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Il y a quelques jours, j'ai eu l'occasion de voir un peu du long film de Lanzman programmé (enfin !) sur Arte et suis tombé, par hasard sur l'entretien avec Jan Karski, le vrai, celui qui est décrit dans le livre de Haenel. Impressionnant !
Jan Karski, qui n'avait pas réussi à oublier, donne l'impression d'être une bête traquée ; il est pourtant dans un splendide appartement américain, correspondant là-bas, au niveau de vie d'un professeur d'université.
Jan Karski, qui n'avait pas réussi à oublier, donne l'impression d'être une bête traquée ; il est pourtant dans un splendide appartement américain, correspondant là-bas, au niveau de vie d'un professeur d'université.
Tout comme moi, Lanzamann ne semble pas avoir trop apprécié ce livre.
http://passouline.blog.lemonde.fr/2010/01/…
http://passouline.blog.lemonde.fr/2010/01/…
Pour ceux que cela intéresse le film "La rapport KARSKY" de Claude LANZMANN passe ce soir sur ARTE à 22h05 avec l'intégralité de l'entrevue du fameux résistant polonais filmée (pendant deux jours, d'une durée de 50 minutes) par LANZMANN pour le film "SHOAH" en 1978.
Pour ceux que cela intéresse le film "La rapport KARSKY" de Claude LANZMANN passe ce soir sur ARTE à 22h05 avec l'intégralité de l'entrevue du fameux résistant polonais filmée (pendant deux jours, d'une durée de 50 minutes) par LANZMANN pour le film "SHOAH" en 1978.
Il fallait lire Jan KARSKI... bien entendu!...
Tout comme moi, Lanzamann ne semble pas avoir trop apprécié ce livre.
http://passouline.blog.lemonde.fr/2010/01/…
Et pour d'autres raisons, davantage d'ordre littéraire, Pierre Jourde ne l'a pas apprécié non plus : http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/pierre-jourde/…
(et je suis très tenté de lui faire confiance).
Excellent article en effet.
Jlc aussi a des réserves. Il rejoint ce qu'écrivait Chevillard l'autre jour : http://l-autofictif.over-blog.com/article-838-4678…
C'est le problème évoqué lors de la sortie des "Bienveillantes et de l'utilisation de ces périodes de l'histoire dans les oeuvres de fiction. Ne pas les utiliser, c'est les verser dans l'oubli.
Mais il n'est pas possible d'éviter les utilisations maladroites ou même malhonnêtes si ce n'est par la vigilance des critiques et des lecteurs.
Je crains qu'il ne soit trop tard pour les lecteurs distraits ou peu documentés.
Mais il n'est pas possible d'éviter les utilisations maladroites ou même malhonnêtes si ce n'est par la vigilance des critiques et des lecteurs.
Je crains qu'il ne soit trop tard pour les lecteurs distraits ou peu documentés.
Pour répondre (en partie) à cette objection, vient d'être réédité le témoignage personnel de Jan Karski (Laffont, je crois), écrit "à chaud" en 1944. Il obtient, paraît-il, un grand succès, au point que des tirages supplémentaires ont été nécessaires.
C'est peut-être le signe que le lecteur cherche davatage à revenir aux sources...
C'est peut-être le signe que le lecteur cherche davatage à revenir aux sources...
J'ai vu aussi cette interview, avec le long commentaire de Lanzman. C'est aussi très émouvant et instructif et on commence à entrevoir une explication aux malheurs de Karski : ses interlocuteurs ne pouvaient pas croire son récit, et, c'est triste à dire, cela leur convenait compte tenu de la situation du conflit mondial.
Pour ceux que cela intéresse le film "La rapport KARSKY" de Claude LANZMANN passe ce soir sur ARTE à 22h05 avec l'intégralité de l'entrevue du fameux résistant polonais filmée (pendant deux jours, d'une durée de 50 minutes) par LANZMANN pour le film "SHOAH" en 1978.
C'est toujours un peu agaçant de voir des auteurs se faire un nom par leur sujet - notamment quand ce n'est pas le leur - plutôt que par leur écriture (surtout "à défaut de").
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