Page 1 de 1
Bolcho, j’ai particulièrement apprécié ce passage de ta critique :
La fonction sociale de l’épouillage chez les chimpanzés est remplacée par le langage chez les humains. C’est plus efficace : on peut parler à plusieurs personnes à la fois.
La fonction sociale de l’épouillage chez les chimpanzés est remplacée par le langage chez les humains. C’est plus efficace : on peut parler à plusieurs personnes à la fois.
Je ne sais pas si le langage est plus efficace. Dans bien des cas, on s'en sert également pour chercher des poux.
Le titre de ce post est plutôt surprenant !
On se croirait dans la jungle...
On se croirait dans la jungle...
J'en dis un peu plus sur l'épouillage alors (tout en approuvant joyeusement la remarque de Palorel).
En fait, le temps passé à l’épouillage mutuel s’accroît avec la taille du groupe. Si les humains procédaient à l’épouillage, ils devraient y consacrer 40% de leur temps…et ne pourraient même plus chercher leur nourriture.
Le langage agit comme l’épouillage mais en beaucoup plus efficace.
Nous pouvons en effet parler simultanément à plusieurs personnes, mais notre capacité n’est pas infinie. Il suffit d'observer un groupe de convives dans une soirée par exemple. Chaque fois qu’une cinquième personne s’ajoute dans un groupe de conversation, le groupe se casse en plusieurs conversations. Pour aller au-delà de ce chiffre, il faut imposer silence aux auditeurs, comme c'est le cas dans le cadre d'une conférence ou d'un cours.
On a étudié les conversations spontanées dans des lieux divers et on a découvert que 65% du temps de conversation est consacré à des sujets sociaux : qui fait quoi avec qui, ce que j’aime ou n’aime pas, ce que tu aimes ou pas, etc. Une faible proportion est consacrée à des faits, à la culture, à la religion, à la politique et même au sport. Les conversations sont des événements destinés à mettre de l’huile dans les rouages de la machine sociale. C'est bien de l'épouillage. Et il n'y a pas de différences notables entre les sexes.
En fait, le temps passé à l’épouillage mutuel s’accroît avec la taille du groupe. Si les humains procédaient à l’épouillage, ils devraient y consacrer 40% de leur temps…et ne pourraient même plus chercher leur nourriture.
Le langage agit comme l’épouillage mais en beaucoup plus efficace.
Nous pouvons en effet parler simultanément à plusieurs personnes, mais notre capacité n’est pas infinie. Il suffit d'observer un groupe de convives dans une soirée par exemple. Chaque fois qu’une cinquième personne s’ajoute dans un groupe de conversation, le groupe se casse en plusieurs conversations. Pour aller au-delà de ce chiffre, il faut imposer silence aux auditeurs, comme c'est le cas dans le cadre d'une conférence ou d'un cours.
On a étudié les conversations spontanées dans des lieux divers et on a découvert que 65% du temps de conversation est consacré à des sujets sociaux : qui fait quoi avec qui, ce que j’aime ou n’aime pas, ce que tu aimes ou pas, etc. Une faible proportion est consacrée à des faits, à la culture, à la religion, à la politique et même au sport. Les conversations sont des événements destinés à mettre de l’huile dans les rouages de la machine sociale. C'est bien de l'épouillage. Et il n'y a pas de différences notables entre les sexes.
Cette idée de l'épouillage-conversation m'est sympathique et pertinente! En effet, lors de rencontres en congénères, il s'agit d'abord de "briser la glace" et donc de s'entretenir sur des sujets génériques qui permettent de donner idée de la "personnalité de chacun"..........
C'est la phase d'approche. Ce qui est plus intéressant, c'est la seconde phase , celle où l'on touche au noyau central, au vrai visage de chacun!Cela comporte des risques, parce que sensible ou douloureux pour chacun.
Ce type de conversation me semble bénéfique et intéressant, mais seulement pour personnes "averties". Ne faut-il pas un modérateur ?
C'est là que le truchement d'oeuvres littéraires peut être utile pour l'expression de sentiments ou de points de vues personnels. La médiatisation de nos auteurs favoris peut nous aider dans l'expression de ce qu'il "faudrait exprimer" pour traduire nos expériences de vie!
Les artistes le disent tellement mieux que nous, adossons nous à leur art d'exprimer ces états!
Conversons.(Je suis amateur de tables de conversation.)
A+
C'est la phase d'approche. Ce qui est plus intéressant, c'est la seconde phase , celle où l'on touche au noyau central, au vrai visage de chacun!Cela comporte des risques, parce que sensible ou douloureux pour chacun.
Ce type de conversation me semble bénéfique et intéressant, mais seulement pour personnes "averties". Ne faut-il pas un modérateur ?
C'est là que le truchement d'oeuvres littéraires peut être utile pour l'expression de sentiments ou de points de vues personnels. La médiatisation de nos auteurs favoris peut nous aider dans l'expression de ce qu'il "faudrait exprimer" pour traduire nos expériences de vie!
Les artistes le disent tellement mieux que nous, adossons nous à leur art d'exprimer ces états!
Conversons.(Je suis amateur de tables de conversation.)
A+
Je voudrais remercier Bolcho pour ses infos cruciales et actuelles...
En plus j'en ai vu conduire pas plus tard qu'hier, des chimpanzés.
En plus j'en ai vu conduire pas plus tard qu'hier, des chimpanzés.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre