C'est gentil Tistou de penser à moi.
Les inondations stagnent dans le Queensland mais il y a encore beaucoup à évacuer. En revanche, c'est au tour de l'état du Victoria (plus petit que celui du Queensland) et la région de Melbourne d'essuyer de beaux dégâts. Un lac de plusieurs kilomètres s'est formé.
Ici, à Cairns, nous avons eu deux cyclones. Samedi, c'était très venteux et depuis mardi, beau temps notamment hier pour Australia Day.
Des bises
Les inondations stagnent dans le Queensland mais il y a encore beaucoup à évacuer. En revanche, c'est au tour de l'état du Victoria (plus petit que celui du Queensland) et la région de Melbourne d'essuyer de beaux dégâts. Un lac de plusieurs kilomètres s'est formé.
Ici, à Cairns, nous avons eu deux cyclones. Samedi, c'était très venteux et depuis mardi, beau temps notamment hier pour Australia Day.
Des bises
Espérons qu'un cyclone n'ait pas emporté Nomade dans son oeil. Ou qu'au moins elle ait pu prendre son appareil photo !
Je viens seulement de voir... Punaise, finalement Yasi a décidé de changer un peu son cap et de se déplacer plus au sud-ouest... Il ne m'a pas tapé dans l'oeil mais pas bien loin tout de même. Je ne suis pas tombée à la renverse (j'aurai pu... même si je pense que mon coeur s'est emballé comme un fou). J'ai préféré faire fonctionner ma raison. Je suis une cérébrale et non une émotive. A 5 jours près, on se serait rencontré le jour de la saint-Valentin. Le début d'une belle histoire, qui sait ?
Toujours est-il que Yasi va coûter 5,6 milliards de dollars australiens
Toujours est-il que Yasi va coûter 5,6 milliards de dollars australiens
Ton cœur s’est emballé comme un fou pour un bel ouragan, Nomade ?
C’est tout ce que je te souhaite, que pourrait-il t’arriver de mieux ?
;-))
C’est tout ce que je te souhaite, que pourrait-il t’arriver de mieux ?
;-))
Un grand merci SJB !
ça mérite une belle dédicace en photo. Je l'ai en tête mais je ne suis pas encore tombée dessus. Là, j'ai posté une dédicace pour Tistou.
ça mérite une belle dédicace en photo. Je l'ai en tête mais je ne suis pas encore tombée dessus. Là, j'ai posté une dédicace pour Tistou.
Coucou Nomade. Arrives-tu à dormir avec tous ces vents violents? Je crois que tu as bien eu raison de râter ton rendez vous de la saint Valentin....Bonne nuit dans ton lit bien frais :-)))
Les vents sont terminés. En revanche, la pluie est bel et bien présente. C'est l'horreur pour sécher son linge. Nous avons deux séchoirs, un dehors, l'autre dehors mais à l'abri. Sauf que cela met un temps fou à sécher : deux à trois jours. L'air est trop humide sans la pluie alors avec la pluie.... quand mes vêtements commencent à ne pas être trop humide, je les suspends à des cintres que je dépose dans le salon-cuisine (ça va personne ne prépare à manger) ou dans ma chambre sous le ventilo... (pas de radiateur ici)
Ici, pas moyen d'avoir un lit bien frais... mais je ne vais pas me plaindre. C'est une bonne expérience de vivre sous les Tropiques.
Ici, pas moyen d'avoir un lit bien frais... mais je ne vais pas me plaindre. C'est une bonne expérience de vivre sous les Tropiques.
Posté une dédicace à l'un d'entre vous sur mon blog. Lait à la fraise. Le frigidaire ronronne. Magie. La pluie s'est arrêtée. Des papillons voltigent dans mon estomac. Trac, stress, excitation, tristesse, joie, déception, énervement, fierté, légèreté... Un mélange de tout cela.
Un film russe à la télévision. Des bouteilles de bière vides sont alignées dans leur emballage carton près de l'évier, prêtes à être jetées dans la poubelle recyclage. Demain matin, grand rangement et préparatifs. Demain soir, à minuit 25, direction la Marina. Deux nuits et une grosse journée dans un bus pour émerger vendredi matin à Alice Springs. Journée libre. Samedi, dimanche, lundi, en route pour Kings Canyon, coucher et lever de soleil à Uluru, Valley of the Winds at Kata Tjuta... Retour à Cairns mardi en soirée par avion avec Quantas. Dernière nouvelle en date : il pleut dans le désert.
