Oui, je suis contente que ce soit toi qui ait fait la critique principale de ce livre et que tu l'ais aimé... que dis-je... que tu l'ais lu avec passion.
Deuxièmement, je suis contente que Paul Auster renoue avec le style "Anna Blume" et il était temps. Mais pourquoi n'a-t-il pas écrit plus souvent avec autant de force et de puissance que dans ce livre. Tu nous dis que c'est le cas ici alors j'en suis toute émue. Je savais bien qu'Auster ne pouvait pas abandonner un filon aussi génial.
Je n'ai pas encore lu le livre mais quel bonheur de lire ta critique et d'avoir ainsi la confirmation qu'Auster nous a concocté un autre chef-d'oeuvre ! Ah la vie vaut la peine d'être vécue parfois...
Merci Jules ! ;-)
Deuxièmement, je suis contente que Paul Auster renoue avec le style "Anna Blume" et il était temps. Mais pourquoi n'a-t-il pas écrit plus souvent avec autant de force et de puissance que dans ce livre. Tu nous dis que c'est le cas ici alors j'en suis toute émue. Je savais bien qu'Auster ne pouvait pas abandonner un filon aussi génial.
Je n'ai pas encore lu le livre mais quel bonheur de lire ta critique et d'avoir ainsi la confirmation qu'Auster nous a concocté un autre chef-d'oeuvre ! Ah la vie vaut la peine d'être vécue parfois...
Merci Jules ! ;-)
Correction : "Que tu l'aies aimé... que tu l'aies lu." ;-)
Je faisais confiance à Jules pour être le premier sur la balle, et je suis content aussi qu'il ait fait la critique principale. Même si ça n'a pas beaucoup d'importance car en fait je ne fais pas de différence entre principale et éclair.
Merci à tous les deux et j'apprécie venant de vous. Ce qui m'importe surtout ce sera de voir l'avis de la majorité des lecteurs.
Oui, à mes yeux ce livre est digne de figurer dans la liste des "Grands Auster" mais il demande une solide attention vu que lhistoire est relativement compliquée dans ses détails. Or, ils sont nécessaires pour une totale compréhension.
Je ne résiste pas au plaisir de citer ici une des sdernières phrases de son livre:
".... image du lointain passé, peut-être réelle, peut-être imaginaire, je ne peux quasiment plus dire la différence. Réel et imaginaire ne font qu'un. Les pensées sont réelles, même les pensées de choses imaginaires. Etoiles invisibles, ciel invisible."
" Les pensées sont réelles, même les pensées de choses imaginaires..." Voilà qui est essentiel dans ce livre !
Amitiés
Oui, à mes yeux ce livre est digne de figurer dans la liste des "Grands Auster" mais il demande une solide attention vu que lhistoire est relativement compliquée dans ses détails. Or, ils sont nécessaires pour une totale compréhension.
Je ne résiste pas au plaisir de citer ici une des sdernières phrases de son livre:
".... image du lointain passé, peut-être réelle, peut-être imaginaire, je ne peux quasiment plus dire la différence. Réel et imaginaire ne font qu'un. Les pensées sont réelles, même les pensées de choses imaginaires. Etoiles invisibles, ciel invisible."
" Les pensées sont réelles, même les pensées de choses imaginaires..." Voilà qui est essentiel dans ce livre !
Amitiés
Bonjour à toi Dirlandaise, Saule, et Jules que je ne connais pas encore.
Je te découvre et tu as l'air d'être tout comme moi un fan d'Auster. Il me semble avoir tout lu ou presque. J'ai été emballé par ses débuts flamboyants, et tout doucement, juste sur les deux derniers, avant "Seul dans la nuit", que je n'ai pas lu, j'ai été un peu déçu par "Brooklyn Follies", et surtout par "Dans le Scriptorium". A force de le connaître, (je pense que c'est peut-être pour cela), il n'a pas réussi cette fois à m'emmener dans son univers, faute de surprises.
