Je suis présentement en pleine lecture de Mein Kampf. Je suis rendu à la page 142 et je suis sans mot. Parfois, je dois prendre une pause au cour de ma lecture tellement c'est lourd. Je ne m'en était pas rendu compte au départ, lorsque je me suis acheté ce livre, mais Hitler était fou de vouloir faire la guerre au monde entier, surtout au juif, même s'il était brillant en histoire.
D'ailleurs, j'avais montré mon exemplaire de Mein Kampf à mon médecin de famille, il y a quelques jours, lorsque je suis allé à son cabinet, car je l'avait apporté avec moi pour lire en attendent qu'il passe ses autres patients, et mon docteur m'a dit que Hitler était un excellent orateur, et on ne peut pas lui enlever cette qualité.
D'ailleurs, j'avais montré mon exemplaire de Mein Kampf à mon médecin de famille, il y a quelques jours, lorsque je suis allé à son cabinet, car je l'avait apporté avec moi pour lire en attendent qu'il passe ses autres patients, et mon docteur m'a dit que Hitler était un excellent orateur, et on ne peut pas lui enlever cette qualité.
Je suis présentement en pleine lecture de Mein Kampf. Je suis rendu à la page 142 et je suis sans mot. Parfois, je dois prendre une pause au cour de ma lecture tellement c'est lourd.
(...)
mon docteur m'a dit que Hitler était un excellent orateur, et on ne peut pas lui enlever cette qualité.
C'est tragique cette contradiction.
Si elles avaient fait l'effort de lire 'Mein Kampf' avant sa prise de pouvoir, est-ce que les masses se seraient rendu compte de la pauvreté de la pensée d'Hitler ?
"Peut-on critiquer n'importe quoi ?"
Oui, mais pas avec n'importe qui !
Oui, mais pas avec n'importe qui !
"Grâce à la 2e guerre mondiale, la médecine a fait des progrès immensément grands. L'art de la guerre a aussi changé d'une façon radicale".
D'ailleurs le radar, la conquête de la lune, les centrales atomiques (et pas seulement la chirurgie pour les blessés) doivent beaucoup à la Seconde Guerre mondiale.
Cherchez bien car il doit y avoir encore pas mal d'effets secondaires pour argumenter.
Quand à l'art de la guerre d'Hitler on lui doit en propre Stalingrad ... En ce domaine il se croyait lui bien un génie.
Bref si le génie se mesure au nombre de gens qu'on mène à la mort, Hitler est incontestablement un (mauvais) génie.
Pour ses qualités d'orateur pas de doute, mais pour réveiller quoi ?
Au sujet de son attitude de grand planqué durant la Première Guerre mondiale lire de Thomas Weber "La Première Guerre mondiale d’Hitler" chez Perrin en 2012.
D'ailleurs le radar, la conquête de la lune, les centrales atomiques (et pas seulement la chirurgie pour les blessés) doivent beaucoup à la Seconde Guerre mondiale.
Cherchez bien car il doit y avoir encore pas mal d'effets secondaires pour argumenter.
Quand à l'art de la guerre d'Hitler on lui doit en propre Stalingrad ... En ce domaine il se croyait lui bien un génie.
Bref si le génie se mesure au nombre de gens qu'on mène à la mort, Hitler est incontestablement un (mauvais) génie.
Pour ses qualités d'orateur pas de doute, mais pour réveiller quoi ?
Au sujet de son attitude de grand planqué durant la Première Guerre mondiale lire de Thomas Weber "La Première Guerre mondiale d’Hitler" chez Perrin en 2012.
Comme je n'aurais pas aimé laisser les gens de ce site sur leur faim j'ai présenté le livre de Thomas Weber "La Première Guerre mondiale d’Hitler"
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/33557
sous un chapeau que je vous laisse apprécier.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/33557
sous un chapeau que je vous laisse apprécier.
Comme je n'aurais pas aimé laisser les gens de ce site sur leur faim j'ai présenté le livre de Thomas Weber "La Première Guerre mondiale d’Hitler"
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/33557
sous un chapeau que je vous laisse apprécier.
Il a l'air intéressant ce bouquin. Je vais me le procurer prochainement. D'ailleurs, ces temps-ci, je suis dans une passe ou j'étudie la 2e guerre mondiale, ainsi que les sectes et les religion, et je voulais puiser aux sources en commençant par Mein Kampf et par la bible satanique. Je sais que ce sont des sujets très sombres, mais très intéressant à on avis.
"Grâce à la 2e guerre mondiale, la médecine a fait des progrès immensément grands. L'art de la guerre a aussi changé d'une façon radicale".
Ainsi on peut vivre plus longtemps pour mieux s'entre tuer !
On peut lire la Bible sans être chrétien, le Coran sans être musulman, le Capital sans être bolchevique et Mein Kampf sans être nazillon.
...Et donc, j'ai lu Mein Kampf !
Je l'ai lu dans une édition absolument géniale : Editions G. Ratier – 47 rue Doudeauville, Paris (18ème) - 1939. - Traduction Marcel de Firs.
C'était mon jour de chance ! j'étais à la foire hebdomadaire du livre à Bruxelles au musée de l'Aviation et, premier coup de chance, tout à fait par hasard, je rencontre Saule.
Et puis, en contournant les avions et en fouinant à tous les étales, nous tombons sur un Mein Kampf ; j'ai lu l'introduction, elle est marrante. Je ne résiste pas au plaisir de vous en donner quelques extraits. D'abord, le traducteur nous avertit : « il a traduit l'ouvrage, sans rien omettre d'essentiel ou simplement utile ».
Et il continue : « la traduction littérale de Mein Kampf donnerait un ouvrage si volumineux que son prix le rendrait inaccessible à ce grand public qui, pourtant, doit absolument connaître la pensée intime d'Hitler » ; et plus loin : « ...le texte littéral constitue un tel fouillis, sans queue ni tête, qu'il est parfaitement illisible pour les Français, accoutumés à une prose claire, limpide, aux paragraphes et chapitres harmonieusement disposés, logiquement ordonnés ».
Le traducteur ajoute encore : « sans fausser l'esprit du livre que son auteur n'a pas voulu plus clair, nous avons laissé le vague et la contradiction, là où ils existent ». Mais l'essentiel y est, nous dit-il : « il en résulte un travail dont la lecture est un peu cahoteuse, certes, mais qui reflète bien ce qu'il y a de chaotique dans cette logorrhée que constitue le texte allemand ». C'est lui qui l'affirme.
Le traducteur termine en demandant au lecteur de réserver un bienveillant accueil à son livre, « fruit d'un travail rebutant et pénible », et surtout « de ne lui imputer aucune des opinions, aucun des jugements, aucune des insultes ou grossièretés de langage qui pourront le choquer ».
Pour la petite histoire, le prix de ce livre était exorbitant – c'est une édition très rare, datée de 1939, sur papier chiffon et couture fil de lin. Mais j'ai lu tout haut l'introduction, et Saule et moi nous avons bien ri. Le vendeur a bien ri aussi. Alors nous avons plaisanté, discuté, marchandé et le vendeur me l'a refilé pour la moitié du prix... « puisque je vois que ça vous amuse tellement, nous a-t-il dit ».
C'était vraiment mon jour de chance. C'est une traduction que je cherchais depuis des siècles. J'ai eu jadis en main la traduction littérale ; elle est absolument illisible, incompréhensible.
Je suis sûr que c'est le livre dont le coefficient imprimé/lu est le plus élevé de tous les temps.
Les suppôts d'Hitler le distribuaient à tous les premiers de classe dans toutes les écoles d'Allemagne – les plaisantins prétendent qu'ils en donnaient deux aux derniers de classe... et c'était le cadeau offert à tous les jeunes mariés – et les plaisantins, toujours eux, prétendent que ça explique le désaffectation des jeunes allemands pour le mariage...
Toujours est-il, qu'on en a imprimé avant la guerre, 80 millions, paraît-il, rien qu'en allemand !
On parle maintenant de le ré-éditer en langue française ; je me demande quelle sera la traduction ; mais si c'est une traduction littérale, je souhaite bien du plaisir à ceux qui vont l'acheter et surtout à ceux qui auront le courage de le lire jusqu'au bout.
Si c'est une traduction dans le genre de celle que je viens de lire, je pense qu'elle aura un certain succès.
...Et donc, j'ai lu Mein Kampf !
Je l'ai lu dans une édition absolument géniale : Editions G. Ratier – 47 rue Doudeauville, Paris (18ème) - 1939. - Traduction Marcel de Firs.
C'était mon jour de chance ! j'étais à la foire hebdomadaire du livre à Bruxelles au musée de l'Aviation et, premier coup de chance, tout à fait par hasard, je rencontre Saule.
Et puis, en contournant les avions et en fouinant à tous les étales, nous tombons sur un Mein Kampf ; j'ai lu l'introduction, elle est marrante. Je ne résiste pas au plaisir de vous en donner quelques extraits. D'abord, le traducteur nous avertit : « il a traduit l'ouvrage, sans rien omettre d'essentiel ou simplement utile ».
Et il continue : « la traduction littérale de Mein Kampf donnerait un ouvrage si volumineux que son prix le rendrait inaccessible à ce grand public qui, pourtant, doit absolument connaître la pensée intime d'Hitler » ; et plus loin : « ...le texte littéral constitue un tel fouillis, sans queue ni tête, qu'il est parfaitement illisible pour les Français, accoutumés à une prose claire, limpide, aux paragraphes et chapitres harmonieusement disposés, logiquement ordonnés ».
Le traducteur ajoute encore : « sans fausser l'esprit du livre que son auteur n'a pas voulu plus clair, nous avons laissé le vague et la contradiction, là où ils existent ». Mais l'essentiel y est, nous dit-il : « il en résulte un travail dont la lecture est un peu cahoteuse, certes, mais qui reflète bien ce qu'il y a de chaotique dans cette logorrhée que constitue le texte allemand ». C'est lui qui l'affirme.
Le traducteur termine en demandant au lecteur de réserver un bienveillant accueil à son livre, « fruit d'un travail rebutant et pénible », et surtout « de ne lui imputer aucune des opinions, aucun des jugements, aucune des insultes ou grossièretés de langage qui pourront le choquer ».
Pour la petite histoire, le prix de ce livre était exorbitant – c'est une édition très rare, datée de 1939, sur papier chiffon et couture fil de lin. Mais j'ai lu tout haut l'introduction, et Saule et moi nous avons bien ri. Le vendeur a bien ri aussi. Alors nous avons plaisanté, discuté, marchandé et le vendeur me l'a refilé pour la moitié du prix... « puisque je vois que ça vous amuse tellement, nous a-t-il dit ».
C'était vraiment mon jour de chance. C'est une traduction que je cherchais depuis des siècles. J'ai eu jadis en main la traduction littérale ; elle est absolument illisible, incompréhensible.
Je suis sûr que c'est le livre dont le coefficient imprimé/lu est le plus élevé de tous les temps.
Les suppôts d'Hitler le distribuaient à tous les premiers de classe dans toutes les écoles d'Allemagne – les plaisantins prétendent qu'ils en donnaient deux aux derniers de classe... et c'était le cadeau offert à tous les jeunes mariés – et les plaisantins, toujours eux, prétendent que ça explique le désaffectation des jeunes allemands pour le mariage...
Toujours est-il, qu'on en a imprimé avant la guerre, 80 millions, paraît-il, rien qu'en allemand !
