des athées intégristes plus attachés à leur doctrine
Mais l'athéisme n'est pas une doctrine, il s'agit juste d'une opinion sur une question : Dieu existe-t-il ?
L'athée, bien sur, dit non; mais surtout il ne tire pas de conclusions quant a l'attitude et les valeurs que l'on devraient adopter a partir de cet état de fait.
Ce n'est pas comme un religieux, qui répondra oui ET encouragera tout un systeme de conduite au nom de ce Dieu.
Eh oui, c'est bien là le paradoxe certains se comportent comme si c'était une doctrine qu'il fallait imposer aux autres, quelques adeptes : Staline, Pol Pot, Mao, etc.. et d'autres qui ont assassiné nombre de croyants pour éradiquer toute forme de croyance qui ne concernait pas leur propre personne.
Crois moi, si aucune religion n'existait on trouverait bien d 'autres arguments pour se persécuter et se trucider.
Débézed : transmission de pensée ! Je pensais exactement à la même chose, à croire que tout le monde a oublié les horreurs commises au nom d'un monde sans dieu.
Hitler aussi se fichait pas mal de Dieu. On a vu le résultat. J'irais même plus loin : si on n'a plus aucune foi, disons plus modestement une "conscience", on peut tuer n'importe qui sans problème. Voyez la violence de plus en plus inquiétante chez les jeunes d'aujourd'hui : sans repères, ils se comportent comme des animaux. Ils n'ont plus conscience que la vie d'autrui est précieuse. Comment va faire un athée pour leur inculquer les bases de la vie en société ? En les mettant au centre de l'univers ? En leur disant que, quoi qu'ils fassent, ils font bien ? En prônant la philosophie consumériste du "just do it" ?
Je ne crois pas pour mériter une place au paradis, je ne crois pas par calcul, je crois parce que je veux garder ma diginité en toutes circonstances, tâcher de faire au mieux et avoir assez de courage pour assumer les aléas de la vie. Les êtres les plus désespérés sont souvent ceux qui ne croient plus en rien, que ce soit en Dieu ou en eux-mêmes.
Hitler aussi se fichait pas mal de Dieu. On a vu le résultat. J'irais même plus loin : si on n'a plus aucune foi, disons plus modestement une "conscience", on peut tuer n'importe qui sans problème. Voyez la violence de plus en plus inquiétante chez les jeunes d'aujourd'hui : sans repères, ils se comportent comme des animaux. Ils n'ont plus conscience que la vie d'autrui est précieuse. Comment va faire un athée pour leur inculquer les bases de la vie en société ? En les mettant au centre de l'univers ? En leur disant que, quoi qu'ils fassent, ils font bien ? En prônant la philosophie consumériste du "just do it" ?
Je ne crois pas pour mériter une place au paradis, je ne crois pas par calcul, je crois parce que je veux garder ma diginité en toutes circonstances, tâcher de faire au mieux et avoir assez de courage pour assumer les aléas de la vie. Les êtres les plus désespérés sont souvent ceux qui ne croient plus en rien, que ce soit en Dieu ou en eux-mêmes.
Je suis un peu comme ce grand astrophysicien, c'est du moins comme il était présenté à la télé, américain d'origine asiatique qui disait qu'il était croyant car il pensait que l'harmonie qui régnait dans l'univers n'était pas le fait du hasard. Mais, il n' a pas dit en quoi il croyait.
Si ce savant est celui que j’ai entendu, il disait, si je me souviens bien, que la création était le fait d’une intelligence infinie qui aurait établi, ou inventé, les lois de l’univers.
C’est plus plausible, me semble-t-il, que de parler de hasard.
Les chrétiens croient que la création est le fait de quelqu’un – qu’ils appellent Dieu.
J’ai lu jadis que des philosophes grecs parlaient d’un acte d’amour (« amour » étant, hélas ! le mot galvaudé par excellence ; et j’ai beaucoup de mal à comprendre le langage de la philosophie pure).
Mais finalement, personne ne sait : croire n’est pas savoir.
Je pense qu’il faut rechercher ce qui paraît le plus cohérent comme explication. Et pour le reste, faire confiance à la Providence… Encore faut-il croire en la Providence.
Ça me rappelle que quelqu’un qui avait la foi du charbonnier me disait toujours : au moins, quand je serai mort, je comprendrai tout…
Hitler athée?