Jour suivant, énième rdv avec l'immigration pour récupérer (si tout se passe bien) mon touriste visa. Moyennant finances et ayant présenté le solde de mes comptes, je vais pouvoir rester quelques petits mois supplémentaires. Pas beaucoup. Mais toujours ça de pris. La faute à mon passeport qui expire prochainement. La faute à moi aussi de ne pas avoir gagné au Loto.
Samedi en 8, début de la grande aventure avec la voiture parée de nouveaux équipements (la carte bancaire a souffert ce matin) et la semaine prochaine, elle souffrira encore plus pour le second rdv.
Encore 40 pages de Chant des pistes à lire. Espère que cela m'aidera à comprendre. Alors que j'aime les langues étrangères, mon oreille a un sérieux souci. N'assimile pas grand chose. Que va-t-il en ressortir de mon séjour dans le Red Centre ? No se
Rentrée au bercail, j'irai faire une bise à mon orthophoniste. J'avais 4 ans et mes séances avec elle n'étaient pas de tout repos. Parfois, elles étaient surprenantes et loufoques lorsqu'il s'agissait de grimacer devant le miroir sous l'oeil avisé de Mme S. Plaisantes lorsqu'il s'agissait de réaliser un puzzle ou de choisir un livre parmi sa grande collection (déjà un premier contact comme les adultes avec les livres). Eprouvantes lorsque cela ne rentrait pas dans mon oreille ou lorsqu'il fallait articuler je ne sais combien de fois tel et tel son.
Trouble du langage encore mal connu qu'est le mien. Me demande si parfois il n'y a pas un lien entre mon oreille non musicale (je suis petite-fille de musicien qui était polyglotte : 7 langues parlées... promis, juré, craché), mon défaut de langage et le vertige. Dès que je prends de la hauteur surtout en extérieur, dès 2 mètres, je suis contrainte de plaquer méchamment mes mains sur mes oreilles.
Hors de question de baisser les bras. Continuer à aller de l'avant en prenant à droite avec deux pas. Puis quart de tour à ma droite pour 6 ou 7 pas. Là, quart de tour gauche, ouverture de la porte avec main gauche. Un pas et un saut. Et dodo dans mon lit.
On rembobine à partir de ma danse nocturne. Direction salle de bains pour brossage de dents, de cheveux et nettoyage en douceur du visage.
Un film russe à la télévision. Des bouteilles de bière vides sont alignées dans leur emballage carton près de l'évier, prêtes à être jetées dans la poubelle recyclage. Demain matin, grand rangement et préparatifs. Demain soir, à minuit 25, direction la Marina. Deux nuits et une grosse journée dans un bus pour émerger vendredi matin à Alice Springs. Journée libre. Samedi, dimanche, lundi, en route pour Kings Canyon, coucher et lever de soleil à Uluru, Valley of the Winds at Kata Tjuta... Retour à Cairns mardi en soirée par avion avec Quantas. Dernière nouvelle en date : il pleut dans le désert.
Jour suivant, énième rdv avec l'immigration pour récupérer (si tout se passe bien) mon touriste visa. Moyennant finances et ayant présenté le solde de mes comptes, je vais pouvoir rester quelques petits mois supplémentaires. Pas beaucoup. Mais toujours ça de pris. La faute à mon passeport qui expire prochainement. La faute à moi aussi de ne pas avoir gagné au Loto.
Samedi en 8, début de la grande aventure avec la voiture parée de nouveaux équipements (la carte bancaire a souffert ce matin) et la semaine prochaine, elle souffrira encore plus pour le second rdv.
