Yeaker
avatar 27/05/2010 @ 00:31:24
Je reprends ici la suite de la conversation abordé dans le sujet de forum "route" initié par Dirlandaise mais comme ce n’était pas le sujet je préfère l'aborder dans une nouvelle conversation.

En résumé, il est question d’une critique positive que j’ai écrite pour le livre de Brecht « le cercle de craie caucasien ». Une critique éclaire de Harfang vient s’opposer à la mienne. Ne voulant pas abandonner j'appelle toute personne ayant lu ou vu la pièce pour venir m’appuyer dans la défense de cette pièce.
Mon contradicteur en attaquant la pièce dit bien la connaître pour y avoir joué le rôle du soldat. J’ignore dans quelles conditions s’est montée la pièce mais il est possible qu’il y ait un mal entendu. Oui les dialogues sont simples mais parce que c’est du deuxième degré, une caricature des gens simples, des politiciens, des arrivistes, des aristocrates…. L’idylle entre le soldat et la bonne, c’est une idylle entre de la chair à canons sans instruction et une ménagère mal dégrossie et donc le soldat est un peu raide et la fille rustre, tout est dans le jeu de la maladresse. Si on monte la pièce ou si on la joue comme si c’était Cyrano je comprends la déception.

Shelton
avatar 27/05/2010 @ 04:45:50
Je viens de vérifier dans ma bibliothèque, c'est une pièce que je n'ai pas, que je n'ai jamais lue ni vue. Donc je ne vais pas en parler mais seulement la chercher et après on verra...

Par contre, globalement, c'est un auteur que j'apprécie, que j'ai lu et vu avec à chaque fois du plaisir et de l'émotion...

Je n'ai que deux volumes de son théâtre complet mais le reste viendra...

Harfang

avatar 25/06/2010 @ 14:19:01
Je ne me connecte que très peu et mon message vient donc avec un peu de retard.

Les conditions dans lesquelles j'ai dû endosser ce rôle ? La classe de théâtre de mon lycée parisien. Nous avons passé l'année dessus, autrement dit les interprétations j'en ai entendu des multiples, des plus allusives aux plus éthérées.

La vérité c'est qu'une pièce aussi libre n'a aucune consistance. Comment se fait il qu'avec autant de déictiques, de précisions superflues, l'action ne se développe jamais et le lecteur -au même titre que le spectateur et que le comédien- ne puisse rien tirer de clair de ces lignes ? C'est de la fumisterie qui se veut simulacre du beau. Après, je peux parfaitement comprendre qu'on y soit sensible même si je ne voit pas l'intérêt qu'on puisse trouver à une telle lecture.

Cordialement

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