Alors, d'après ce que tu en dis, t'as-t-il réellement surpris?
Il me semble que depuis quelques années, ses personnages principaux sont tous malades ou sortant de maladie. Après avoir frôlé la mort, ils s'attaquent à ce qu'ils leur reste de vie d'une tout autre façon. Je ne sais d'où lui vient cette obsession. Lui semble en bonne santé, sinon qu'il approche de la soixantaine, et que la mort commence sans doute à être en vue, gentiment.
J'espère que cela va lui donner un nouvel élan, et qu'il saura me recaptiver à nouveau. D'après ce que tu en dis, cela semble être le cas...
J'ai le même âge que lui, je sais que tu as un peu plus, et pour moi, la mort n'est pas forcément négative...Que l'on soit bien d'accord...
Voilà,
A bientôt,
Henri
Je te découvre et tu as l'air d'être tout comme moi un fan d'Auster. Il me semble avoir tout lu ou presque. J'ai été emballé par ses débuts flamboyants, et tout doucement, juste sur les deux derniers, avant "Seul dans la nuit", que je n'ai pas lu, j'ai été un peu déçu par "Brooklyn Follies", et surtout par "Dans le Scriptorium". A force de le connaître, (je pense que c'est peut-être pour cela), il n'a pas réussi cette fois à m'emmener dans son univers, faute de surprises.
Alors, d'après ce que tu en dis, t'as-t-il réellement surpris?
Il me semble que depuis quelques années, ses personnages principaux sont tous malades ou sortant de maladie. Après avoir frôlé la mort, ils s'attaquent à ce qu'ils leur reste de vie d'une tout autre façon. Je ne sais d'où lui vient cette obsession. Lui semble en bonne santé, sinon qu'il approche de la soixantaine, et que la mort commence sans doute à être en vue, gentiment.
J'espère que cela va lui donner un nouvel élan, et qu'il saura me recaptiver à nouveau. D'après ce que tu en dis, cela semble être le cas...
J'ai le même âge que lui, je sais que tu as un peu plus, et pour moi, la mort n'est pas forcément négative...Que l'on soit bien d'accord...
Voilà,
A bientôt,
Henri
Il est sur ma liste, je l'ai commandé, je ne l'ai pas encore reçu... Donc à plus pour donner un avis mais Jules m'a confirmé dans l'envie de le lire. Merci Jules !
Ceci est une réponse à Cachia.
Oui, ce livre m'a vraiment surpris ! Il fallait trouver l'idée même si nous passons de l'influence de l'écrit sur la réalité à l'influence de la pensée sur celle-ci.
Il fallait également que cette histoire tienne la route et captive ses lecteurs. Je crois qu'il y a réussit.
D'accord sur le fait que le narrateur et penseur est à nouveau cloué au lit suite à un accident de voiture. Et il est tout aussi vrai qu'il pense assez souvent à sa mort future.
Philip Roth en fait autant ainsi que Jim Harrison de plus en plus souvent aussi. Cela dit, ces deux auteurs sont nettement plus âgés que lui et probablement en moins bonne forme.Harrison boit comme un trou et l'a presque toujours fait avec son admiration pour les vins français dont il use et abuse. Et Dieu sait pourtant qu'il aime la vie !... Comme il l'a dit à BHL "Je mourrai de ceci (en montrant la jolie secrétaire de BHL) ou de cela" en montrant la bouteille de vin rouge devant lui. Il n'en avait vidé que quatre bouteilles sur l'heure d'entretien qu'il avait consacré à BHLlors de la tournée de celui-ci pour son bouquin sur les traces de Tocqueville. Quant à Roth une terrible maladie suivie d'une grosse dépression peuvent expliquer beaucoup de choses...
Oui, ce livre m'a vraiment surpris ! Il fallait trouver l'idée même si nous passons de l'influence de l'écrit sur la réalité à l'influence de la pensée sur celle-ci.
Il fallait également que cette histoire tienne la route et captive ses lecteurs. Je crois qu'il y a réussit.