Encore 40 pages de Chant des pistes à lire. Espère que cela m'aidera à comprendre. Alors que j'aime les langues étrangères, mon oreille a un sérieux souci. N'assimile pas grand chose. Que va-t-il en ressortir de mon séjour dans le Red Centre ? No se
Rentrée au bercail, j'irai faire une bise à mon orthophoniste. J'avais 4 ans et mes séances avec elle n'étaient pas de tout repos. Parfois, elles étaient surprenantes et loufoques lorsqu'il s'agissait de grimacer devant le miroir sous l'oeil avisé de Mme S. Plaisantes lorsqu'il s'agissait de réaliser un puzzle ou de choisir un livre parmi sa grande collection (déjà un premier contact comme les adultes avec les livres). Eprouvantes lorsque cela ne rentrait pas dans mon oreille ou lorsqu'il fallait articuler je ne sais combien de fois tel et tel son.
Trouble du langage encore mal connu qu'est le mien. Me demande si parfois il n'y a pas un lien entre mon oreille non musicale (je suis petite-fille de musicien qui était polyglotte : 7 langues parlées... promis, juré, craché), mon défaut de langage et le vertige. Dès que je prends de la hauteur surtout en extérieur, dès 2 mètres, je suis contrainte de plaquer méchamment mes mains sur mes oreilles.
Hors de question de baisser les bras. Continuer à aller de l'avant en prenant à droite avec deux pas. Puis quart de tour à ma droite pour 6 ou 7 pas. Là, quart de tour gauche, ouverture de la porte avec main gauche. Un pas et un saut. Et dodo dans mon lit.
On rembobine à partir de ma danse nocturne. Direction salle de bains pour brossage de dents, de cheveux et nettoyage en douceur du visage.
Elle est bien belle ta danse Nomade et tu es vraiment épatante! Et tu racontes tellement bien! Bon courage pour la suite...
C'est joli comme tout ce que tu nous racontes, je suis très admiratif.
Tout à fait excellent ton récit, Nomade ! Félicitations, tu as la pêche ! J’espère que c’est le premier épisode et que les autres vont suivre…
10pm. Ronronnement de la machine à laver accompagné du familier clapotis des gouttes d'eau. Sans oublier Waltzing Matilda interprété par Slim Dusty.
Welcome to Cairns. Arrivée à l'aéroport à 8pm. Petit détour à l'Esplanade où -Ilaria, touriste italienne rencontrée lors du tour, a posé ses valises pour deux jours avant de se rendre à Melbourne.
La machine a laver a fini son travail. Linge étendu. Télévision allumée mais en sourdine. Last Kiss de Pearl Jam.
Mon premier trip au coeur de l'Australie, soit au milieu de nulle part, a été mémorable à plusieurs points de vue.
Tout d'abord, les premières larmes ont failli ruisseler vendredi vers 6pm lorsque j'étais à l'hôtel de backpakers à Alice Springs. Depuis septembre, je multiplie des rendez-vous avec l'agent d'immigration qui gère aussi le consulat allemand. I, c'est son prénom, travaille à Cairns depuis 13 ou 16 ans comme elle m'en a fait part lors de notre dernier entrevue. Bien que ne parlant pas français, elle s'occupe également des frogers.
Donc multiplication de rendez-vous pour savoir si oui ou non je peux enchaîner avec un visa touriste de trois mois puisque mon passeport expire au mois de juin. Après plusieurs versions obtenues de sa part, d'un autre agent, et des bureaux d'immigration, I, me dit de revenir en fin d'année car il peut y avoir du changement. En décembre, je vais ainsi la voir et me confirme après avoir vérifié plusieurs fois sur son ordinateur que je peux enchaîner avec un visa touriste sans avoir à quitter le territoire australien. Youpi. Elle demande à vérifier mon passeport. Le consulte et me le rend. Je la revois au mois de janvier pour à nouveau confirmer. Elle me fournit la même version. Et pas de souci avec mon passeport du moment que je ne m'arrête pas en cours de chemin sachant que les escales ne posent aucun problème tant que je reste à l'aéroport. On fixe un rendez-vous le 28 février pour lequel je dois fournir des documents. "Nomade, vous pouvez dormir tranquille et profiter de l'outback australien. On se revoit mercredi à votre retour pour vous donner votre nouveau visa".
