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Je pense ne pas être le seul à être déçu par des policiers en particulier de ceux nommés "thriller" qui arrivent à être captivant mais dont la fin fait "psicht" avec une fin ràcambolesque comme pour ce roman de Grange où un medecin sans un sou fait le tour du monde en avion derrière le héro et se procure une arme sur une simple intuition. Peut-être que vous avez des exemples fumants?
Je pense ne pas être le seul à être déçu par des policiers en particulier de ceux nommés "thriller" qui arrivent à être captivant mais dont la fin fait "psicht" avec une fin ràcambolesque comme pour ce roman de Grange où un medecin sans un sou fait le tour du monde en avion derrière le héro et se procure une arme sur une simple intuition. Peut-être que vous avez des exemples fumants?
C'est, hélas, une pratique bien banalisée et j'ai déjà râlé dans plusieurs chroniques sur ce site.
Préférez le roman noir authentique, et oubliez ces thrillers grotesques publiés par des éditeurs industriels...
Merci Debezed d'être si réactif, deux heures du matin toujours là bravo! Il est vrai que la course au coupable insoupçonnable jusqu'à la fin amène les auteurs à des extrémités souvent ridicules et non plausibles. Mais cela à toujours existé, j'ai beau beaucoup aimer la littérature de Gaston Leroux, son mystère de la chambre jaune c'est qu'en même pousser mémé dans les orties.
Plus généralement, même en littérature dite générale, les auteurs sachant finir un livre ne sont pas si nombreux. Le meilleur que je connaisse est un auteur italien : Beppe Fénoglio (il faut que je vérifie s'il existe quelques critiques sur cet auteur admirable).
Le roman noir a aussi souvent ma préférence, mais on peut regretter des profils d'enquêteurs très semblables entre alcool et drogue. Un auteur qui m'a convaincu du moins surtout avec son premier livre c'est Ken Bruen "delirium tremens". Un espèce de Izzo irlandais avec une très bonne fin puisque Jack Taylor le héro décide de partir en cure pour soigner son alcoolémie mais reviendra de son séjour dans le second épisode accro à l'héro.
Plus généralement, même en littérature dite générale, les auteurs sachant finir un livre ne sont pas si nombreux. Le meilleur que je connaisse est un auteur italien : Beppe Fénoglio (il faut que je vérifie s'il existe quelques critiques sur cet auteur admirable).
Le roman noir a aussi souvent ma préférence, mais on peut regretter des profils d'enquêteurs très semblables entre alcool et drogue. Un auteur qui m'a convaincu du moins surtout avec son premier livre c'est Ken Bruen "delirium tremens". Un espèce de Izzo irlandais avec une très bonne fin puisque Jack Taylor le héro décide de partir en cure pour soigner son alcoolémie mais reviendra de son séjour dans le second épisode accro à l'héro.
Un espèce de Izzo irlandais avec une très bonne fin puisque Jack Taylor le héro décide de partir en cure pour soigner son alcoolémie mais reviendra de son séjour dans le second épisode accro à l'héro.
Excellent..
Yeaker, tous pareils, j'ai déjà réagi sur ce sujet dans plusieurs chroniques sur ce sites notamment au sujet des ouvrages figurant au concours CL. Et, le dernier en date est encore pire que les autres, "Le pic du diable" de Deon Meyer.
Je crois que Pepe Carvalho a servi de modèle à Montalbano, Rebus, Wallander, Hole, ... et bien d''autres. tous sont un peu usés, pochtrons, borders lines, en dlicatesse avec bobonne mais solide comme Bond !
Je crois que Pepe Carvalho a servi de modèle à Montalbano, Rebus, Wallander, Hole, ... et bien d''autres. tous sont un peu usés, pochtrons, borders lines, en dlicatesse avec bobonne mais solide comme Bond !
Malheureusement, les éditeurs sont persuadés qu'il s'agit de la demande populaire : ce formatage intrigue à deux balles, portraits de flics désabusés, et meurtres grotesques...A tel point, que même de bons auteurs parfois semblent écrire sur commande. Le peuple est con selon eux, donnons lui du pain et des jeux si possible stupides
Je pense à Lemaitre dont les premiers chapitres de son ""Cadres noirs' permettait d'envisager un quasi vrai roman noir réaliste, en prise avec son époque. Puis la deuxième partie nous précipite brutalement dans un thriller abracadabrant des plus benêt. Allez comprendre quelle mouche a bien pu piquer l'auteur à ce point si ce n'est la demande commerciale.
