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De façon générale, l'amour est vécu comme forme de l'échec dans l'oeuvre romanesque de Gustave Flaubert, qu'il s'agisse de Madame Bovary ou même de Salammbo.
Dans L'Education sentimentale, l'écrivain relate l'histoire de Frédéric Moreau, un jeune homme fort ambitieux qui rate sa vie à cause d'un amour qu'il s'est presque imposé. Dans le bateau qui le conduit à Nogent-sur-Seine, il rencontre Madame Arnoux. Selon le narrateur, ce fut une apparition car, jamais auparavant, le jeune homme n'avait vu .
C'est là le départ d'une longue et douloureuse aventure qui va prendre les allures d'un lent suicide, du fait que Frédéric, à la fin du roman, est "cristallisé". Son histoire est un tissu de velléités, de lacunes et de ratages de toutes sortes. Ainsi, Flaubert présente-t-il le jeune homme comme le reflet de son sentiment envers l'humanité: hasard et destin curieusement contrôlés par le pôle négatif.
Cette négativité est explicite dans la caractérisation qu'il propose de l'amour, lisible à travers les quatre images de la femme - et donc de l'amour - peintes dans le roman:
-Premièrement Mme Arnoux. Dans " l'Apparition" , elle a les traits d'une perfection inaccessible. Mais,peu à peu, elle est présentée comme une femme sensible,rêveuse,fausse vertueuse car elle souffre en silence d'être trompée par son mari. Sa froideur l'empêche de céder à la passion de Frédéric, même si elle l'encourage et connaît quelques crises de jalousie.
-Deuxièmement Rosanette. Elle est l'opposée de la première. C'est une fille ordinaire, jouisseuse, excitante et impudique. Se donner à l'homme est un principe élémentaire pour elle.
-Troisièmement Mme Dambreuse. Elle a le culte de la classe sociale qui la prédispose cependant à toute sorte de bassesse. Devenue l'amante de Frédéric, elle le blesse sans cesse, étale une férocité curieuse lors des ennuis connus par les Arnoux. Pour tout dire, elle est le sommet de l'hypocrisie.
-Quatrièmement Louise Roque. Elle est jeune, elle a le sens de l'amour mais n'en trouve aucune réplique véritable. Désespérée par l'abandon de Frédéric, elle épouse Deslauriers tout simplement parce qu'il est l'ami le plus proche de celui qu'elle n'a pas pu conserver.
Au regard de ces éléments, l'amour reste assez illusoire pour Gustave Flaubert. Au delà d'un sentiment controversé, c'est tout un projet qui n'arrive jamais à terme.
Dans L'Education sentimentale, l'écrivain relate l'histoire de Frédéric Moreau, un jeune homme fort ambitieux qui rate sa vie à cause d'un amour qu'il s'est presque imposé. Dans le bateau qui le conduit à Nogent-sur-Seine, il rencontre Madame Arnoux. Selon le narrateur, ce fut une apparition car, jamais auparavant, le jeune homme n'avait vu .
C'est là le départ d'une longue et douloureuse aventure qui va prendre les allures d'un lent suicide, du fait que Frédéric, à la fin du roman, est "cristallisé". Son histoire est un tissu de velléités, de lacunes et de ratages de toutes sortes. Ainsi, Flaubert présente-t-il le jeune homme comme le reflet de son sentiment envers l'humanité: hasard et destin curieusement contrôlés par le pôle négatif.
Cette négativité est explicite dans la caractérisation qu'il propose de l'amour, lisible à travers les quatre images de la femme - et donc de l'amour - peintes dans le roman:
-Premièrement Mme Arnoux. Dans " l'Apparition" , elle a les traits d'une perfection inaccessible. Mais,peu à peu, elle est présentée comme une femme sensible,rêveuse,fausse vertueuse car elle souffre en silence d'être trompée par son mari. Sa froideur l'empêche de céder à la passion de Frédéric, même si elle l'encourage et connaît quelques crises de jalousie.
-Deuxièmement Rosanette. Elle est l'opposée de la première. C'est une fille ordinaire, jouisseuse, excitante et impudique. Se donner à l'homme est un principe élémentaire pour elle.
-Troisièmement Mme Dambreuse. Elle a le culte de la classe sociale qui la prédispose cependant à toute sorte de bassesse. Devenue l'amante de Frédéric, elle le blesse sans cesse, étale une férocité curieuse lors des ennuis connus par les Arnoux. Pour tout dire, elle est le sommet de l'hypocrisie.
-Quatrièmement Louise Roque. Elle est jeune, elle a le sens de l'amour mais n'en trouve aucune réplique véritable. Désespérée par l'abandon de Frédéric, elle épouse Deslauriers tout simplement parce qu'il est l'ami le plus proche de celui qu'elle n'a pas pu conserver.
Au regard de ces éléments, l'amour reste assez illusoire pour Gustave Flaubert. Au delà d'un sentiment controversé, c'est tout un projet qui n'arrive jamais à terme.
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