On parle maintenant de le ré-éditer en langue française ; je me demande quelle sera la traduction ; mais si c'est une traduction littérale, je souhaite bien du plaisir à ceux qui vont l'acheter et surtout à ceux qui auront le courage de le lire jusqu'au bout.
Si c'est une traduction dans le genre de celle que je viens de lire, je pense qu'elle aura un certain succès.
Et le traducteur, il a été déporté quand et où ?
Ce qui me dérange dans la réédition de ce livre, c'est qu'elle arrive sur le marché a un moment où déjà, il me semble que nous connaissons partout dans le monde les pires crimes commis contre d'autres hommes.
Ce qui me dérange dans la réédition de ce livre, c'est qu'elle arrive sur le marché a un moment où déjà, il me semble que nous connaissons partout dans le monde les pires crimes commis contre d'autres hommes."Sur le marché"...ta question implicite contient la réponse.
Ce qui me dérange dans la réédition de ce livre, c'est qu'elle arrive sur le marché a un moment où déjà, il me semble que nous connaissons partout dans le monde les pires crimes commis contre d'autres hommes.
"Sur le marché"...ta question implicite contient la réponse.
Il sera dans le souliers sous le sapin l'an prochain.
"j'étais à la foire hebdomadaire du livre..."
Ce n'est pas une foire hebdomadaire, sorry ! C'est une foire mensuelle. Foire du livre rare et de collection. Elle se tient tous les premiers samedi du mois de 10 à 14 h au musée de l'Aviation au Cinquantenaire à Bruxelles, l'entrée est gratuite.
Ce n'est pas une foire hebdomadaire, sorry ! C'est une foire mensuelle. Foire du livre rare et de collection. Elle se tient tous les premiers samedi du mois de 10 à 14 h au musée de l'Aviation au Cinquantenaire à Bruxelles, l'entrée est gratuite.
Extrait de ma thèse : "La croix gammée fut adoptée par le NSDAP alors qu'il n'était encore que le Parti des travailleurs allemands (DAP), et devint dès 1920 son emblème officiel. Dans Mein Kampf, Hitler affirme être le seul à avoir décidé d’utiliser le svastika en l’inversant (destrogyre symbole du Bien, senestrogyre symbole du Mal) comme emblème de son parti :
« Le nouveau drapeau devait être en même temps un symbole de notre propre lutte, être décoratif et suggestif. Celui qui a souvent eu affaire aux masses sait que ces détails insignifiants en apparence sont, en réalité, très importants. Un insigne impressionnant peut, dans des centaines de milliers de cas, éveiller le premier intérêt à l’égard d’un mouvement [...] Moi-même, étant le chef, je ne voulais pas imposer mon propre projet, parce que quelqu’un pouvait m’en suggérer un autre aussi bon ou même meilleur. En effet, un dentiste de Starnberg me soumit un projet qui n’était pas mauvais du tout, qui, d’ailleurs, se rapprochait du mien, et n’avait qu’un seul défaut : la croix-gammée, aux branches coudées, se profilait sur un rond blanc. Moi-même, après d’innombrables essais, je m’arrêtai à une forme définitive : un rond blanc sur fond rouge, et une croix gammée noire au milieu. Après de longs essais, je trouvai aussi une relation définie entre la dimension du drapeau, la grandeur du rond blanc, la forme et l’épaisseur de la croix gammée [...] Dans le rouge, nous voyions l’idée sociale du mouvement; dans le blanc, l’idée nationaliste; dans la croix gammée, la mission de la lutte pour le triomphe de l’aryen et aussi pour le triomphe de l’idée du travail productif, idée qui fut et restera éternellement antisémite. »
Gobineau est souvent cité parmi les personnages ayant influencé le nazisme mais il existe un autre Français moins connu tout aussi influent : Émile-Louis Burnouf (1821-1907) qui était un orientaliste et racialiste du XIXème siècle. Il était professeur à la faculté de lettres à Nancy, puis proviseur de l’ Ecole française d’Athènes de 1867 à 1875. Il était aussi l’auteur d’un dictionnaire de Sanskrit-Français (1866). Burnouf imagina une hiérarchie raciale comme Gobineau mais, lui, plaça les prétendus Aryens tout en haut de la pyramide. Ses écrits étaient emplis de préjugés antisémites. Burnouf fut consulté par Heinrich Schliemann (l’archéologue) qui avait trouvé des svastikas dans les ruines de Troie. Burnouf pensait que la svastika était le symbole essentiel de la « race Aryenne ». La popularisation des idées de Schliemann et de Burnouf fut pleinement responsable de l’adoption du svastika en Occident comme symbole Aryen au début du XXè siècle. Hitler n’hésita donc pas à utiliser ce symbole comme il l’avoue dans Mein Kampf."