Donc vendredi à Alice Springs, puisque je n'ai pas voulu m'encombrer d'un chargeur, je rallume mon téléphone et découvre un texto : "Nomade, appelez-moi de toute urgence demain, je vous donne mon numéro de portable". Grosse bouffée de stress. L'immigration australienne. Le début des emmerdements. Je dis bien des emmerdements et non des ennuis. J'appelle. Pas moyen. Je lui laisse deux messages en précisant que le lendemain, je commence le tour dans le désert et que je n'aurai aucune réception. Dans ma tête, c'est le grand bazar. Et me dit, "les autorités refusent de m'accorder un peu plus de temps pour découvrir leur beau pays. Punaise, je dois rentrer en France dès mon retour de l'Outback". Voilà ce qui se passe dans ma tête.
Je commence à avoir du signal quelques minutes le surlendemain et découvre un autre texte de sa part. "J'ai bien reçu vos deux messages Nomade, on se voit d'urgence à votre retour". Là, j'enrage, je ne connais toujours pas la raison de cette urgence survenue à la dernière minute. Là, je texte en lui demandant une explication et quelques heures après, j'apprends que je dois remplir un autre formulaire pour obtenir un visa différent (lequel, je n'en sais toujours rien) et un passeport temporaire. J'ai tout de même payé 255 dollars australiens (soit le prix du visa touriste) cette personne qui est certifiée pour défendre mon cas auprès des autorités australiennes.
Un ami anglais qui est résident australien permanent s'est proposé de m'accompagner. Entre nous, je n'ai pas refusé. La présence d'un homme est toujours impressionnante.
Voilà pour la première merde.
Je vous raconterai la seconde puis terminerai par un récit de mon séjour.
Welcome to Cairns. Arrivée à l'aéroport à 8pm. Petit détour à l'Esplanade où -Ilaria, touriste italienne rencontrée lors du tour, a posé ses valises pour deux jours avant de se rendre à Melbourne.
La machine a laver a fini son travail. Linge étendu. Télévision allumée mais en sourdine. Last Kiss de Pearl Jam.
Mon premier trip au coeur de l'Australie, soit au milieu de nulle part, a été mémorable à plusieurs points de vue.
Tout d'abord, les premières larmes ont failli ruisseler vendredi vers 6pm lorsque j'étais à l'hôtel de backpakers à Alice Springs. Depuis septembre, je multiplie des rendez-vous avec l'agent d'immigration qui gère aussi le consulat allemand. I, c'est son prénom, travaille à Cairns depuis 13 ou 16 ans comme elle m'en a fait part lors de notre dernier entrevue. Bien que ne parlant pas français, elle s'occupe également des frogers.
Donc multiplication de rendez-vous pour savoir si oui ou non je peux enchaîner avec un visa touriste de trois mois puisque mon passeport expire au mois de juin. Après plusieurs versions obtenues de sa part, d'un autre agent, et des bureaux d'immigration, I, me dit de revenir en fin d'année car il peut y avoir du changement. En décembre, je vais ainsi la voir et me confirme après avoir vérifié plusieurs fois sur son ordinateur que je peux enchaîner avec un visa touriste sans avoir à quitter le territoire australien. Youpi. Elle demande à vérifier mon passeport. Le consulte et me le rend. Je la revois au mois de janvier pour à nouveau confirmer. Elle me fournit la même version. Et pas de souci avec mon passeport du moment que je ne m'arrête pas en cours de chemin sachant que les escales ne posent aucun problème tant que je reste à l'aéroport. On fixe un rendez-vous le 28 février pour lequel je dois fournir des documents. "Nomade, vous pouvez dormir tranquille et profiter de l'outback australien. On se revoit mercredi à votre retour pour vous donner votre nouveau visa".
Donc vendredi à Alice Springs, puisque je n'ai pas voulu m'encombrer d'un chargeur, je rallume mon téléphone et découvre un texto : "Nomade, appelez-moi de toute urgence demain, je vous donne mon numéro de portable". Grosse bouffée de stress. L'immigration australienne. Le début des emmerdements. Je dis bien des emmerdements et non des ennuis. J'appelle. Pas moyen. Je lui laisse deux messages en précisant que le lendemain, je commence le tour dans le désert et que je n'aurai aucune réception. Dans ma tête, c'est le grand bazar. Et me dit, "les autorités refusent de m'accorder un peu plus de temps pour découvrir leur beau pays. Punaise, je dois rentrer en France dès mon retour de l'Outback". Voilà ce qui se passe dans ma tête.