D'accord sur le fait que le narrateur et penseur est à nouveau cloué au lit suite à un accident de voiture. Et il est tout aussi vrai qu'il pense assez souvent à sa mort future.
Philip Roth en fait autant ainsi que Jim Harrison de plus en plus souvent aussi. Cela dit, ces deux auteurs sont nettement plus âgés que lui et probablement en moins bonne forme.Harrison boit comme un trou et l'a presque toujours fait avec son admiration pour les vins français dont il use et abuse. Et Dieu sait pourtant qu'il aime la vie !... Comme il l'a dit à BHL "Je mourrai de ceci (en montrant la jolie secrétaire de BHL) ou de cela" en montrant la bouteille de vin rouge devant lui. Il n'en avait vidé que quatre bouteilles sur l'heure d'entretien qu'il avait consacré à BHLlors de la tournée de celui-ci pour son bouquin sur les traces de Tocqueville. Quant à Roth une terrible maladie suivie d'une grosse dépression peuvent expliquer beaucoup de choses...
Retour pour réponse à Henri Cachia
Décidément Jules, je disais ne pas te connaître, mais nous avons beaucoup de points communs en littérature. Tout d'abord, merci pour ta réponse. Voilà qui va me décider à retrouver mon vieux compagnon avec un nouvel enthousiasme.Mais je ne sais pas trop quand. Je suis dans une période de relecture (avec l'âge), ça me prend. Jamais par le passé, je n'ai relu des livres, et là cela me semble vraiment bien de le faire. Il est vrai que ces derniers temps, j'ai été un peu déçu par ce que j'ai lu. Mais je crois que plus on lit, plus il est difficile de nous surprendre. J'aime aussi beaucoup Philippe Roth. J'ai l'impression que les américains savent peut-être un peu mieux parler du quotidien (pas pour Auster évidemment, quoique...), mais surtout pour Roth. Peut-être parce qu'ils ne sont pas "encombrés" par le poids des siècles de "classiques". C'est un continent plus neuf, et les artistes aussi. Plus libres sans doute. Je trouve nos auteurs français d'aujourd'hui, sans doute excellents, mais parfois d'un académisme exaspérant.
Et puis, j'ai vu aussi que tu avais fait 3 critiques sur Charles Juliet,en 2001, dans un tout autre genre. Alors lui, c'est vraiment quelqu'un, en dehors de toute anecdote, c'est un obsessionnel de la phrase, du mot juste..
J'ai découvert Juliet il y a 20 ans, à un moment très difficile pour moi, au niveau sentimental. 10 ans plus tard, je découvrais Auster, dans une période très difficile également, mais là pour des raisons de santé.
Bon, j'arrête là pour ce soir, et je suis bien heureux de te connaître.
Amicalement
Henri
Et puis, j'ai vu aussi que tu avais fait 3 critiques sur Charles Juliet,en 2001, dans un tout autre genre. Alors lui, c'est vraiment quelqu'un, en dehors de toute anecdote, c'est un obsessionnel de la phrase, du mot juste..
J'ai découvert Juliet il y a 20 ans, à un moment très difficile pour moi, au niveau sentimental. 10 ans plus tard, je découvrais Auster, dans une période très difficile également, mais là pour des raisons de santé.
Bon, j'arrête là pour ce soir, et je suis bien heureux de te connaître.
Amicalement
Henri
Je ne peux résister à répondre à ce mail. Tout d'abord je suis tout à fait d'accord pour dire que l'écriture de Charles Julliet est une merveille et que la lecture de son oeuvre apporte beaucoup.