Je cherche un éditeur si vous pouvez m'aider, merci.
« Le nouveau drapeau devait être en même temps un symbole de notre propre lutte, être décoratif et suggestif. Celui qui a souvent eu affaire aux masses sait que ces détails insignifiants en apparence sont, en réalité, très importants. Un insigne impressionnant peut, dans des centaines de milliers de cas, éveiller le premier intérêt à l’égard d’un mouvement [...] Moi-même, étant le chef, je ne voulais pas imposer mon propre projet, parce que quelqu’un pouvait m’en suggérer un autre aussi bon ou même meilleur. En effet, un dentiste de Starnberg me soumit un projet qui n’était pas mauvais du tout, qui, d’ailleurs, se rapprochait du mien, et n’avait qu’un seul défaut : la croix-gammée, aux branches coudées, se profilait sur un rond blanc. Moi-même, après d’innombrables essais, je m’arrêtai à une forme définitive : un rond blanc sur fond rouge, et une croix gammée noire au milieu. Après de longs essais, je trouvai aussi une relation définie entre la dimension du drapeau, la grandeur du rond blanc, la forme et l’épaisseur de la croix gammée [...] Dans le rouge, nous voyions l’idée sociale du mouvement; dans le blanc, l’idée nationaliste; dans la croix gammée, la mission de la lutte pour le triomphe de l’aryen et aussi pour le triomphe de l’idée du travail productif, idée qui fut et restera éternellement antisémite. »
Gobineau est souvent cité parmi les personnages ayant influencé le nazisme mais il existe un autre Français moins connu tout aussi influent : Émile-Louis Burnouf (1821-1907) qui était un orientaliste et racialiste du XIXème siècle. Il était professeur à la faculté de lettres à Nancy, puis proviseur de l’ Ecole française d’Athènes de 1867 à 1875. Il était aussi l’auteur d’un dictionnaire de Sanskrit-Français (1866). Burnouf imagina une hiérarchie raciale comme Gobineau mais, lui, plaça les prétendus Aryens tout en haut de la pyramide. Ses écrits étaient emplis de préjugés antisémites. Burnouf fut consulté par Heinrich Schliemann (l’archéologue) qui avait trouvé des svastikas dans les ruines de Troie. Burnouf pensait que la svastika était le symbole essentiel de la « race Aryenne ». La popularisation des idées de Schliemann et de Burnouf fut pleinement responsable de l’adoption du svastika en Occident comme symbole Aryen au début du XXè siècle. Hitler n’hésita donc pas à utiliser ce symbole comme il l’avoue dans Mein Kampf."
Je cherche un éditeur si vous pouvez m'aider, merci.
La foire mensuelle du vieux livres, dans cadre très improbable (un grand hangar art déco qui abrite des avions de chasses entre autre, puisque ça fait partie du musée de l'armée), ce n'est que du bonheur surtout quand on tombe sur SJB et qu'on apprend on l'observant la manière de marchander sur ce genre de marché.