Je commence à avoir du signal quelques minutes le surlendemain et découvre un autre texte de sa part. "J'ai bien reçu vos deux messages Nomade, on se voit d'urgence à votre retour". Là, j'enrage, je ne connais toujours pas la raison de cette urgence survenue à la dernière minute. Là, je texte en lui demandant une explication et quelques heures après, j'apprends que je dois remplir un autre formulaire pour obtenir un visa différent (lequel, je n'en sais toujours rien) et un passeport temporaire. J'ai tout de même payé 255 dollars australiens (soit le prix du visa touriste) cette personne qui est certifiée pour défendre mon cas auprès des autorités australiennes.
Un ami anglais qui est résident australien permanent s'est proposé de m'accompagner. Entre nous, je n'ai pas refusé. La présence d'un homme est toujours impressionnante.
Voilà pour la première merde.
Je vous raconterai la seconde puis terminerai par un récit de mon séjour.
Aaaaaah les joies de l'administration... :-/
L'administration australienne est moins lourde que l'administration française. En revanche, l'Australie a une très stricte immigration et chaque étranger qui postule pour un quelconque visa, doit comprendre que le chef, ce sont les autorités qui vont vous mener une vie difficile avec son lot d'interrogations et ses bouffées de stress.
Je suis réputée pour faire les choses à la dernière minute. Cette fois-ci, j'ai tout fait dans les règles de l'art pour ne pas violer la loi australienne et ainsi ne pas être interdite de territoire pendant quelques années. Je m'y suis prise six mois à l'avance... pour rien. Morale de l'histoire : faire tout à la dernière minute.
Je suis réputée pour faire les choses à la dernière minute. Cette fois-ci, j'ai tout fait dans les règles de l'art pour ne pas violer la loi australienne et ainsi ne pas être interdite de territoire pendant quelques années. Je m'y suis prise six mois à l'avance... pour rien. Morale de l'histoire : faire tout à la dernière minute.
Comment peut-on s’amuser à tracasser comme ça ceux qui font tout pour tirer leur plan ! C’est incroyable.
Je crois que certains justifient leur place en créant des emm… aux autres.
Je croise les doigts pour toi, Nomade. Tiens bon !
Je crois que certains justifient leur place en créant des emm… aux autres.
Je croise les doigts pour toi, Nomade. Tiens bon !
Merci vous tous.
J'ai eu le rendez-vous en fin de matinée. Selon le département de l'immigration, j'ai eu l'occasion de voyager pendant 12 mois avec mon working holiday visa qui prend fin après-demain. 12 mois, c'est suffisamment assez pour les autorités (sauf que certains peuvent enchaîner avec un second working holiday visa, soit 12 mois supplémentaires, s'ils ne dépassent pas l'âge limite (je suis déjà trop vieille)). Sauf que pour des raisons diverses, je suis restée un an dans la même ville sans voyager (à part la semaine passée pour gagner une semaine vu que j'ai travaillé non stop depuis mon arrivée en Oz). J'ai ainsi pu économiser de l'argent. Ce même argent avec un touriste visa serait ainsi dépensé en Australie. Non.
L'agent d'immigration a ajouté que je ne pouvais pas voyager ces trois derniers mois avec les inondations et les cyclones survenus dans le Queensland. J'étais ainsi bloquée. Réponse : non.
Du coup, avec P., un ami anglais, on revoit l'agent d'immigration demain. Soit je rentre en France pour revenir en Australie avec un visa de trois mois qui là me sera accordé. Soit, je postule pour un visa étudiant que je peux obtenir en ligne de suite. Mais cela coûte davantage que le touriste visa (mais moins que l'aller-retour France-Australie) et je dois m'inscrire à des cours que je ne suis pas obligée de suivre. Et faire un aller-retour express pour obtenir un passeport temporaire d'un an. (Cairns-Sydney, c'est 2600 kms environ en logeant la côte et l'avion n'est pas si donné que cela...)
Et j'ai glissé avant de partir à cause de la pluie. L'appareil photo acheté à Hong Kong est tombé (ma jambe droite a quasi touché mon nez). L'écran est mort, je ne peux plus faire les réglages manuels. Je peux réparer l'écran moyennant 200 dollars, soit 150 euros. Mais tout se passe à Sydney et il y en pour au moins trois semaines. Alors qu'a fait Nomade en arrivant à Alice Springs ? Acheter le même appareil photo. 800 dollars en moins qui n'étaient pas prévus. Pour moi, c'est comme si j'avais jeté de l'argent par les fenêtres.
Voilà pour ces petits soucis matérialistes. Je suis toujours en vie et c'est l'essentiel.
Je vous embrasse, je suis en train de mettre en ligne des photos, mais je commence par la fin
J'ai eu le rendez-vous en fin de matinée. Selon le département de l'immigration, j'ai eu l'occasion de voyager pendant 12 mois avec mon working holiday visa qui prend fin après-demain. 12 mois, c'est suffisamment assez pour les autorités (sauf que certains peuvent enchaîner avec un second working holiday visa, soit 12 mois supplémentaires, s'ils ne dépassent pas l'âge limite (je suis déjà trop vieille)). Sauf que pour des raisons diverses, je suis restée un an dans la même ville sans voyager (à part la semaine passée pour gagner une semaine vu que j'ai travaillé non stop depuis mon arrivée en Oz). J'ai ainsi pu économiser de l'argent. Ce même argent avec un touriste visa serait ainsi dépensé en Australie. Non.
L'agent d'immigration a ajouté que je ne pouvais pas voyager ces trois derniers mois avec les inondations et les cyclones survenus dans le Queensland. J'étais ainsi bloquée. Réponse : non.
Du coup, avec P., un ami anglais, on revoit l'agent d'immigration demain. Soit je rentre en France pour revenir en Australie avec un visa de trois mois qui là me sera accordé. Soit, je postule pour un visa étudiant que je peux obtenir en ligne de suite. Mais cela coûte davantage que le touriste visa (mais moins que l'aller-retour France-Australie) et je dois m'inscrire à des cours que je ne suis pas obligée de suivre. Et faire un aller-retour express pour obtenir un passeport temporaire d'un an. (Cairns-Sydney, c'est 2600 kms environ en logeant la côte et l'avion n'est pas si donné que cela...)
Et j'ai glissé avant de partir à cause de la pluie. L'appareil photo acheté à Hong Kong est tombé (ma jambe droite a quasi touché mon nez). L'écran est mort, je ne peux plus faire les réglages manuels. Je peux réparer l'écran moyennant 200 dollars, soit 150 euros. Mais tout se passe à Sydney et il y en pour au moins trois semaines. Alors qu'a fait Nomade en arrivant à Alice Springs ? Acheter le même appareil photo. 800 dollars en moins qui n'étaient pas prévus. Pour moi, c'est comme si j'avais jeté de l'argent par les fenêtres.
Voilà pour ces petits soucis matérialistes. Je suis toujours en vie et c'est l'essentiel.
Je vous embrasse, je suis en train de mettre en ligne des photos, mais je commence par la fin
Courage Nomade! La petite bourbonnaise persévérante arrivera à ce qu'elle veut, c'est sûr! Rien ne décourage ceux qui ont envie de grands larges et d'ouverture! l'Australie n'est pas finie pour toi, c'est sûr, elle ne peut pas te résister!
Bises solidaires!
Bises solidaires!
Merci Pieronnelle pour ces bises. Elles sont bien arrivées et me réconfortent. Il faut que j'apprenne à relativiser davantage.
Demain, c'est mon dernier jour à rester en Australie légalement.
Il est 8.32pm et depuis deux heures, je ne me force à ne pas aller dormir. Je suis fatiguée. Nous avons encore couru partout.
Il est 8.32pm et depuis deux heures, je ne me force à ne pas aller dormir. Je suis fatiguée. Nous avons encore couru partout.
Quel suspens Nomade! quelle angoisse! Sinon tu dois partir après demain?
Courage!
Bises
Courage!
Bises
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