Mon avis sur la littérature française contemporaine est assez connu ici. Pour le dire en bref, j'en lis très peu et je m'en porte parfaitement bien. Je me tourne vers des auteurs américains comme Cormac McCarthy, McGuane, Philip Roth, Jim Harrison, Russell Banks, Michael Collins (pas l'auteur des romans policiers, l'autre), D'Arcy McNickle, Auster etc. Aussi vers l'Albanais Ismäïl Kadaré, le Tchéque Kundera mais également l'espagnol Muñoz Molina et les Sud-Américains comme Garcia Marquez,Vargas Llosa, les japonais et les chinois, etc. Je cherche aussi beaucoup du côté des auteurs russes au cas où l'ombre d'un Dostoïevski viendrait à planer...
C'est très bizarre mais Paul Auster est un écrivain que j'apprécie beaucoup pour son imagination, son écriture, sa capacité de jongler avec l'extraordinaire ou le fond du cerveau d'un individu. Il n'en demeure pas moins que je lui préfère des écrivains comme Jim Harrison d'abord, puis Russell Banks, puis viennent Philip Roth, McCarthy, Michael Collins etc. Mais il est très difficile de faire un classement ! Mais les grands romans de Jim Harrison me comblent !
Parlons maintenant de ce qui me touche terriblement: la relecture.
C'est Marguerite Yourcenar qui disait qu'un bon lecteur était celui, qui relisait au moins deux fois, si pas trois. Je suis à ma cinquième lecture des "Mémoires d'Hadrien" et à la quatrième de "L"oeuvre au noir" Quant aux grands livres de Camus cela fait aussi trois fois au moins avec plus pour "La chute"
Moi aussi, quand mes auteurs favoris ne publient rien, je n'hésite pas à relire. Là au moins je suis certain de ne pas tomber sur un navet. Il suffit d'une ou deux pages pour découvrir que le niveau s'élève et solidement ! Faulkner, Dostoïevski (trois fois au moins ses grands romans) Kafka, Yourcenar, certains Giono, Tolstoï, Gogol, Steinbeck, Zola, Céline et combien d'autres qui ne peuvent pas vous décevoir.
Et à chaque fois que je relis je trouve d'autres choses ! Mais relire suppose aussi un certain type de livres. L'histoire on la connaît. Aussi, ce sont les idées et la façon de la raconter qui nous intéressent. Nous connaissons tous l'histoire de "L'assommoir" mais cela n'enlève rien au plaisir de le relire. Je n'en dirais pas autant de Lévy, Coelho et autres.
Je regrette terriblement cette religion de se ruer sur le dernier x ou y, qui n'a rien de terrible, juste pour pouvoir placer qu'on l'a lu. On se gave de textes insipides en délaissant ce que l'on appelle "Les classiques" classés comme barbants... "Les frères Karamazov" ?... Oui, je connais, c'est de Dostoïevski bien sûr. On en a entendu parler, oui, mais de là à l'avoir lu il y a un gouffre. Idem pour des paquets de livres. "Oui, je l'ai lu pour l'école"... Réponse qui me crispe!
Et on en a compris quoi, à seize ans ?... On se souvient de quoi ?... Mais on ne le relira pas ! Combien de personnes ayant accepté de relire un livre m'ont dit par la suite: "C'est une merveille ! Je ne m'en souvenais que très mal et je n'y avais quasiment rien compris !"
Bon ! J'ai été assez long et on va encore me traiter "d'élitiste"
La suite, si désirée, il vaudrait mieux la faire par mails persos afin de ne pas ennuyer les autres.
Merci et amitiés
Mon avis sur la littérature française contemporaine est assez connu ici. Pour le dire en bref, j'en lis très peu et je m'en porte parfaitement bien. Je me tourne vers des auteurs américains comme Cormac McCarthy, McGuane, Philip Roth, Jim Harrison, Russell Banks, Michael Collins (pas l'auteur des romans policiers, l'autre), D'Arcy McNickle, Auster etc. Aussi vers l'Albanais Ismäïl Kadaré, le Tchéque Kundera mais également l'espagnol Muñoz Molina et les Sud-Américains comme Garcia Marquez,Vargas Llosa, les japonais et les chinois, etc. Je cherche aussi beaucoup du côté des auteurs russes au cas où l'ombre d'un Dostoïevski viendrait à planer...