C'est tout un art qui s'est perdu. Par exemple, il faut avoir un ou deux billets dans son portefeuille et puis une réserve cachée dans une autre poche qu'on ne sortira, de manière théatrale, que si on tombe sur le libre rare cherché depuis des années ! La règle d'or c'est de faire rire le marchand, il va sans dire que c'est la spécialité de SJB (pour la grande joie des badauds qui ne sont pas habitués). Et ça lui permet d'obtenir des rabais canons. Je crois que Mein Kampf, le vendeur en demandait 100 et SJB l'a eu pour 30, après avoir blagué avec le vendeur.
C'est tout un monde à part, celui des vieux (et beaux) livres, des éditions rares, des livres très spécialisés ou régionaux, ... c'est assez passionnant. Et il n'est pas rare qu'on doive puiser dans les réserves cachées et qu'on ressorte avec plus de livres qu'on ne l'avait voulu...
C'est tout un art qui s'est perdu. Par exemple, il faut avoir un ou deux billets dans son portefeuille et puis une réserve cachée dans une autre poche qu'on ne sortira, de manière théatrale, que si on tombe sur le libre rare cherché depuis des années ! La règle d'or c'est de faire rire le marchand, il va sans dire que c'est la spécialité de SJB (pour la grande joie des badauds qui ne sont pas habitués). Et ça lui permet d'obtenir des rabais canons. Je crois que Mein Kampf, le vendeur en demandait 100 et SJB l'a eu pour 30, après avoir blagué avec le vendeur.
C'est tout un monde à part, celui des vieux (et beaux) livres, des éditions rares, des livres très spécialisés ou régionaux, ... c'est assez passionnant. Et il n'est pas rare qu'on doive puiser dans les réserves cachées et qu'on ressorte avec plus de livres qu'on ne l'avait voulu...
On peut lire la Bible sans être chrétien, le Coran sans être musulman, le Capital sans être bolchevique et Mein Kampf sans être nazillon.
...Et donc, j'ai lu Mein Kampf !
Je l'ai lu dans une édition absolument géniale : Editions G. Ratier – 47 rue Doudeauville, Paris (18ème) - 1939. - Traduction Marcel de Firs.
C'était mon jour de chance ! j'étais à la foire hebdomadaire du livre à Bruxelles au musée de l'Aviation et, premier coup de chance, tout à fait par hasard, je rencontre Saule.
Et puis, en contournant les avions et en fouinant à tous les étales, nous tombons sur un Mein Kampf ; j'ai lu l'introduction, elle est marrante. Je ne résiste pas au plaisir de vous en donner quelques extraits. D'abord, le traducteur nous avertit : « il a traduit l'ouvrage, sans rien omettre d'essentiel ou simplement utile ».
Et il continue : « la traduction littérale de Mein Kampf donnerait un ouvrage si volumineux que son prix le rendrait inaccessible à ce grand public qui, pourtant, doit absolument connaître la pensée intime d'Hitler » ; et plus loin : « ...le texte littéral constitue un tel fouillis, sans queue ni tête, qu'il est parfaitement illisible pour les Français, accoutumés à une prose claire, limpide, aux paragraphes et chapitres harmonieusement disposés, logiquement ordonnés ».
Le traducteur ajoute encore : « sans fausser l'esprit du livre que son auteur n'a pas voulu plus clair, nous avons laissé le vague et la contradiction, là où ils existent ». Mais l'essentiel y est, nous dit-il : « il en résulte un travail dont la lecture est un peu cahoteuse, certes, mais qui reflète bien ce qu'il y a de chaotique dans cette logorrhée que constitue le texte allemand ». C'est lui qui l'affirme.
Le traducteur termine en demandant au lecteur de réserver un bienveillant accueil à son livre, « fruit d'un travail rebutant et pénible », et surtout « de ne lui imputer aucune des opinions, aucun des jugements, aucune des insultes ou grossièretés de langage qui pourront le choquer ».
