Bon, allez ça m'amuse, je fais mon "coming out" aussi !
Tophiv = Christophe Boeuf
Je ne suis ni écrivain, ni belge, ni prof et personne ne me connait en dehors du site !
A+ les amis
Tophiv = Christophe Boeuf
Je ne suis ni écrivain, ni belge, ni prof et personne ne me connait en dehors du site !
A+ les amis
Bonjour à tous. Je n'ai pas lu le livre de Traube, et je ne peux donc que donner un avis sur le titre, qui me choque. Eduquer, ce n'est pas punir, c'est avant tout aimer, et transmettre ces valeurs d'amour aux générations futures. Je voudrais soumettre à votre réflexion un texte que j'ai trouvé dans un article sur Dachau paru dans la Libre Match de cette semaine.
"Je voudrais à cette occasion, en toute franchise, dire un mot sur les camps de concentration. Le camp de concentration, comme toute privation de liberté est certainement une mesure sévère et rigoureuse. Un travail dur et créateur de nouvelle valeurs, une vie bien réglée, une propreté irréprochable de l'habitat et des soins corporels, une nourriture impeccable, un traitement sévère mais juste, les directives pour réapprendre à travailler et acquérir une aptitude professionnelle sont des méthodes d'éducation. La devis placée au-dessus de ces camps stipule : "Il existe un chemin menant à la liberté. Ses étapes en ont pour nom: obéissance, zèle, honnêteté, ordre, propreté, tempérance, sincérité, esprit de sacrifice et amour de la patrie." Ce texte a été prononcé par Goebbels le 29 janvier 1939 dans une déclaration radiophonique.
Alors, oui, je trouve que la référence à Pétain n'est pas si incongrue que ça.
"Je voudrais à cette occasion, en toute franchise, dire un mot sur les camps de concentration. Le camp de concentration, comme toute privation de liberté est certainement une mesure sévère et rigoureuse. Un travail dur et créateur de nouvelle valeurs, une vie bien réglée, une propreté irréprochable de l'habitat et des soins corporels, une nourriture impeccable, un traitement sévère mais juste, les directives pour réapprendre à travailler et acquérir une aptitude professionnelle sont des méthodes d'éducation. La devis placée au-dessus de ces camps stipule : "Il existe un chemin menant à la liberté. Ses étapes en ont pour nom: obéissance, zèle, honnêteté, ordre, propreté, tempérance, sincérité, esprit de sacrifice et amour de la patrie." Ce texte a été prononcé par Goebbels le 29 janvier 1939 dans une déclaration radiophonique.
Alors, oui, je trouve que la référence à Pétain n'est pas si incongrue que ça.
"C'est Bolcho qui a lancé le forum sur ce livre"
Rendons à César... etc. Mon erreur s'explique par le fait qu'il y a trop de rubriques, on y perd son latin. Notre co-listier Tophiv semble du même avis.
"Je suis d'accord avec toi sur les pseudos. D'ailleurs, beaucoup de lecteurs recensés sur ce site se connaissent. Le pseudo, c'est un peu pour le "fun""
D'où "Thomas Fors" = Marcel Peltier.
Donnons le bon exemple.
Bonne journée à toutes et à tous.
Ceci dit, bon nombre d'habitués du site savent que Lucien, c'est Daniel Charneux. Pourquoi le cacher? "Larvatus prodeo", c'était la devise de Descartes, pas la mienne.
Je fais remonter le sujet.
Etant enceinte de mon premier enfant, je m'étais pourtant fait la promesse de ne pas lire de conseils d'éducation.
Mais bon, je suis tombée par hasard sur ce sujet, j'ai donc une excuse.
Voici la question que je me pose, qui explique aussi mes réticences à lire des conseils pratiques.
Quel est l'intérêt réel de ces livres mi-psychologiques, mi-recettes de cuisine, pour reprendre l'expression de Bolcho, qui pullulent dans nos librairies ?