Du vrai roman noir, évitez les têtes de gondoles, pour tout dire les charts des meilleures ventes ânonnées par des médias aux ordres ; cherchez sous les piles, dans le fond des rayons, grattez,fouinez, lancez des investigations, et vous trouverez bien quelques rares auteurs valant la peine - Mordillat, Marignac, Benotman, quelques uns.
Je pense à Lemaitre dont les premiers chapitres de son ""Cadres noirs' permettait d'envisager un quasi vrai roman noir réaliste, en prise avec son époque. Puis la deuxième partie nous précipite brutalement dans un thriller abracadabrant des plus benêt. Allez comprendre quelle mouche a bien pu piquer l'auteur à ce point si ce n'est la demande commerciale.
Du vrai roman noir, évitez les têtes de gondoles, pour tout dire les charts des meilleures ventes ânonnées par des médias aux ordres ; cherchez sous les piles, dans le fond des rayons, grattez,fouinez, lancez des investigations, et vous trouverez bien quelques rares auteurs valant la peine - Mordillat, Marignac, Benotman, quelques uns.
Tout à fait d'accord avec toi Novi... et je dirais même plus : c'est valable pour TOUS les genres !
:-(((
:-(((
Pour Novi :
Quand tu en auras le temps, pourrais-tu, comme tu as l'air de très bien t'y connaître, me donner des auteurs et des titres. Merci.
Quand tu en auras le temps, pourrais-tu, comme tu as l'air de très bien t'y connaître, me donner des auteurs et des titres. Merci.
En faisant vite alors !
Difficile en deux lignes sur un forum de refaire l'histoire du polar, mais en occultant l'aspect enquête policière ultra rabâchée et l'intrigue serial killer à deux balles, où tout a été dit depuis belle lurette ; le contemporain ne nous lâche pas grand chose malheureusement à moins de fouiller chez les auteurs inconnus.
En rayon, un certain Eric Maneval vient de signer un truc sympa, pas encore trop diffusé, mais référencé cependant. Reste ce fameux Pierre Lemaitre ""Cadres noirs"" à feuilleter assis dans un coin de Fnac, puisque juste le début est jubilatoire. Le dernier Manotti ne m'a pas convaincu malgré un bon synopsis,du sous feu Jonquet qui n'était pas toujours au mieux de sa forme lui même - manichéen et lourdingue.
Thierry Marignac, une valeur sure avec un style-qui-faut-aimer-ou-pas, mais de très bonnes histoires. Benotman pour le beau style devenu si rare dans le polar : un écrivain authentique. Marcus Malte, voire. Mordillat, et ses ballades du monde ouvrier. Pascal Dessaint dont j'ai pas lu le dernier, pourtant alléchant.
Bref pas grand chose à citer au milieu d'un océan de livres se ressemblant tous de par l'innocuité des scénarios, l'absence d'ambiance, et de plume pour tout dire...
Si on remonte un peu le temps, ça devient sympa : Amila, Vautrin, pourquoi pas Izzo, Siniac, Pelot ...
Faisons un saut par dessus le neopolar, peu intéressant à mon gout sauf historiquement, ADG et Fajardie pour en rire, Manchette pour se faire chier.
Puis le roman noir et ses modernes, Houssin, GJ Arnaud, et encore avant : André Helena la référence, Le Breton les classiques. Les fondateurs secrets, Ange Bastiani. Les créateurs.
PS : j'ai exclu d'autorité les auteurs américains fondateurs, puisqu'ils constituent une école à part.
Difficile en deux lignes sur un forum de refaire l'histoire du polar, mais en occultant l'aspect enquête policière ultra rabâchée et l'intrigue serial killer à deux balles, où tout a été dit depuis belle lurette ; le contemporain ne nous lâche pas grand chose malheureusement à moins de fouiller chez les auteurs inconnus.
En rayon, un certain Eric Maneval vient de signer un truc sympa, pas encore trop diffusé, mais référencé cependant. Reste ce fameux Pierre Lemaitre ""Cadres noirs"" à feuilleter assis dans un coin de Fnac, puisque juste le début est jubilatoire. Le dernier Manotti ne m'a pas convaincu malgré un bon synopsis,du sous feu Jonquet qui n'était pas toujours au mieux de sa forme lui même - manichéen et lourdingue.
