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Voilà, j'aurais peut-être du y penser avant de poster ma critique, mais en me relisant, et en repensant à cette Sale histoire, il m'a semblé que Dostoïevski quelque part, faisait du Gogol. Parce que c'est quand même le domaine du Grand Nicolas ces caricatures des rapports hiérarchiques dans la Russie du 19è, et ces régisseurs de collège et cet humour, ces crachats, ces cuites... Or, Dostoïevski - et quiconque me connaît un tant soit peu et connaît mon respect, mon amour, mon idolâtrie ! pour Dostoïevski sait que je ne pense pas mal - or, donc, Dostoïevski, malgré toutes ses qualités, n'est pas Gogol. Selon moi, il lui est, de manière générale, largement supérieur. Seulement là, il joue sur son terrain, il empiète sur ses plates bandes et il a beau être génial, Dostoïevski, dans Une sale histoire, il a pas l'air à son aise...
Je dois dire qu'en lisant Le double de Dostoievski, je trouve qu'il a plusieurs points en commun avec quelques nouvelles de Gogol, même si ce n'est pas la même chose: un fonctionnaire, fou (?), amoureux d'une fille inaccessible, la perspective Nevski... mais je dois dire que, pour l'instant, je préfère Gogol.
Avec moi, les histoires de beuverie, ça marche à chaque fois :-) Tu as déjà vu le film "Nuit d'ivresse" ? C'est hilarant je trouve. En tout cas j'ai un très bon souvenir de cette nouvelle de Dostoïevski.
Maintenant c'est vrai que Gogol, dans les nouvelles de Saint Petersbourg, c'est le sommet inégalable.
Maintenant c'est vrai que Gogol, dans les nouvelles de Saint Petersbourg, c'est le sommet inégalable.
C'est vrai que le Double est sans doute encore sous l'influence de Gogol ; ça ne m'empêche pas d'aimer sans réserve.
Je suis rendue au milieu du Double et je suis complètement mélangée (et c'est intéressant). Je vais avoir une opinion plus claire quand j'aurai fini le livre (du moins, je suppose...).
Avec moi, les histoires de beuverie, ça marche à chaque fois :-) Tu as déjà vu le film "Nuit d'ivresse" ? C'est hilarant je trouve. En tout cas j'ai un très bon souvenir de cette nouvelle de Dostoïevski.
Maintenant c'est vrai que Gogol, dans les nouvelles de Saint Petersbourg, c'est le sommet inégalable.
Saule, pas vu Nuit d'ivresse, non. J'essaierai de le trouver.
Par contre tout à fait d'accord avec toi pour les Nouvelles de Saint Petersbourg. D'ailleurs, je trouve que, d'une manière générale, le format nouvelle va beaucoup mieux à Gogol qu'à Dostoïevski. Ce que j'aime particulièrement chez Dosto, c'est sa façon de faire vivre ses personnages, de les faire évoluer, on a l'impression que ce n'est pas lui qui les invente mais qu'il les laisse vivre et nous rapporte juste ce qu'ils font d'eux-mêmes et donc ses grands romans permettent à ses personnages de prendre toute leur dimension, d'exister. A l'inverse, Gogol excelle dans les histoires courtes, il a de l'humour, de l'esprit, est acerbe, maîtrise l'absurde, croque les situation comme personne, mais par contre, sur la longueur, il se montre un peu pataud, dans les Ames mortes, par exemple, on voit poindre une certaine redondance au bout d'un moment et la deuxième partie est presque du remplissage - même si, bien sûr, elle est inachevée ce qui rend les choses plus difficiles pour s'en faire un opinion digne de foi, d'autant que Gogol semblait avoir beaucoup d'ambition la concernant.
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