C'est très bizarre mais Paul Auster est un écrivain que j'apprécie beaucoup pour son imagination, son écriture, sa capacité de jongler avec l'extraordinaire ou le fond du cerveau d'un individu. Il n'en demeure pas moins que je lui préfère des écrivains comme Jim Harrison d'abord, puis Russell Banks, puis viennent Philip Roth, McCarthy, Michael Collins etc. Mais il est très difficile de faire un classement ! Mais les grands romans de Jim Harrison me comblent !
Parlons maintenant de ce qui me touche terriblement: la relecture.
C'est Marguerite Yourcenar qui disait qu'un bon lecteur était celui, qui relisait au moins deux fois, si pas trois. Je suis à ma cinquième lecture des "Mémoires d'Hadrien" et à la quatrième de "L"oeuvre au noir" Quant aux grands livres de Camus cela fait aussi trois fois au moins avec plus pour "La chute"
Moi aussi, quand mes auteurs favoris ne publient rien, je n'hésite pas à relire. Là au moins je suis certain de ne pas tomber sur un navet. Il suffit d'une ou deux pages pour découvrir que le niveau s'élève et solidement ! Faulkner, Dostoïevski (trois fois au moins ses grands romans) Kafka, Yourcenar, certains Giono, Tolstoï, Gogol, Steinbeck, Zola, Céline et combien d'autres qui ne peuvent pas vous décevoir.
Et à chaque fois que je relis je trouve d'autres choses ! Mais relire suppose aussi un certain type de livres. L'histoire on la connaît. Aussi, ce sont les idées et la façon de la raconter qui nous intéressent. Nous connaissons tous l'histoire de "L'assommoir" mais cela n'enlève rien au plaisir de le relire. Je n'en dirais pas autant de Lévy, Coelho et autres.
Je regrette terriblement cette religion de se ruer sur le dernier x ou y, qui n'a rien de terrible, juste pour pouvoir placer qu'on l'a lu. On se gave de textes insipides en délaissant ce que l'on appelle "Les classiques" classés comme barbants... "Les frères Karamazov" ?... Oui, je connais, c'est de Dostoïevski bien sûr. On en a entendu parler, oui, mais de là à l'avoir lu il y a un gouffre. Idem pour des paquets de livres. "Oui, je l'ai lu pour l'école"... Réponse qui me crispe!
Et on en a compris quoi, à seize ans ?... On se souvient de quoi ?... Mais on ne le relira pas ! Combien de personnes ayant accepté de relire un livre m'ont dit par la suite: "C'est une merveille ! Je ne m'en souvenais que très mal et je n'y avais quasiment rien compris !"
Bon ! J'ai été assez long et on va encore me traiter "d'élitiste"
La suite, si désirée, il vaudrait mieux la faire par mails persos afin de ne pas ennuyer les autres.
Merci et amitiés
Mon avis sur la littérature française contemporaine est assez connu ici. Pour le dire en bref, j'en lis très peu et je m'en porte parfaitement bien.
Ne condamnez pas si radicalement une littérature dont, très certainement, vous ne connaissez pas les meilleurs représentants (si je me permets d'avancer cela, c'est simplement parce que vous avez bon goût - et que très probablement vous en aimeriez certains). Ne confondons pas l'iceberg avec sa seule partie émergée - vous connaissez les proportions.
Ah non Jules ! Pas de mails persos ! Je veux te lire et te relire moi ! Ne m'enlève pas ce plaisir je t'en prie... ;-)
Pour une fois au moins je suis parfaitement d’accord avec Dirlandaise. Ennuyer les gens avec tes posts, Jules ??!!
Ne crains rien de ce côté-là ! Je pense qu’on doit être très nombreux à apprécier.
Tes posts c’est un peu comme les grandes œuvres dont tu parles, on a plaisir à les lire et les relire, et tes conseils de lecture sont précieux, pour moi en particulier qui ne suis pas un adepte de la relecture (c’est sûrement parce que j’ai beaucoup moins lu que toi..).
