Je viens de revoir Mon roi, de Maiwenn, avec Emmanuelle Bercot, Vincent Cassel, Louis Garrel et Norman. Ce couple mal assorti passionné puis désuni violemment puis tentant de recoller les morceaux pour leur fils livre une trame narrative à riches rebondissements. Ce film est assez dur mais bien fait.
Je viens de voir (VOD) « Je suis toujours là « , film sorti en 2024 sur la dictature militaire brésilienne des années 1970.
Un sujet austère traité avec une humanité et une intelligence rare.
Film tiré de faits réels.
Un véritable chef d’œuvre.
Les critiques sont quasiment unanimes sur la très grande qualité du film et c’est mérité.
Ne le ratez pas si vous avez l’occasion et ne soyez pas effrayé par le sujet.
Un sujet austère traité avec une humanité et une intelligence rare.
Film tiré de faits réels.
Un véritable chef d’œuvre.
Les critiques sont quasiment unanimes sur la très grande qualité du film et c’est mérité.
Ne le ratez pas si vous avez l’occasion et ne soyez pas effrayé par le sujet.
Hier soir, j'ai revu Trente jours max, de Tarek Boudai, avec la bande à Fifi, José Garcia, Marie-Anne Chazel et Chantal Ladesou. Ça relève du divertissement populaire sans prétention, ça fait rire et ça détend par ses gags burlesques. L'équipe est fidèle à sa réputation.
Hier soir, j'ai revu Trente jours max, de Tarek Boudai, avec la bande à Fifi, José Garcia, Marie-Anne Chazel et Chantal Ladesou. Ça relève du divertissement populaire sans prétention, ça fait rire et ça détend par ses gags burlesques. L'équipe est fidèle à sa réputation.
Sans faire de l’élitisme primaire, je ne sais pas comment tu fais pour regarder ça. C’est consternant de bêtise et de platitude. Le degré zéro du cinéma et pourtant il y a des financements…
Vu Eddington, qui dresse une image effrayante de l'Amérique avec une progression dans la violence qui fait parfois songer aux frères Coen de Fargo ou No Country for old men. Les racines de cette situation, selon le réalisateur (et ce n'est pas très original), sont anciennes et remontent à la genèse de l'Amérique et son histoire de violence, les deux péchés originels du génocide amérindien, puis de l'esclavage jamais vraiment surmontés.
Là où c'est un peu plus nouveau, c'est dans le rôle du Covid dans la situation mondiale actuelle. Il me semble d'ailleurs que c'est un des premiers films sur cette période, traitée de façon "historique". Pour le réalisateur, ce qui est déterminant dans cette histoire, ce n'est pas tant le confinement ou les masques, mais que des individus se sont affrontés à propos de l'existence même d'une réalité (certes dans une certaine mesure invisible). Dès lors, chacun s'enferme dans une réalité parallèle et donc incompréhensible à autrui, bulle rendue d'autant plus hermétique par les smartphones et les réseaux sociaux. On évolue tous comme des drogués vivant dans chacun dans son propre monde n'offrant pas de prise à l'autre et rendant dès lors impossible tout espèce de vie en communauté (il faudrait d'ailleurs s'interroger sur l'explosion de la consommation de stupéfiants à l'époque actuelle) : puisque ce ne sont plus seulement nos idées mais notre rapport même à la réalité qui diffère, on ne peut plus se comprendre. Nous ne vivons tout simplement plus dans le même monde. Evidemment, l'IA et les deepfake est le paroxysme de tout ceci. Combien déjà se servent de chatgpt comme d'un psy ou en tombent amoureux car leur chatbot ultraintelligent-qui-sait-tout-sur-tout leur dit que leur vision du monde est effectivement la bonne, qu'ils ont raison sur tout ?
Chose encore plus glaçante en 2024 : les deux forces antagonistes dans le film (qui se déroule en 2024), à savoir le shérif redneck et le latino gentiment corrompu par la tech, voteraient Trump en 2024...
On est mal barré.
Là où c'est un peu plus nouveau, c'est dans le rôle du Covid dans la situation mondiale actuelle. Il me semble d'ailleurs que c'est un des premiers films sur cette période, traitée de façon "historique". Pour le réalisateur, ce qui est déterminant dans cette histoire, ce n'est pas tant le confinement ou les masques, mais que des individus se sont affrontés à propos de l'existence même d'une réalité (certes dans une certaine mesure invisible). Dès lors, chacun s'enferme dans une réalité parallèle et donc incompréhensible à autrui, bulle rendue d'autant plus hermétique par les smartphones et les réseaux sociaux. On évolue tous comme des drogués vivant dans chacun dans son propre monde n'offrant pas de prise à l'autre et rendant dès lors impossible tout espèce de vie en communauté (il faudrait d'ailleurs s'interroger sur l'explosion de la consommation de stupéfiants à l'époque actuelle) : puisque ce ne sont plus seulement nos idées mais notre rapport même à la réalité qui diffère, on ne peut plus se comprendre. Nous ne vivons tout simplement plus dans le même monde. Evidemment, l'IA et les deepfake est le paroxysme de tout ceci. Combien déjà se servent de chatgpt comme d'un psy ou en tombent amoureux car leur chatbot ultraintelligent-qui-sait-tout-sur-tout leur dit que leur vision du monde est effectivement la bonne, qu'ils ont raison sur tout ?
