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Je me demande s'il est vraiment possible d'écrire sur un tel sujet, et si Matthieu Gosztola est parvenu à en parler avec toute l'éthique que cela suppose. Qu'en pensez-vous ?
J'aime cette question et ce sujet de discussion. Peut-on écrire sur les génocides? A mon avis, oui, tant qu'on est respectueux, et qu'on tente honnêtement de tirer des conclusions afin de pouvoir espérer qu'une telle horreur ne se reproduise plus. J'ai été marqué profondément par le film "Hôtel Rwanda", par exemple.
Je me demande s'il est vraiment possible d'écrire sur un tel sujet, et si Matthieu Gosztola est parvenu à en parler avec toute l'éthique que cela suppose. Qu'en pensez-vous ?
Je ne peux pas répondre, n'ayant pas lu le livre et ne connaissant pas l'auteur, mais ce que je vois autour (Antoine Emaz, l'Atelier de l'Agneau, Poezibao), ça donne envie.
Une petite nuance aussi sur la phrase d'Adorno, c'est "Écrire un poème après Auschwitz est barbare" - et c'est écrit en 49. Au fond, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas le faire.
Je me demande s'il est vraiment possible d'écrire sur un tel sujet, et si Matthieu Gosztola est parvenu à en parler avec toute l'éthique que cela suppose. Qu'en pensez-vous ?
Écrire un poème pourquoi pas ? Un beau poème épique, à la Victor Hugo. Ou un poème un peu mystique. Ne dit-on pas que les poètes expriment l’inexprimable ? Mais, à mon avis, ça reste un casse pipe.
Par contre, un récit, un témoignage, certainement oui. Il faut témoigner, et encore témoigner.
Ne fusse que pour honorer la mémoire des malheureuses victimes et montrer au grand jour le rôle de nos belles démocraties d’Europe !
J'avais ouvert un forum sur ce même sujet à l'adresse ci-dessous :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
après avoir lu le ivre que Boris Boubacar Diop a consacré au génocide rwandais. Vous pourrez constaté que les Africains souhaitent ardemment que la mémoire des victimes ne soit pas oubliée et qu'ils ont demandé à plusieurs écrivains de témoigner.
La lecture du livre de Diop, "Murambi, souvenir des ossements", est assez douloureuse mais elle est aussi très édifiante sur la capacité des hommes à s'entretuer.
Lire aussi le livre de Scholastique Mukasonga, "La femme aux pieds nus", sur l'histoire de sa mère qui n'a pas survécu au drame.
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
après avoir lu le ivre que Boris Boubacar Diop a consacré au génocide rwandais. Vous pourrez constaté que les Africains souhaitent ardemment que la mémoire des victimes ne soit pas oubliée et qu'ils ont demandé à plusieurs écrivains de témoigner.
La lecture du livre de Diop, "Murambi, souvenir des ossements", est assez douloureuse mais elle est aussi très édifiante sur la capacité des hommes à s'entretuer.
Lire aussi le livre de Scholastique Mukasonga, "La femme aux pieds nus", sur l'histoire de sa mère qui n'a pas survécu au drame.
J'ai vu l'adaptation cinématographique du livre de notre cher Gil Courtemanche, un homme que j'admire au plus haut point et qui est très malade malheureusement, livre intitulé "Un dimanche à la piscine à Kigali". Le film avec Luc Picard est excellent ! Je n'ai pas lu le livre cependant. C'est un film largement autobiographique.
J'ai beaucoup de peine en pensant à monsieur Courtemanche. Je crois que c'est un des Québécois que j'admire le plus après Pierre Falardeau. Quel homme courageux et intègre !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gil_Courtemanche
http://fr.wikipedia.org/wiki/…
J'ai beaucoup de peine en pensant à monsieur Courtemanche. Je crois que c'est un des Québécois que j'admire le plus après Pierre Falardeau. Quel homme courageux et intègre !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gil_Courtemanche
http://fr.wikipedia.org/wiki/…
J'ai vu également le film "J'ai serré la main du diable" avec Roy Dupuis dans le rôle de Roméo Dallaire, que je recommande. Je n'ai pas lu le livre de monsieur Dallaire cependant bien que je l'ai noté depuis longtemps dans mes livres à lire.
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