Vous êtes quelques-uns comme ça à vous faire trop rares, je pense en particulier à Bolcho, qu'on ne voit presque plus.. émoticon désappointé..
Ne crains rien de ce côté-là ! Je pense qu’on doit être très nombreux à apprécier.
Tes posts c’est un peu comme les grandes œuvres dont tu parles, on a plaisir à les lire et les relire, et tes conseils de lecture sont précieux, pour moi en particulier qui ne suis pas un adepte de la relecture (c’est sûrement parce que j’ai beaucoup moins lu que toi..).
Vous êtes quelques-uns comme ça à vous faire trop rares, je pense en particulier à Bolcho, qu'on ne voit presque plus.. émoticon désappointé..
Jules, ton intervention est intéressante, mais je la trouve extrêmement caricaturale. Réduire la littérature française contemporaine à Marc Lévy, comme s'il en était le parangon, non, quand même, on ne peut pas laisser passer ça! Quant à la relecture, je t'envie. J'aimerais bien relire certains livres (avec l'âge, ça viendra sans doute, cela dit). Or, si je le fais assez rarement, c'est précisément parce que la littérature française contemporaine est d'une incroyable inventivité, qu'elle est tout simplement vivante. Vraiment, on ne sait plus où donner de la tête tellement ça bouge dans tous les sens. Donc pour l'instant, je désobéis à Marguerite.
C'est sûr qu'à côté de Lévy, Cusset, dont on parlait l'autre jour, c'est formidable - j'ai ouvert son dernier livre, ça a l'air de la même veine (j'allais dire du même tonneau) ; c'est probable qu'à côté de Cusset, Houellebecque tient du génie - et pourtant l'oeuvre de Houellebecque est plutôt médiocre... Ce n'est bien sûr pas à ces auteurs-là que je pense quand je vante la littérature française contemporaine.
En revanche, je plaide aussi pour la relecture, même si je la pratique trop peu, faute de temps. Les relectures de grands textes sont toujours pour moi de grands moments. C'est là qu'un choix cruel s'impose, les livres relus sont vraiment des livres élus (et il y a bien des "classiques" que je ne relirai pas...)
En revanche, je plaide aussi pour la relecture, même si je la pratique trop peu, faute de temps. Les relectures de grands textes sont toujours pour moi de grands moments. C'est là qu'un choix cruel s'impose, les livres relus sont vraiment des livres élus (et il y a bien des "classiques" que je ne relirai pas...)
Oui, d'accord pour la relecture, mais certainement pas parce qu'il n'y a plus rien d'autre à lire.
Peut-être parce qu'ils ne sont pas "encombrés" par le poids des siècles de "classiques". C'est un continent plus neuf, et les artistes aussi.
Du coup, en France (aux Etats-Unis sans doute aussi), on n'hésite pas à considérer les écrivains américains contemporains (Harrison, Auster... ) comme étant déjà des classiques, de leur vivant. Et comme ils sont estampillés "classiques", on les lit plus volontiers. Je schématise un peu, mais je crois qu'il y a de ça.
Feint, il va de soit que je suis à ton écoute quant à de très bons auteurs français. Il y a si longtemps que j'ai décidé de ne plus en lire n'aimant pas jeter mon argent par les fenêtres.
Tout dépend également de ce que l'on cherche, de la raison pour laquelle on lit. Lire en soit me semble être une bonne chose et tous les goûts sont dans la nature. Mais des Lévy, des Musso, des Coelho, moi je ne peux pas ! Ces gens écrivent dans la seul but de faire de l'argent et ce n'est pas ma conception de la véritable littérature. Pas plus qu'en peinture ou dans d'autres arts je n'aime cette motivation, elle ne pousse pas à se dépasser. mais plutôt à se copier. Regardez Coelho ou Patricia Highsmith, Daniele Steel aux US. cela n'empêche que nombreux sont ceux qui passent de bonnes soirées avec ces auteurs.