Pour la petite histoire, le prix de ce livre était exorbitant – c'est une édition très rare, datée de 1939, sur papier chiffon et couture fil de lin. Mais j'ai lu tout haut l'introduction, et Saule et moi nous avons bien ri. Le vendeur a bien ri aussi. Alors nous avons plaisanté, discuté, marchandé et le vendeur me l'a refilé pour la moitié du prix... « puisque je vois que ça vous amuse tellement, nous a-t-il dit ».
C'était vraiment mon jour de chance. C'est une traduction que je cherchais depuis des siècles. J'ai eu jadis en main la traduction littérale ; elle est absolument illisible, incompréhensible.
Je suis sûr que c'est le livre dont le coefficient imprimé/lu est le plus élevé de tous les temps.
Les suppôts d'Hitler le distribuaient à tous les premiers de classe dans toutes les écoles d'Allemagne – les plaisantins prétendent qu'ils en donnaient deux aux derniers de classe... et c'était le cadeau offert à tous les jeunes mariés – et les plaisantins, toujours eux, prétendent que ça explique le désaffectation des jeunes allemands pour le mariage...
Toujours est-il, qu'on en a imprimé avant la guerre, 80 millions, paraît-il, rien qu'en allemand !
On parle maintenant de le ré-éditer en langue française ; je me demande quelle sera la traduction ; mais si c'est une traduction littérale, je souhaite bien du plaisir à ceux qui vont l'acheter et surtout à ceux qui auront le courage de le lire jusqu'au bout.
Si c'est une traduction dans le genre de celle que je viens de lire, je pense qu'elle aura un certain succès.
https://m.actualitte.com/n/62915
https://m.actualitte.com/n/62915
Merci pour ce fil, Provisette.
L'indignation du président du Congrès mondial des Juifs est bien compréhensible. Pour ma part, je trouve qu'on aurait pu attendre dix ans de plus avant de le re-publier, parce que dans dix ans il ne restera plus aucun témoins directs de ce drame et ces événements appartiendront alors à l'Histoire.
Mais, d'une part, si cette réédition donne une version intégrale du texte de Hitler, je crois bien que peu de lecteurs auront le courage et la patience de le lire jusqu'au bout, tant ce texte est un fouillis inextricable. Et si on ajoute à ça des annotations à toutes les lignes, alors ça devient absolument illisible.
Et, d'autre part, les injures contre les Juifs sont tellement outrancières et sans jamais une argumentation, qu'elles en perdent toute portée intelligente.
Ce qui est peut-être intéressant c'est de constater à quel point Hitler faisait, ce que les psychiatres appellent une fixation, c'est à dire une idée fixe contre les Juifs qui ne trouve pas d'explication raisonnable.
Mais franchement, dépenser 59 euros pour ça... Alors que à cette foire mensuelle du livre, on trouve souvent des éditions intégrales en allemand pour beaucoup moins cher que ça. J'ai même vu une fois une édition originale – d'occasion évidemment – qu'on aurait pu avoir pour 50 euros en discutant un peu.
Merci pour ce fil, Provisette.
L'indignation du président du Congrès mondial des Juifs est bien compréhensible. Pour ma part, je trouve qu'on aurait pu attendre dix ans de plus avant de le re-publier, parce que dans dix ans il ne restera plus aucun témoins directs de ce drame et ces événements appartiendront alors à l'Histoire.
Mais, d'une part, si cette réédition donne une version intégrale du texte de Hitler, je crois bien que peu de lecteurs auront le courage et la patience de le lire jusqu'au bout, tant ce texte est un fouillis inextricable. Et si on ajoute à ça des annotations à toutes les lignes, alors ça devient absolument illisible.
Et, d'autre part, les injures contre les Juifs sont tellement outrancières et sans jamais une argumentation, qu'elles en perdent toute portée intelligente.
Ce qui est peut-être intéressant c'est de constater à quel point Hitler faisait, ce que les psychiatres appellent une fixation, c'est à dire une idée fixe contre les Juifs qui ne trouve pas d'explication raisonnable.
