les philosophes.
Saint Paul disait à son ami Timothée : Que le riche ne soit pas orgueilleux, qu’il ne mette pas son espérance dans ses richesses, qu’il fasse le bien et qu’il soit prêt à partager avec les autres... (1 Timothée, 6 – 17)
Mais ni les évangélistes, ni saint Paul, ni aucun Pères de l’Église n’ont voulu changer l’ordre social de leur temps. Ils recommandaient le partage, la solidarité, l’entr’aide.
Saint Jean Chrysostome demandait qu’on ne laisse pas les esclaves mourir de faim.
Saint Paul disait à son ami de bien soigner son esclave, de l’instruire et de le baptiser.
Mais aucun des deux ne prétendaient abolir l’esclavage.
L’Église ne doit pas se mêler de politique.
Mais tout est politique ! L'Église ne doit pas se contenter de "bêtifier" sur la morale telle le contrôle des naissance, les relations hors-mariage, l'homosexualité.., enfin c'est mon avis.
« Bêtifier » ? Ben… tout est relatif, comme dirait l’ami Virgile.
Tout est politique ? ben oui, c’est un gros problème : quand l’Église se tait on lui reproche de se taire et quand elle parle on lui reproche de parler…
Rien n’est simple !
Tout est politique ? ben oui, c’est un gros problème : quand l’Église se tait on lui reproche de se taire et quand elle parle on lui reproche de parler…
Rien n’est simple !
Ce n'est pas ce que j'ai dit provis, j'ai dit que la science révélait des mystères dont on ne soupçonnait pas l'existence, ce qui est une premiere étape pour pouvoir les résoudre un jour ;op
Tu parles de l'inconnu dont tu as conscience, Virgile. Or quand la science résoud un problème, elle en révèle deux qui ne sont pas résolus. Donc elle augmente la part d'inconnu. On n'en sortira jamais !! :o))
Et moi c'est pas provis, c'est Provis. Sinon je t'appelle virgule.. :o))
Je ne te parlais pas Provis, je parlais à provis qui venait d'arriver chez moi alain provis(te)! ;oD
Mais pour te répondre Provis je parlais bien de l'inconnu dont on n'a pas conscience. La science agit comme un révélateur de cet inconnu. Mais elle ne le fait pas apparaître. Il était déjà présent mais seulement insoupçonné, tu saisis la nuance? :o)
La science n'augmente donc pas la part d'inconnu. Ce n'est pas parce que tu éclaires une chose dans une pièce sombre que cette chose existe soudainement: elle existant avant qu'on l'éclaire. Je trouvais la métaphore éclairante mais je suppose que je ne suis pas une lumière. ;op
Ton manuscrit, Virgile, c'est celui de Voynich ?
Qui sait Antinéa... ;o)
Je ne connaissais pas mais c'est une histoire intéressante. :o)
« Bêtifier » ? Ben… tout est relatif, comme dirait l’ami Virgile.Ah non hein SJB, maintenant il faut dire "tout est relatif sauf cette phrase" sinon c'est plus correct. ;op
prendre conscience de certains pans de l'inconnu dont on ne soupçonnait même pas l'existence.
L’inconnu n’existe que parce que nous n’en avons pas connaissance.
Donc, quand nous n’existions pas, l’inconnu n’existait pas.
Et quand nous n’existerons plus, l’inconnu n’existera plus.
Mais c’est l’homme cet inconnu ! *
Ha ! ha ! j’ai tout compris, moi aussi je sais philosopher : je suis un homme donc je suis l’inconnu.
Mais, depuis le temps, je commence à me connaître, donc je vais connaître l’inconnu. Or l’inconnu c’est moi. Alors si je connais l’inconnu, je n’existerai plus !
...Je suis fichu ! ;-(((
* (comme disait ce cher Alexis Carrel).
Tu t’en tires bien ! Oublions donc cela, provis-oire-ment..
Je ne te parlais pas Provis, je parlais à provis qui venait d'arriver chez moi alain provis(te)! ;oD
Oui, mais elle n'existait pas en tant qu'inconnu, elle existait en tant que chose objective.
Mais pour te répondre Provis je parlais bien de l'inconnu dont on n'a pas conscience. La science agit comme un révélateur de cet inconnu. Mais elle ne le fait pas apparaître. Il était déjà présent mais seulement insoupçonné, tu saisis la nuance? :o)
La science n'augmente donc pas la part d'inconnu. Ce n'est pas parce que tu éclaires une chose dans une pièce sombre que cette chose existe soudainement: elle existait avant qu'on l'éclaire. Je trouvais la métaphore éclairante mais je suppose que je ne suis pas une lumière. ;op
L’inconnu existe-t-il s’il n’y a personne pour le voir, ou le soupçonner ?
La lune, oui. Il n’y a que SJB, et quelques autres, pour croire que la lune n’existe que quand il la regarde*. Mais l’inconnu ?
Ce qu’on appelle l’inconnu est-il autre chose qu’un nom sur des réalités qui sont hors de notre portée, mais qui, comme toute chose, existent en soi, indépendamment de notre regard et de notre conscience ? et que l’homme appelle « inconnu » simplement parce qu’il ne les voit pas ?
En ce sens-là, c’est bien l’homme qui crée « l’inconnu ».
Moi aussi, je suis élève de Domitien ! D’autant plus que, il me semble, au bout du compte nous sommes bien d’accord.. :o)
* SJB, on t'avait bien dit pourtant de ne pas sortir sans ton chapeau par ce grand soleil !