Ces livres, je n'en ai jamais lu un entier, j'en ai feuilleté beaucoup, avant ma grossesse. Voilà ce que j'en ai tiré :
Des conseils, des idées, des idéaux, souvent contradictoires selon les livres, qui, à mon avis, ne font qu'embrouiller le parent dans le meilleur des cas, et le culpabiliser dans le pire.
Surtout qu'à mon avis, ce ne sont pas forcément les parents qui ont les plus gros problèmes d'éducation qui achètent ces livres.
D'ailleurs, c'est tant mieux : lorsque les problèmes sont vraiment importants, je ne pense pas que ce soit leur lecture qui règlera les difficultés. Consulter un psychologue, d'accord ; lire un livre de cuisine psychologique me semble beaucoup moins efficace.
En outre, en voyant la multiplication de ces livres, on peut se poser ingénument cette question ? Mais comment faisaient nos grands-parents (pas mes parents vu qu'ils avaient Dolto) ?
J'ai plutôt l'impression que la vulgarisation de la psychologie, et la multiplication de ces livres-recettes ne rendent que plus difficile l'éducation. Ceci pour deux raisons.
D'abord, la simplification et la vulgarisation des concepts psychologiques détournent les messages des psys, et peuvent entraîner de graves erreurs dans l'éducation d'une génération. On sait comment les propos de Dolto ont été détournés par exemple. Oui, elle a dit que l'enfant était une personne. Non, elle n'a pas dit qu'il fallait limiter à outrance les règles.
Ensuite, je crois qu'avec ces réflexions, souvent contradictoires, on risque de perdre de vue deux éléments qui me semblent esentiels dans l'éducation d'un enfant : le bon sens, et la confiance des parents dans leur instinct.
Etant enceinte de mon premier enfant, je m'étais pourtant fait la promesse de ne pas lire de conseils d'éducation.
Mais bon, je suis tombée par hasard sur ce sujet, j'ai donc une excuse.
Voici la question que je me pose, qui explique aussi mes réticences à lire des conseils pratiques.
Quel est l'intérêt réel de ces livres mi-psychologiques, mi-recettes de cuisine, pour reprendre l'expression de Bolcho, qui pullulent dans nos librairies ?
Ces livres, je n'en ai jamais lu un entier, j'en ai feuilleté beaucoup, avant ma grossesse. Voilà ce que j'en ai tiré :
Des conseils, des idées, des idéaux, souvent contradictoires selon les livres, qui, à mon avis, ne font qu'embrouiller le parent dans le meilleur des cas, et le culpabiliser dans le pire.
Surtout qu'à mon avis, ce ne sont pas forcément les parents qui ont les plus gros problèmes d'éducation qui achètent ces livres.
D'ailleurs, c'est tant mieux : lorsque les problèmes sont vraiment importants, je ne pense pas que ce soit leur lecture qui règlera les difficultés. Consulter un psychologue, d'accord ; lire un livre de cuisine psychologique me semble beaucoup moins efficace.
En outre, en voyant la multiplication de ces livres, on peut se poser ingénument cette question ? Mais comment faisaient nos grands-parents (pas mes parents vu qu'ils avaient Dolto) ?
J'ai plutôt l'impression que la vulgarisation de la psychologie, et la multiplication de ces livres-recettes ne rendent que plus difficile l'éducation. Ceci pour deux raisons.
D'abord, la simplification et la vulgarisation des concepts psychologiques détournent les messages des psys, et peuvent entraîner de graves erreurs dans l'éducation d'une génération. On sait comment les propos de Dolto ont été détournés par exemple. Oui, elle a dit que l'enfant était une personne. Non, elle n'a pas dit qu'il fallait limiter à outrance les règles.
Ensuite, je crois qu'avec ces réflexions, souvent contradictoires, on risque de perdre de vue deux éléments qui me semblent esentiels dans l'éducation d'un enfant : le bon sens, et la confiance des parents dans leur instinct.
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