Hitler écrit ceci dans "Mein Kampf": "j’y trouvais une fréquente occasion de m’enivrer de la pompe magnifique des fêtes religieuses. Quoi de plus naturel que la situation de mon révérend abbé m’apparût alors comme un idéal digne des plus grands efforts".
"le protestant le plus croyant pouvait marcher dans nos rangs à côté du catholique le plus croyant, sans que sa conscience dût le moins du monde entrer en conflit avec ses convictions religieuses". (p 550)
"le juif a atteint son but : catholiques et protestants se combattent à cœur joie et l’ennemi mortel de l’humanité aryenne et de toute la chrétienté rit sous cape…" (p 557)
Par ailleurs, l'inscription "Gott mit uns" qu'il a fait mettre sur les ceinturons des soldats n'est pas vraiment l'œuvre d'un athée.
Quant à l'argument classique sur la morale nécessairement plus exigeante chez les croyants que chez les athées, voici une petite citation de Simone de Beauvoir qui remet, je trouve bien les pendules à l'heure:
Hitler écrit ceci dans "Mein Kampf": "j’y trouvais une fréquente occasion de m’enivrer de la pompe magnifique des fêtes religieuses. Quoi de plus naturel que la situation de mon révérend abbé m’apparût alors comme un idéal digne des plus grands efforts".
"le protestant le plus croyant pouvait marcher dans nos rangs à côté du catholique le plus croyant, sans que sa conscience dût le moins du monde entrer en conflit avec ses convictions religieuses". (p 550)
"le juif a atteint son but : catholiques et protestants se combattent à cœur joie et l’ennemi mortel de l’humanité aryenne et de toute la chrétienté rit sous cape…" (p 557)
Par ailleurs, l'inscription "Gott mit uns" qu'il a fait mettre sur les ceinturons des soldats n'est pas vraiment l'œuvre d'un athée.
Quant à l'argument classique sur la morale nécessairement plus exigeante chez les croyants que chez les athées, voici une petite citation de Simone de Beauvoir qui remet, je trouve bien les pendules à l'heure:
"Dostoïevski affirmait : "Si Dieu n'existe pas, tout est permis." Les croyants aujourd'hui reprennent à leur compte cette formule. Rétablir l'homme au coeur de son destin, c'est répudier, prétendent-ils toute morale. Cependant, bien loin que l'absence de Dieu autorise toute licence, c'est au contraire parce que l'homme est délaissé sur la terre que ses actes sont des engagements définitifs, absolus; il porte la responsabilité d'un monde qui n'est pas l'oeuvre d'une puissance étrangère, mais de lui-même et ou s'inscrivent ses défaites, comme ses victoires. Un dieu peut pardonner, effacer, compenser; mais si Dieu n'existe pas, les fautes de l'homme sont inexpiables."
(Simone de Beauvoir / 1908-1986 / Pour une morale de l'ambiguïté)
Simone de Beauvoir est une belle référence mais : « Les fautes de l’homme sont inexpiables » Brrr ! dur, dur d’être athée… non ?
Plus sérieusement, « le monde, œuvre d’une puissance étrangère ». Les croyants parlent de l’œuvre de quelqu’un, un Dieu qu’ils comparent à un père.
« Les actes de l’homme, engagement définitif, absolu »
Définitif, absolu…Tu avoueras que c’est difficile à comprendre, et désespérant aussi, si dès demain tout est néant.
Le Rat, as-tu lu les dialogues entre Umberto Eco et le cardinal Martini ?
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/11744
Ça traite de la question, c’est très intéressant.
Plus sérieusement, « le monde, œuvre d’une puissance étrangère ». Les croyants parlent de l’œuvre de quelqu’un, un Dieu qu’ils comparent à un père.
« Les actes de l’homme, engagement définitif, absolu »
Définitif, absolu…Tu avoueras que c’est difficile à comprendre, et désespérant aussi, si dès demain tout est néant.
Le Rat, as-tu lu les dialogues entre Umberto Eco et le cardinal Martini ?
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/11744
Ça traite de la question, c’est très intéressant.
Au niveau de la méthode, la science et la philosophie sont très proches.
Au niveau des "buts recherchés", la philosophie et les religions sont très proches.
Il me semble qu'ici les "athées" défendent une méthode mais qu'ils partagent les mêmes buts que les "croyants".
Personnellement je préfère la méthode des athées, parce que celle des croyants c'est une méthode qui vise à combler l'ignorance par un rêve, ce qui me semble moins efficace que de chercher des indices réels même si c'est plus poétique en un sens... ;o)
Au niveau des "buts recherchés", la philosophie et les religions sont très proches.
Il me semble qu'ici les "athées" défendent une méthode mais qu'ils partagent les mêmes buts que les "croyants".
Personnellement je préfère la méthode des athées, parce que celle des croyants c'est une méthode qui vise à combler l'ignorance par un rêve, ce qui me semble moins efficace que de chercher des indices réels même si c'est plus poétique en un sens... ;o)
Poil2 pourquoi recherches tu tant cet athée idéal? n'es-tu pas bien dans ta religion ? On dirait que tu cherches à te convaincre que la religion est vraiment ce qu'il y a de mieux au monde ! car comment expliquer cette animosité envers l'athéisme. Je suis athée et pas méchante du tout;je dirais même, sans me vanter, que j'aime les autres et faire le bien, c'est même le moteur de ma vie.Je ne suis pas paresseuse dans mes reflexions, je crois être dotée d'une certaine capacité à philosopher (modestement) et j'ai au début de ma vie pratiqué une religion qui m'a été imposée. J'ai même eu une phase mystique (bien motivée il est vrai par l'amour que j'avais pour mon curé...) et si je suis devenue athée c'est après mûres reflexions. Je ne peux qu'être d'accord avec Yeaker et Oburini sur tous les méfaits (je dirais surtout échecs) des religions. Le résultat est là. Un athée ne prétend pas être meilleur que les autres, il ne met pas forcément la Science en avant (bien qu'elle soit inéluctable...) et il est parfaitement capable de la critiquer . Il ne met pas en doute également la foi du croyant et la respecte . C'est un homme et une femme, c'est tout. Il n'a rien à imposer aux autres puisqu'il ne croit pas en un Dieu de religion.
Personnellement je n'arrive pas bien à comprendre comment un catholique (je ne dis pas un croyant) peut supporter ou justifier un comportement comme celui de"Isabelle la catholique" par exemble qui a fait brûler, convertir,puis brûler les pauvres marranes pas assez bien convertis, puis finalement chasser tous les juifs de son pays après les avoir spoliés de tous leurs biens ,tout ça au nom de la foi catholique! Comment être à l'aise avec ça! et ça ne sert à rien de dire que c'est un abus, une erreur , et de le comparer aux comportements d'autres tyrans non religieux ,ce n'est pas compatible avec le message de cette religion, c'est tout;
Le sentiment de la foi religieuse n'est pas forcément religion . C'est ce que j'essayais de faire comprendre en comparant le tableau de Millet avec ceux des maitres italiens : la foi intime face à l'étalage. je suis déçue que SJB ne l'ai pas compris. C'est la sincérité qui prime avant tout et je ne mets pas en doute la sienne.
Tout ça pour dire que ce fameux Yechoua était un homme extraordinaire et qu'on en a fait le fils d'un dieu sans lui demander son avis....
Personnellement je n'arrive pas bien à comprendre comment un catholique (je ne dis pas un croyant) peut supporter ou justifier un comportement comme celui de"Isabelle la catholique" par exemble qui a fait brûler, convertir,puis brûler les pauvres marranes pas assez bien convertis, puis finalement chasser tous les juifs de son pays après les avoir spoliés de tous leurs biens ,tout ça au nom de la foi catholique! Comment être à l'aise avec ça! et ça ne sert à rien de dire que c'est un abus, une erreur , et de le comparer aux comportements d'autres tyrans non religieux ,ce n'est pas compatible avec le message de cette religion, c'est tout;
Le sentiment de la foi religieuse n'est pas forcément religion . C'est ce que j'essayais de faire comprendre en comparant le tableau de Millet avec ceux des maitres italiens : la foi intime face à l'étalage. je suis déçue que SJB ne l'ai pas compris. C'est la sincérité qui prime avant tout et je ne mets pas en doute la sienne.
Tout ça pour dire que ce fameux Yechoua était un homme extraordinaire et qu'on en a fait le fils d'un dieu sans lui demander son avis....
Au niveau de la méthode, la science et la philosophie sont très proches.
Au niveau des "buts recherchés", la philosophie et les religions sont très proches.
Il me semble qu'ici les "athées" défendent une méthode mais qu'ils partagent les mêmes buts que les "croyants".
Personnellement je préfère la méthode des athées, parce que celle des croyants c'est une méthode qui vise à combler l'ignorance par un rêve, ce qui me semble moins efficace que de chercher des indices réels même si c'est plus poétique en un sens... ;o)
Les hommes se posent toujours les mêmes questions et cherchent les réponses dans leurs domaines de prédilection : la science, l'ésotérisme, l'animisme, les religions théistes, mono ou multi, en eux-mêmes, dans de systèmes sociaux, etc..., etc...
Vous mélangez tout, c'est d'un navrant !
On nous sort Hitler, Staline et le matérialisme consumériste comme si tout cela était le fruit inévitable de l'athéisme.
C'est d'un ridicule, d'une ignorance et d'une platitude affligeante.
Alors, oui, je pourrais rentrer dans les détails.
Je pourrais montrer les liens frappants entre régimes totalitaires et religions ( idéologies dogmatiques, rituels de masse, culte de leaders charismatiques etc... ). Je pourrais faire comme Le Rat, citer "Mein Kampf" pour montrer qu'Hitler avait plus a voir avec un chrétien qu'avec un athée -ce qui n'a rien de surprenant : c'est l'antisémitisme démonologique chrétien qui fut la source de la haine des Juifs qui se répandra dans toute l'Europe... Je pourrais aussi montrer en quoi les églises institutionalisées sont bien plus matérialistes, consuméristes, et animé par l'appat du gain que, par exemple, des associations laiques etc...
Et puis... Et puis non.
Devant tant d'ignorance et de préjugés je ne vois pas pourquoi je devrais perdre mon temps a éduquer des gens qui ne connaissent pas leur histoire, pas leur Bible, ne sont pas foutu de faire la différence entre DÉMARCHE SCIENTIFIQUE et DÉMARCHE RELIGIEUSE, des gens qui ne sont meme pas capable de dissocier "athéisme" d'un quelconque code morale.
Non parce que, pour faire de l'athéisme un danger et une menace a la morale, a l'éthique, le bras cassé dans l'éducation des jeunes, il ne faut vraiment RIEN savoir de ce que l'athéisme est.
C'est pourtant pas compliqué, il s'agit JUSTE dune opinion par rapport a un questionnement : l'existence ou non du surnaturel. RIEN d'autre.
On nous sort Hitler, Staline et le matérialisme consumériste comme si tout cela était le fruit inévitable de l'athéisme.
C'est d'un ridicule, d'une ignorance et d'une platitude affligeante.
Alors, oui, je pourrais rentrer dans les détails.
Je pourrais montrer les liens frappants entre régimes totalitaires et religions ( idéologies dogmatiques, rituels de masse, culte de leaders charismatiques etc... ). Je pourrais faire comme Le Rat, citer "Mein Kampf" pour montrer qu'Hitler avait plus a voir avec un chrétien qu'avec un athée -ce qui n'a rien de surprenant : c'est l'antisémitisme démonologique chrétien qui fut la source de la haine des Juifs qui se répandra dans toute l'Europe... Je pourrais aussi montrer en quoi les églises institutionalisées sont bien plus matérialistes, consuméristes, et animé par l'appat du gain que, par exemple, des associations laiques etc...
Et puis... Et puis non.
Devant tant d'ignorance et de préjugés je ne vois pas pourquoi je devrais perdre mon temps a éduquer des gens qui ne connaissent pas leur histoire, pas leur Bible, ne sont pas foutu de faire la différence entre DÉMARCHE SCIENTIFIQUE et DÉMARCHE RELIGIEUSE, des gens qui ne sont meme pas capable de dissocier "athéisme" d'un quelconque code morale.
Non parce que, pour faire de l'athéisme un danger et une menace a la morale, a l'éthique, le bras cassé dans l'éducation des jeunes, il ne faut vraiment RIEN savoir de ce que l'athéisme est.
C'est pourtant pas compliqué, il s'agit JUSTE dune opinion par rapport a un questionnement : l'existence ou non du surnaturel. RIEN d'autre.