Et n'oublie pas de boire beaucoup (mais de l'eau !!).. :o)
J'aurais dû écrire : parce qu’il ne les voit pas, ou ne les comprend pas..
et que l’homme appelle « inconnu » simplement parce qu’il ne les voit pas ?
En Alsace, l'enseignement religieux est obligatoire à l'école primaire (Yaeker en sait quelque chose...).
Cela peut paraître choquant à certains, mais le portrait du Président de la République continue à voisiner avec un crucifix dans toutes les écoles publiques et privées de la région.
Mais nous n'avons pas été "endoctrinés". Comme le disait SJB, il y a une différence entre parler de Dieu aux enfants et les forcer à ingurgiter des morceaux d'évangiles.
Jusqu'à une époque assez récente, personne n'avait remis en question cet héritage de l'empire allemand pour qui le christianisme était une religion d'état (comme chez les musulmans, d'ailleurs). De mon temps, il y avait en classe deux fillettes musulmanes. Il va sans dire qu'on n'allait pas les forcer à endosser le message du Christ. Elles étaient tout simplement dispensées de ce cours.
Aujourd'hui, on fait tout un fromage de ce cours de religion, là où il n'avait jamais fait de vagues auparavant. Mes camarades de classe n'étaient pas spécialement croyantes et je ne crois pas que ce cours de religion ait changé grand-chose à leur façon d'appréhender le divin. Il leur a juste permis de savoir de quoi il retourne, comme c'est le but de n'importe quel cours.
Des parents férocement laïques font circuler des pétitions pour mettre fin à la présence du crucifix dans les écoles, mais trouvent tout à fait normal qu'un enfant ne sache pas se tenir tranquille à la cantine, qu'il saccage tout et empêche les autres de manger tranquillement. J'ai entendu récemment à la radio des témoignages terrifiants d'enseignants confrontés à des gosses complètement hystériques à qui personne n'a enseigné le respect de l'autre. Alors, vous pensez bien que la présence du crucifix en classe est le cadet de leurs soucis.
On aborde aujourd'hui le problème de la foi sous un angle erroné : il ne s'agit pas de se demander s'il vaut mieux croire ou ne pas croire. Il s'agirait plutôt de s'interroger sur l'avenir de nos enfants : qu'avons-nous à leur transmettre ? Si une éducation solide, fondée sur des règles de savoir-vivre et dépourvue du divin est possible, pourquoi pas ?
Cela peut paraître choquant à certains, mais le portrait du Président de la République continue à voisiner avec un crucifix dans toutes les écoles publiques et privées de la région.
Mais nous n'avons pas été "endoctrinés". Comme le disait SJB, il y a une différence entre parler de Dieu aux enfants et les forcer à ingurgiter des morceaux d'évangiles.
Jusqu'à une époque assez récente, personne n'avait remis en question cet héritage de l'empire allemand pour qui le christianisme était une religion d'état (comme chez les musulmans, d'ailleurs). De mon temps, il y avait en classe deux fillettes musulmanes. Il va sans dire qu'on n'allait pas les forcer à endosser le message du Christ. Elles étaient tout simplement dispensées de ce cours.
Aujourd'hui, on fait tout un fromage de ce cours de religion, là où il n'avait jamais fait de vagues auparavant. Mes camarades de classe n'étaient pas spécialement croyantes et je ne crois pas que ce cours de religion ait changé grand-chose à leur façon d'appréhender le divin. Il leur a juste permis de savoir de quoi il retourne, comme c'est le but de n'importe quel cours.
Des parents férocement laïques font circuler des pétitions pour mettre fin à la présence du crucifix dans les écoles, mais trouvent tout à fait normal qu'un enfant ne sache pas se tenir tranquille à la cantine, qu'il saccage tout et empêche les autres de manger tranquillement. J'ai entendu récemment à la radio des témoignages terrifiants d'enseignants confrontés à des gosses complètement hystériques à qui personne n'a enseigné le respect de l'autre. Alors, vous pensez bien que la présence du crucifix en classe est le cadet de leurs soucis.
On aborde aujourd'hui le problème de la foi sous un angle erroné : il ne s'agit pas de se demander s'il vaut mieux croire ou ne pas croire. Il s'agirait plutôt de s'interroger sur l'avenir de nos enfants : qu'avons-nous à leur transmettre ? Si une éducation solide, fondée sur des règles de savoir-vivre et dépourvue du divin est possible, pourquoi pas ?
Obligatoire c'est vite dit, mes parents athées ont signé une feuille et je n'y suis jamais allé (C'est la même chose en Lorraine), comme beaucoup d'autres élèves.
Pour en revenir à Dawkins, je dois avouer qu'il est passionant à lire quand il évoque l'évolution (son livre "le gêne égoïste" est capital pour qui s'intéresse au sujet), mais je ne trouve pas d'intérêt à lire ses charges contre les religions, je n'ai aucun besoin de conforter mes pensées sur ce sujet.
Pour en revenir à Dawkins, je dois avouer qu'il est passionant à lire quand il évoque l'évolution (son livre "le gêne égoïste" est capital pour qui s'intéresse au sujet), mais je ne trouve pas d'intérêt à lire ses charges contre les religions, je n'ai aucun besoin de conforter mes pensées sur ce sujet.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre