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C'est toujours plaisant de découvrir des livres avec toi (même si les critiques, déjà dit:)) pourriez-pas les faire plus longues m. Cadbury ?:)) mais je ne peux pas t'en vouloir, eu égard justement à ces découvertes.
Je tiens juste à signaler une erreur :
Gilles Pudlowski n'a fait apparemment que choisir et présenter les textes.
C'est donc un collectif qu'il aurait fallu mettre en place et lieu de l'auteur.
Le site de la fnac cite des textes de :
Marcel Schneider, Alfred Kern, Frédéric Hoffet, Martin Graff, Jack-Alain Léger, Assia Djebar, Bernard Frank, Jean-Paul Klée, Tomi Ungerer et bien d'autres
et donne aussi cet extrait :
JOHANN-WOLFGANG VON GOETHE
Découverte éblouie
(...)
Je descendis à l'hôtel de l'Esprit. Je sortis aussitôt pour contenter mon désir le plus ardent, pour m'approcher de la cathédrale, qui m'avait été montrée de loin par mes compagnons de voyage, et sur laquelle mes yeux étaient demeurés fixés dans une assez longue étendue de chemin. Lorsque de la petite rue qui y conduisait, j'aperçus ce colosse, et que je me trouvais ensuite tout auprès, sur la place peu spacieuse où il s'élève, il produisit sur moi une impression que je fus incapable de débrouiller sur le champ et qui resta longtemps obscure, pendant que je montais en hâte au faîte de l'édifice pour ne pas manquer le moment précieux d'un soleil brillant à la faveur duquel j'allais découvrir, d'un seul coup d'oeil, ce vaste et riche pays.
Je vis donc, du haut de la plate-forme, cette belle contrée qui était devant moi, et dans laquelle je devais séjourner et vivre quelque temps, les prés d'alentour remplis, entremêlés d'arbres superbes et touffus, cette richesse surprenante de végétation, qui, suivant les bords du Rhin, en marque les rives, les îles et les bas-fonds. Le terrain qui descend du côté du sud, et qui est arrosé par l'Ill, est également décoré d'une verdure brillante; même du côté de l'ouest, près de la montagne, se trouvent beaucoup de vallons, où des bois et des prairies présentent un aspect attrayant, tandis que la partie septentrionale, plus accidentée, est coupée de petits ruisseaux en nombre infini, qui hâtent partout la végétation.
Si l'on se représente, entre ces plaines qui s'étendent délicieusement, entre ces bois agréablement parsemés, cette terre si propre au labourage et si bien cultivée, verdoyante et mûrissante, les meilleures et les plus riches parties marquées par des villages et par des fermes ; ce grand espace à perte de vue, sorte de nouveau paradis préparé pour la race humaine, terminé, à des distances diverses, par des montagnes moitié cultivées, moitié couvertes de forêts, on comprendra le ravissement avec lequel je bénis ma destinée, qui m'avait assigné pour un certain laps de temps une si belle résidence."
Un texte qui donne envie...
Et grâce à ta critique, je découvre cette collection "le petit Mercure".
Merci donc !
Je tiens juste à signaler une erreur :
Gilles Pudlowski n'a fait apparemment que choisir et présenter les textes.
C'est donc un collectif qu'il aurait fallu mettre en place et lieu de l'auteur.
Le site de la fnac cite des textes de :
Marcel Schneider, Alfred Kern, Frédéric Hoffet, Martin Graff, Jack-Alain Léger, Assia Djebar, Bernard Frank, Jean-Paul Klée, Tomi Ungerer et bien d'autres
et donne aussi cet extrait :
JOHANN-WOLFGANG VON GOETHE
Découverte éblouie
(...)
Je descendis à l'hôtel de l'Esprit. Je sortis aussitôt pour contenter mon désir le plus ardent, pour m'approcher de la cathédrale, qui m'avait été montrée de loin par mes compagnons de voyage, et sur laquelle mes yeux étaient demeurés fixés dans une assez longue étendue de chemin. Lorsque de la petite rue qui y conduisait, j'aperçus ce colosse, et que je me trouvais ensuite tout auprès, sur la place peu spacieuse où il s'élève, il produisit sur moi une impression que je fus incapable de débrouiller sur le champ et qui resta longtemps obscure, pendant que je montais en hâte au faîte de l'édifice pour ne pas manquer le moment précieux d'un soleil brillant à la faveur duquel j'allais découvrir, d'un seul coup d'oeil, ce vaste et riche pays.
Je vis donc, du haut de la plate-forme, cette belle contrée qui était devant moi, et dans laquelle je devais séjourner et vivre quelque temps, les prés d'alentour remplis, entremêlés d'arbres superbes et touffus, cette richesse surprenante de végétation, qui, suivant les bords du Rhin, en marque les rives, les îles et les bas-fonds. Le terrain qui descend du côté du sud, et qui est arrosé par l'Ill, est également décoré d'une verdure brillante; même du côté de l'ouest, près de la montagne, se trouvent beaucoup de vallons, où des bois et des prairies présentent un aspect attrayant, tandis que la partie septentrionale, plus accidentée, est coupée de petits ruisseaux en nombre infini, qui hâtent partout la végétation.
Si l'on se représente, entre ces plaines qui s'étendent délicieusement, entre ces bois agréablement parsemés, cette terre si propre au labourage et si bien cultivée, verdoyante et mûrissante, les meilleures et les plus riches parties marquées par des villages et par des fermes ; ce grand espace à perte de vue, sorte de nouveau paradis préparé pour la race humaine, terminé, à des distances diverses, par des montagnes moitié cultivées, moitié couvertes de forêts, on comprendra le ravissement avec lequel je bénis ma destinée, qui m'avait assigné pour un certain laps de temps une si belle résidence."
Un texte qui donne envie...
Et grâce à ta critique, je découvre cette collection "le petit Mercure".
Merci donc !
Soit, je veux bien, mais, dans le cadre d'une anthologie, je me vois mal tomber dans l'écueil inverse qui consisterait à présenter quasiment tous les textes.
Soit, je veux bien, mais, dans le cadre d'une anthologie, je me vois mal tomber dans l'écueil inverse qui consisterait à présenter quasiment tous les textes.
Pour un collectif il est de règle d'indiquer les trois premiers auteurs et de préciser qui a choisi les textes, ainsi il n'y a pas de risque de confusion entre les auteurs et le collecteur. Rendre à César ce qui lui appartient.. Ce n'est pas bien grave ici ! :))
Soit, je veux bien, mais, dans le cadre d'une anthologie, je me vois mal tomber dans l'écueil inverse qui consisterait à présenter quasiment tous les textes.
Pour un collectif il est de règle d'indiquer les trois premiers auteurs et de préciser qui a choisi les textes, ainsi il n'y a pas de risque de confusion entre les auteurs et le collecteur. Rendre à César ce qui lui appartient.. Ce n'est pas bien grave ici ! :))
Ca sent la bibliothèque ou quelque chose qui y ressemble !
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