Au passage, je signale que je ne connais pas Cusset et que je n'aime pas Houellebecq même si j'en ai lu un et abandonné le second. depuis je n'ai plus suivi.
Je ne prétends pas que la littérature française actuelle n'est que de ce niveau. Je sais bien, pour en avoir lu plusieurs, que Le Clézio est largement au-dessus de ce niveau. Par contre, je reproche à la littérature française d'être devenue terriblement nombriliste, tout au moins pour celle que je connais.
J"avoue pourtant que j'achète Fred Vargas dès sa sortie. J'adore ses personnages et en lire un de temps en temps me détend.
Tout dépend également de ce que l'on cherche, de la raison pour laquelle on lit. Lire en soit me semble être une bonne chose et tous les goûts sont dans la nature. Mais des Lévy, des Musso, des Coelho, moi je ne peux pas ! Ces gens écrivent dans la seul but de faire de l'argent et ce n'est pas ma conception de la véritable littérature. Pas plus qu'en peinture ou dans d'autres arts je n'aime cette motivation, elle ne pousse pas à se dépasser. mais plutôt à se copier. Regardez Coelho ou Patricia Highsmith, Daniele Steel aux US. cela n'empêche que nombreux sont ceux qui passent de bonnes soirées avec ces auteurs.
Au passage, je signale que je ne connais pas Cusset et que je n'aime pas Houellebecq même si j'en ai lu un et abandonné le second. depuis je n'ai plus suivi.
Je ne prétends pas que la littérature française actuelle n'est que de ce niveau. Je sais bien, pour en avoir lu plusieurs, que Le Clézio est largement au-dessus de ce niveau. Par contre, je reproche à la littérature française d'être devenue terriblement nombriliste, tout au moins pour celle que je connais.
J"avoue pourtant que j'achète Fred Vargas dès sa sortie. J'adore ses personnages et en lire un de temps en temps me détend.
Pour moi c'est plus un problème d'information que de qualité. La presse et les éditeurs eux-mêmes mettent en avant souvent des livres qui valent peu - et sont vite oubliés. Cela ne veut pas dire qu'il n'en existe pas d'autres. Antoine Volodine (et ses hétéronymes dont Lutz Basmann), par exemple, est un immense auteur qui reste encore méconnu ; alors qu'à mes yeux il n'y a pas tant d'auteurs français du XXe siècle de cette dimension. (Bon, il y en a quand même - sans compter les oubliés, certes...)
Pour l'accusation de nombrilisme, propagée par une certaine presse et à mon avis très réductrice, elle est due essentiellement au succès de quelques auteurs, Angot en tête, qui n'ont pas vocation à représenter la littérature dans son ensemble. Maintenant, on ne peut pas reprocher à un auteur ses sujets. Après tout, le nombrilisme, c'était déjà ce que Pascal reprochait à Montaigne - et c'était déjà un faux procès.
Pour l'accusation de nombrilisme, propagée par une certaine presse et à mon avis très réductrice, elle est due essentiellement au succès de quelques auteurs, Angot en tête, qui n'ont pas vocation à représenter la littérature dans son ensemble. Maintenant, on ne peut pas reprocher à un auteur ses sujets. Après tout, le nombrilisme, c'était déjà ce que Pascal reprochait à Montaigne - et c'était déjà un faux procès.
Ces gens écrivent dans la seul but de faire de l'argent et ce n'est pas ma conception de la véritable littérature.
J'ai l'impression que c'est un procès d'intention... :op
Il y a des gens qui ne changeront jamais. ;o)
Et avec tout le respect que je dois (?) à Marguerite je trouve ça un peu ridicule de séparer les lecteurs en "bons" et "mauvais" et ce quels que soient les critères. Comme il n'y a pas vraiment de "bons" ou de "mauvais" livres, juste des adéquations entre certains livres et certains lecteurs. :o)
J'ai l'impression que je ne changerai jamais non plus! ;oD
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