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N'y a-t-il pas chez Pietro un "déni de veuvage" ou un "déni de mort" comme existe un "déni de grossesse ?
Oui, il me semble que c'est exactement ça. Il est dans l'attente d'un chagrin qu'il imagine devoir être immense et qui ne vient pas. Mais dans sa "retraite" en face de l'école de sa fille, il est, en réalité, en plein dans ce chagrin, cette dépression, qu'il ne parvient pas à nommer.
C'est sa façon à lui de vivre son veuvage, sans éclat, à l'écoute (oh combien!) des autres,avec un souci obsessionnel du bien-être de sa fille. Les chagrins les plus immenses ne sont pas nécessairement les plus bruyants. J'ai trouvé ce livre extrêmement tonique et il a longtemps résonné dans ma tête, comme un hymne à la vie.
Je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Qu'en penses-tu ?
C'est sa façon à lui de vivre son veuvage, sans éclat, à l'écoute (oh combien!) des autres,avec un souci obsessionnel du bien-être de sa fille. Les chagrins les plus immenses ne sont pas nécessairement les plus bruyants. J'ai trouvé ce livre extrêmement tonique et il a longtemps résonné dans ma tête, comme un hymne à la vie.
Je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Qu'en penses-tu ?
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