Quant au darwinisme, il est tout aussi contestable que la psychanalyse.
Ou quand la foi mene a la plus plate des stupidités...
Vous mélangez tout, c'est d'un navrant !
C'est d'un ridicule, d'une ignorance et d'une platitude affligeante.
Devant tant d'ignorance et de préjugés je ne vois pas pourquoi je devrais perdre mon temps
C'est pourtant pas compliqué, il s'agit JUSTE dune opinion par rapport a un questionnement : l'existence ou non du surnaturel. RIEN d'autre.
Oburoni, tu as raison, au moins sur un point : il y a beaucoup de méli-mélo dans ce fil. Mais c’est la loi du genre et nous ne possédons pas tous le même savoir que toi.
L’avis des autres est toujours intéressant sinon, il n’y aurait pas de forum.
« L’existence ou non du surnaturel » est une question purement spéculative.
Il n’y aura jamais, de preuve ni pour dire oui, ni pour dire non.
Le croyant croit que oui, l’athée croit que non.
En fait, ils font chacun un acte de foi : ils croient, mais ils ne savent pas.
Je suppose que leur but est comment : rechercher une cohérence au monde et un sens à la vie.
C’est respectable et c’est intéressant d’essayer de comprendre les autres, je trouve.
Le problème de la foi est à mon sens de peu d'importance.
Krishnamurti l'exprime très bien: "À l'évidence, tout homme qui comprend la vie fait fi de toute croyance. Celui qui aime n'a pas de croyances : il aime. C'est l'homme consumé par l'intellect qui a des croyances, car l'intellect est toujours en quête de sécurité, de protection ; il cherche toujours à éviter le danger, et il élabore donc des idées, des croyances, des idéaux, derrière lesquels il peut s'abriter."
Krishnamurti l'exprime très bien: "À l'évidence, tout homme qui comprend la vie fait fi de toute croyance. Celui qui aime n'a pas de croyances : il aime. C'est l'homme consumé par l'intellect qui a des croyances, car l'intellect est toujours en quête de sécurité, de protection ; il cherche toujours à éviter le danger, et il élabore donc des idées, des croyances, des idéaux, derrière lesquels il peut s'abriter."
Personnellement je n'arrive pas bien à comprendre comment un catholique (je ne dis pas un croyant) peut supporter ou justifier un comportement comme celui de"Isabelle la catholique"
Le sentiment de la foi religieuse n'est pas forcément religion . C'est ce que j'essayais de faire comprendre en comparant le tableau de Millet avec ceux des maitres italiens : la foi intime face à l'étalage. je suis déçue que SJB ne l'ai pas compris. .
Pieronnelle, je trouve que la foi des paysans de Millet est la plus belle et que ses tableaux ont une âme pour l’exprimer.
Maintenant je crois comprendre ce que tu voulais évoquer dans ta comparaison avec les tableaux « sur commande » de la Renaissance ; mais il y aurait beaucoup à dire, évidemment.
Par ailleurs, je pense qu’il est intéressant d’affermir ses convictions : le comportement d’Isabelle la Catholique est insupportable aux yeux du catholique ; et ça pourrait l’inciter à quitter la religion. Je te comprends très bien.
Mais s’il se tourne vers le comportement de sainte Thérèse de Lisieux, par exemple, et s’il lit ses textes, ça pourrait l’inciter à retourner à la religion.
c’est la loi du genre et nous ne possédons pas tous le même savoir que toi.
L’avis des autres est toujours intéressant sinon, il n’y aurait pas de forum.
Ben dans ces cas-la on s'abstient de participer.
Cette dame nous a tout de meme mélangé communisme et nazisme, réduit l'athéisme a un code moral (!) menacant, dit qu'il n'y avait pas d'athées admirables ( alors que l'histoire en est remplie ), contester le darwinisme... et le tout en une poignée de posts seulement !
On a souvent eu des clashs autour d'un sujet aussi épineux que la foi, c'est pourtant la premiere fois que je lis autant de préjugés sans queue ni tete.
Le problème de la foi est à mon sens de peu d'importance.
Krishnamurti l'exprime très bien: "À l'évidence, tout homme qui comprend la vie fait fi de toute croyance. Celui qui aime n'a pas de croyances : il aime. C'est l'homme consumé par l'intellect qui a des croyances, car l'intellect est toujours en quête de sécurité, de protection ; il cherche toujours à éviter le danger, et il élabore donc des idées, des croyances, des idéaux, derrière lesquels il peut s'abriter."