Thierry Marignac, une valeur sure avec un style-qui-faut-aimer-ou-pas, mais de très bonnes histoires. Benotman pour le beau style devenu si rare dans le polar : un écrivain authentique. Marcus Malte, voire. Mordillat, et ses ballades du monde ouvrier. Pascal Dessaint dont j'ai pas lu le dernier, pourtant alléchant.
Bref pas grand chose à citer au milieu d'un océan de livres se ressemblant tous de par l'innocuité des scénarios, l'absence d'ambiance, et de plume pour tout dire...
Si on remonte un peu le temps, ça devient sympa : Amila, Vautrin, pourquoi pas Izzo, Siniac, Pelot ...
Faisons un saut par dessus le neopolar, peu intéressant à mon gout sauf historiquement, ADG et Fajardie pour en rire, Manchette pour se faire chier.
Puis le roman noir et ses modernes, Houssin, GJ Arnaud, et encore avant : André Helena la référence, Le Breton les classiques. Les fondateurs secrets, Ange Bastiani. Les créateurs.
PS : j'ai exclu d'autorité les auteurs américains fondateurs, puisqu'ils constituent une école à part.
Chouette ! Novi qui se lance dans les suggestions de lecture !
J'attendais ce moment depuis longtemps déjà... ;-)
J'attendais ce moment depuis longtemps déjà... ;-)
Si on remonte un peu le temps, ça devient sympa : Amila, Vautrin, pourquoi pas Izzo, Siniac, Pelot ...
Tiens ça me fait penser qu'il y a un Prix Amila-Meckert qui va être décerné dans quelques minutes à Arras (vu sur le site du Salon Colères du présent : http://coleresdupresent.com/cgi-bin/db2www.cgi/… )
Merci Novi.
Novi, je reviens à ce que tu disais sur la demande des lecteurs. Je crois malheureusement que les éditeurs y répondent, pas à la mienne, pas à la tienne, pas à ceux qui sont intervenus ici ni à quelques autres mais sans doute à la grande masse des lecteurs de policiers.
Tu donnes une liste d'auteurs à découvrir mais il y a aussi des petits éditeurs à découvrir (si ce n'est déjà fait) qui commencent à faire parler d'eux, je pense notamment à Moisson Rouge. On peut d'ailleurs retrouver un article sur eux dans un des derniers Livres Hebdo avec un dossier consacré aux petites maisons d'éditions choisies par quelques libraires.
Pour info : Tu cites Jonquet et à ce sujet Gallimard sort un omnibus en poche de ses quatre romans noirs les plus célèbres dont le fameux Moloch qui a une entrée en matière assez balèze. Pour Marcus Malte sort également en poche folio "Garden of love" à la fin mai.
Tu donnes une liste d'auteurs à découvrir mais il y a aussi des petits éditeurs à découvrir (si ce n'est déjà fait) qui commencent à faire parler d'eux, je pense notamment à Moisson Rouge. On peut d'ailleurs retrouver un article sur eux dans un des derniers Livres Hebdo avec un dossier consacré aux petites maisons d'éditions choisies par quelques libraires.
Pour info : Tu cites Jonquet et à ce sujet Gallimard sort un omnibus en poche de ses quatre romans noirs les plus célèbres dont le fameux Moloch qui a une entrée en matière assez balèze. Pour Marcus Malte sort également en poche folio "Garden of love" à la fin mai.
"""Novi, je reviens à ce que tu disais sur la demande des lecteurs. Je crois malheureusement que les éditeurs y répondent, pas à la mienne, pas à la tienne, pas à ceux qui sont intervenus ici ni à quelques autres mais sans doute à la grande masse des lecteurs de policiers."""
C'est pourquoi j'aime FaceBook ! En terme d'étude sociologique du lecteur lambda, la vue est imprenable. Ce soir, un lecteur se plaint de n'avoir rien compris à Lehane (Shutter Island en plus)..., évidemment c'est un fan de Thilliez et Chattam. Que faire.
"""Tu donnes une liste d'auteurs à découvrir mais il y a aussi des petits éditeurs à découvrir (si ce n'est déjà fait) qui commencent à faire parler d'eux, je pense notamment à Moisson Rouge."""