Mais franchement, dépenser 59 euros pour ça... Alors que à cette foire mensuelle du livre, on trouve souvent des éditions intégrales en allemand pour beaucoup moins cher que ça. J'ai même vu une fois une édition originale – d'occasion évidemment – qu'on aurait pu avoir pour 50 euros en discutant un peu.
Je suis présentement en pleine lecture de Mein Kampf. Je suis rendu à la page 142 et je suis sans mot. Parfois, je dois prendre une pause au cour de ma lecture tellement c'est lourd. Je ne m'en était pas rendu compte au départ, lorsque je me suis acheté ce livre, mais Hitler était fou de vouloir faire la guerre au monde entier, surtout au juif, même s'il était brillant en histoire.
Windigo, est-ce que tu as pris plaisir à lire ce livre ? Franchement, ces théoriciens politiques ne sont-ils pas d'un ennui mortel ? Qui les lit ?
Marx, Hitler ou autres, réellement, qui les lit jusqu'au bout et qui dans le lecteur moyen est capable de les comprendre sans s'endormir dessus. Honnêtement, comme soporifique, oui, mais comme révélateur idéologique, je demande des preuves ...
Alors, leur diffusion libre ne me parait pas très dangereuse ...
Je vais être honnête avec toi DE GOUGE. J'ai lu ce livre en 2012, il y a quatre ans, et de ce que je m'en souviens, cette lecture ne m'a apporté que des problèmes dans un sens. Sur le coup, j'y prenais plaisir et, sans m'en rendre compte, par ma propre faute, j'ai fais quelques gaffes, comme me prendre en photo avec ce livre, mettre cette photo sur un site de rencontre, via un profil que je m'étais créé, et dire des propos homophobes sur le site en question.
Au départ, je m'étais acheté Mein Kampf pour ça, pour le lire et apprendre à offenser les gens, en mettant la faute sur Hitler. Il y avait pleins de gens de ma ville et de ma région sur le site en question. Et dans une petite ville comme la mienne, tout se sait de toutes façon, et j'ai perdu bien des amis à cause de cette histoire. Si j'avais fais ça, ce n'est pas à cause que je suis homophobe (ce que je ne suis pas en réalité), c'est à cause que j'étais fâché contre certaines personnes du site www.twiig.com et j'avais décidé de "troller", comme on dit sur le web.
Bref, c'est une histoire pittoyable que j'ai vécu et je ne tiens pas à la revivre. Je sais, maintenant, qu'en racontant cette épisode de ma vie, je vais passer pour un con, mais au moins j'ai dis la vérité.
C'est drôle parce que c'est également à cette époque que je me suis inscrit sur cl, et je pense que cela m'a aidé à me calmer, car je me suis mis à critiquer mes lectures, et je ne voulais pas troller ici, car j'aime bien cl.
Au départ, je m'étais acheté Mein Kampf pour ça, pour le lire et apprendre à offenser les gens, en mettant la faute sur Hitler. Il y avait pleins de gens de ma ville et de ma région sur le site en question. Et dans une petite ville comme la mienne, tout se sait de toutes façon, et j'ai perdu bien des amis à cause de cette histoire. Si j'avais fais ça, ce n'est pas à cause que je suis homophobe (ce que je ne suis pas en réalité), c'est à cause que j'étais fâché contre certaines personnes du site www.twiig.com et j'avais décidé de "troller", comme on dit sur le web.
Bref, c'est une histoire pittoyable que j'ai vécu et je ne tiens pas à la revivre. Je sais, maintenant, qu'en racontant cette épisode de ma vie, je vais passer pour un con, mais au moins j'ai dis la vérité.
C'est drôle parce que c'est également à cette époque que je me suis inscrit sur cl, et je pense que cela m'a aidé à me calmer, car je me suis mis à critiquer mes lectures, et je ne voulais pas troller ici, car j'aime bien cl.
En passant, www.twiig.com a depuis changé de nom pour www.matchtoi.com
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