Je ne partage pas l’avis de Krishnamurti : on peut comprendre la vie et être croyant, on peut aimer et être croyant : c’est manichéiste comme point de vue.
Ce qu’il dit de l’intellect est très réducteur : « l’intellect cherche la sécurité, il élabore des croyances (…) derrière lesquelles il peut s’abriter. »
Je trouve que c’est faux : la théologie des évangiles est très exigeante. L’intellect du croyant, ni de l’athée d’ailleurs, ne cherche à s’abriter derrière une quelconque conviction ou croyance.
Je ne comprends pas cette volonté de dénigrer plutôt que d’essayer de comprendre.
Je ne partage pas l’avis de Krishnamurti : on peut comprendre la vie et être croyant, on peut aimer et être croyant : c’est manichéiste comme point de vue.
Personne ne dit le contraire.
Je ne comprends pas cette volonté de dénigrer plutôt que d’essayer de comprendre.
Ce n'est pas du dénigrement, mais une vérité qui nous ramène à ma première intervention au début de ce fil. La théologie, les religions ne sont que des constructions de l'intellect qui veut être rassuré quant à sa fin. Tant que ça aide des gens à vivre, pourquoi pas? Ça ne pose un problème que quand une faction, quelle qu'elle soit, essaie d'imposer ses vues à une autre. Le plus souvent par la violence d'ailleurs, et ce ne sont pas les Africains baptisés de force qui me contrediront.
Je ne partage pas l’avis de Krishnamurti : on peut comprendre la vie et être croyant, on peut aimer et être croyant : c’est manichéiste comme point de vue.
Personne ne dit le contraire.
Je veux dire que l'amour n'a rien à voir avec la foi. Le commandement "Aimez votre prochain autant que vous-mêmes" n'a pas toujours été respecté par les chrétiens, il faut avoir l'honnêteté de le reconnaître, et il ne faut pas remonter à Torquemada pour s'en convaincre.
Le problème de la foi est à mon sens de peu d'importance.
Krishnamurti l'exprime très bien: "À l'évidence, tout homme qui comprend la vie fait fi de toute croyance. Celui qui aime n'a pas de croyances : il aime. C'est l'homme consumé par l'intellect qui a des croyances, car l'intellect est toujours en quête de sécurité, de protection ; il cherche toujours à éviter le danger, et il élabore donc des idées, des croyances, des idéaux, derrière lesquels il peut s'abriter."
C'est ce que je dis depuis un certain temps la croyance n'est qu'une réponse aux questions pour lesquelles nous n'avons pas d'autres réponses. Celui qui sait tout n'a besoin de croire en rien puisqu'il sait.
Obonuri, on peut être d'accord avec toi sur plein de choses mais ce qu'il faut que tu admettes : c'est que tous tes arguments ont leur symétrie. Tout ce que tu reproches aux diverses croyances peut s'appliquer aux incroyances. Apparemment, tu as des raisons personnelles, bonnes, d'en vouloir à certaines pratiques comme d'autres ont d'excellentes raisons de se réfugier dans ces croyances et ni toi, ni eux, n'ont raison. Ce n'est pas la croyance ou l'incroyance qui est en cause mais l'usage qu'en font les hommes et les femmes.La croyance ou son envers devrait rester une question individuelle, intime, et personne ne devrait imposer quoi que ce soit à son prochain.
Je respecte ton athéisme comme je respecte la foi de Jean Baptiste, pourquoi faudrait-il que je donne raison à l'un ou à l'autre ? Si je le faisais, je deviendrais déjà intolérant vis à vis de l'un.
Je respecte ton athéisme comme je respecte la foi de Jean Baptiste, pourquoi faudrait-il que je donne raison à l'un ou à l'autre ? Si je le faisais, je deviendrais déjà intolérant vis à vis de l'un.
Je n'ai rien contre l'athéisme. Je suis juste navrée de ne trouver aucune figure respectable parmi ces personnes.Je comprends qu'Oburoni soit énervé (même si je trouve qu'il fait trop chaud pour s'énerver).
Quant au darwinisme, il est tout aussi contestable que la psychanalyse.
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