Absolument, ce sont les petits éditeurs qui découvrent les auteurs de demain. L'auteur y gagne en visibilité éditoriale ; il peut choisir d'être ou non sur un catalogue à taille humaine, adhérer à une vision commune. Être publié pour être publié,je n'en vois pas l'intérêt : je préfère un projet.
"""Pour info : Tu cites Jonquet et à ce sujet Gallimard sort un omnibus en poche de ses quatre romans noirs les plus célèbres dont le fameux Moloch qui a une entrée en matière assez balèze. Pour Marcus Malte sort également en poche folio "Garden of love" à la fin mai.""
Deux cas bien différents. Jonquet écrivait bien, dans son domaine.Par contre, il se répandit avec son dernier livre sur les banlieues et l'école ; ses propres amis auteurs critiquèrent sa dérive sécuritaire ( lui, l'homme de gauche) de type Finkie. Pour ma part ,je soulignerais les effroyables caricatures de voyous - indignes d'un auteur tel que lui. Mais les défunts se vendent bien, et les éditeurs savent rééditer fort à propos.
Il y a une injustice avec Marcus Malte qui mérite selon moi, beaucoup mieux que ce qu'on lui accorde généralement. Il a beaucoup tenté en écriture, et c'est toujours méritoire un auteur sachant prendre des risques.
C'est pourquoi j'aime FaceBook ! En terme d'étude sociologique du lecteur lambda, la vue est imprenable. Ce soir, un lecteur se plaint de n'avoir rien compris à Lehane (Shutter Island en plus)..., évidemment c'est un fan de Thilliez et Chattam. Que faire.
"""Tu donnes une liste d'auteurs à découvrir mais il y a aussi des petits éditeurs à découvrir (si ce n'est déjà fait) qui commencent à faire parler d'eux, je pense notamment à Moisson Rouge."""
Absolument, ce sont les petits éditeurs qui découvrent les auteurs de demain. L'auteur y gagne en visibilité éditoriale ; il peut choisir d'être ou non sur un catalogue à taille humaine, adhérer à une vision commune. Être publié pour être publié,je n'en vois pas l'intérêt : je préfère un projet.
"""Pour info : Tu cites Jonquet et à ce sujet Gallimard sort un omnibus en poche de ses quatre romans noirs les plus célèbres dont le fameux Moloch qui a une entrée en matière assez balèze. Pour Marcus Malte sort également en poche folio "Garden of love" à la fin mai.""
Deux cas bien différents. Jonquet écrivait bien, dans son domaine.Par contre, il se répandit avec son dernier livre sur les banlieues et l'école ; ses propres amis auteurs critiquèrent sa dérive sécuritaire ( lui, l'homme de gauche) de type Finkie. Pour ma part ,je soulignerais les effroyables caricatures de voyous - indignes d'un auteur tel que lui. Mais les défunts se vendent bien, et les éditeurs savent rééditer fort à propos.
Il y a une injustice avec Marcus Malte qui mérite selon moi, beaucoup mieux que ce qu'on lui accorde généralement. Il a beaucoup tenté en écriture, et c'est toujours méritoire un auteur sachant prendre des risques.
Malheureusement, il s'agit là d'une première oeuvre qui ne résiste naturellement pas à certains pièges. Je rejoins certaines critiques de cette page qui mentionnent le caractère exagérement providentiel de l'intervention finale d'un personnage secondaire cité en début d'ouvrage. Pour que le lecteur y croit, il aurait fallu semer des petits éléments concernant l'histoire de cet individu au fil du roman.
Grangé est un exellent écrivain quand il s'agit de décrire des endroits. Mais je trouve qu'il en abuse et que certaines descritpions sont trop longues et ralentissent le rythme du récit.
Et puis, il y a les erreurs classiques des polars: un GLOCK n'a pas de chien, INTERPOL ne dispose pas de service d'enquêteurs...
Grangé est un exellent écrivain quand il s'agit de décrire des endroits. Mais je trouve qu'il en abuse et que certaines descritpions sont trop longues et ralentissent le rythme du récit.
Et puis, il y a les erreurs classiques des polars: un GLOCK n'a pas de chien, INTERPOL ne dispose pas de service d'enquêteurs...
Tu es bien bon Antoine avec Grangé, tes critiques du livre sont justes et ne correspondent pas à un grand livre, dans un 4 étoiles j'aspire à un meilleur service.
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