Chose encore plus glaçante en 2024 : les deux forces antagonistes dans le film (qui se déroule en 2024), à savoir le shérif redneck et le latino gentiment corrompu par la tech, voteraient Trump en 2024...
On est mal barré.
(Qui se déroule en 2020)* Pardon.
Vu Eddington, qui dresse une image effrayante de l'Amérique avec une progression dans la violence qui fait parfois songer aux frères Coen de Fargo ou No Country for old men. Les racines de cette situation, selon le réalisateur (et ce n'est pas très original), sont anciennes et remontent à la genèse de l'Amérique et son histoire de violence, les deux péchés originels du génocide amérindien, puis de l'esclavage jamais vraiment surmontés.
Je le verrai très prochainement…il fait partie de mes films à voir.
Hier soir, j'ai revu Le Fantôme de la liberté, de Luis Bunuel. Ce film surréaliste à sketches est drôle, incongru et divertissant à sa manière.
J'irai voir Eddington aussi, il sort a la fin du moi d'aout. Mais j'ai peur que ca me démoralise encore plus. Cette problématique des deux Amériques qui vivent dans des mondes parallèles me fait peur, et Trump s'en est fait le champion avec son réseau Truth Social et son lapidaire "Fake News" sur tout ce qui lui déplait. Sinon je te rejoins sur les racines de violence (je suis en train de regarder Deadwood)
Hier soir, j'ai revu L'Année dernière à Marienbad, d'Alain Rsnais, d'après Alain Robbe-Grillet, avec Delphine Seyrig. Cette confrontation de souvenirs et d'oublis dans cette immense demeure luxueuse et ce jardin à la française reste très mystérieuse et énigmatique.
Je viens enfin de découvrir Paris, Texas, de Win Wenders. C’est un film aussi beau et intéressant que mystérieux, malgré des longueurs certaines.
Hier soir, j'ai découvert Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, de Ken Scott, avec Leïla Bekhti, Jonathan Cohen, Jeanne Balibar et Anne Le Ny. Voilà un récit grave, émouvant, parfois drôle.
Hier soir, j'ai revu Pauline à la plage, d'Eric Rohmer, avec Arielle Dombasle et Pascal Greggory. Ce badinage amoureux est plus fin qu'il n'y parait, tour à tour léger et grave.
Je viens enfin de découvrir Les Ailes du désir, de Win Wenders. Comme ce film plaît aux philosophes, je connaissais sa dimension métaphysique. Un peu austère et languide, il n’en est pas moins esthétisant et riche en réflexions.
Hier soir, j'ai revu Un amour de Swan, de Volker Schlöndorff, avec Jeremy Irons, Ornela Muti, Fanny Ardant, Alain Delon et Marie-Christine Barrault. Cette adaptation assez bien faite, est centrée sur Swann, ce qui tombe bien : Jeremy Irons domine le film de sa présence et de son chic.
Je viens de revoir Le Professeur, de Valerio Zurlini, avec Alain Delon. Je n’accroche pas : c’est assez malsain, un peu violent et lent tout à tour et passablement sombre.
Hier soir, j'ai revu Flic ou voyou, de Georges Lautner, avec Jean-Paul Belmondo, Marie Laforêt, Michel Galabru, Jean-François Balmer et Charles Gérard. Ce polar léger se laisse regarder : il a le mérite de divertir.
Je viens de revoir Identification d’une femme, de Michelangelo Antonioni. Ce mystère lié à l’incompréhension entre les êtres, leur incommunicabilité, m’intrigue.
Cette après-midi, je suis allé voir La Venue de l’avenir, le dernier film de Cédric Klapisch.
Un cabinet de généalogie retrouve les trente descendants de la propriété d’une maison normande délaissée depuis 1944.
On apprend qu’une jeune femme, Adèle, y a été élevée par sa grand-mère, sa mère étant partie travailler à Paris. Au décès de la grand-mère, Adèle part l’annoncer à sa mère. Elle découvre qu’elle a bien été modèle mais aussi dame galaxie. Et son père potentiel peut être le photographe Nadar, ou bien Claude Monet.
Or un tableau de la vieille maison contient une toile qui semble fort être impressionniste, voire du peintre.
Les descendants découvrent ces éléments peu à peu, entre incrédulité et tendresse. Ces secrets familiaux rapprochent des personnalités nettement diverses.
Ce film est surprenant et tendre.
Il est notamment interprété par Suzanne Lindon, qu’il m’a semblé voir pour la première fois, dont le jeu m’a semblé juste par sa retenue.
Un cabinet de généalogie retrouve les trente descendants de la propriété d’une maison normande délaissée depuis 1944.
On apprend qu’une jeune femme, Adèle, y a été élevée par sa grand-mère, sa mère étant partie travailler à Paris. Au décès de la grand-mère, Adèle part l’annoncer à sa mère. Elle découvre qu’elle a bien été modèle mais aussi dame galaxie. Et son père potentiel peut être le photographe Nadar, ou bien Claude Monet.
Or un tableau de la vieille maison contient une toile qui semble fort être impressionniste, voire du peintre.
Les descendants découvrent ces éléments peu à peu, entre incrédulité et tendresse. Ces secrets familiaux rapprochent des personnalités nettement diverses.
Ce film est surprenant et tendre.
Il est notamment interprété par Suzanne Lindon, qu’il m’a semblé voir pour la première fois, dont le jeu m’a semblé juste par sa retenue.
… dame galante..,
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