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Un roman sur le deuil : comment parler du deuil, sans écrire une oeuvre sombre...Le deuil, on ne peut pas en faire une comédie, tragi-comédie...une BD sera aussi sombre mais peut-être plus talentueuse. Je ne connais pas Anne Godard... peut-être ce roman est-il une forme de thérapie. C'est vrai que le roman français est en crise (trop souvent de l'autofiction, si ce mot est bien adapté à ce que je ressens parfois)...mais il n'est pas mourant, fort heureusement.
Et du suspense ! Quand on est en deuil, il ne se passe rien...sauf la lutte pour se sortir de ses idées sombres, très sombres...
On a tant dit qu'il ne se passait rien dans les romans de Marguerite Duras, qu'elle pourrait même publier sa liste de courses...en l'occurrence, elle serait fashion aujourd'hui, puisque les livres sous forme de listes sont parmi les meilleures ventes...
Chacun ses goûts, bien sûr ! :-)
Et du suspense ! Quand on est en deuil, il ne se passe rien...sauf la lutte pour se sortir de ses idées sombres, très sombres...
On a tant dit qu'il ne se passait rien dans les romans de Marguerite Duras, qu'elle pourrait même publier sa liste de courses...en l'occurrence, elle serait fashion aujourd'hui, puisque les livres sous forme de listes sont parmi les meilleures ventes...
Chacun ses goûts, bien sûr ! :-)
Bonjour Aria,
Il est vrai que le thème du deuil – ou l’absence – la perte, n’est pas propice au flamboyant. Mais, certains écrivains s’en tirent bien. Je pense à Laurence Tardieu par exemple. Généralement, les bouquins sur ce thème abordent la mécanique du détachement. Ici, la narratrice s’accroche, refuse la vie, nous entraîne presque de force dans le gouffre de sa tristesse.
J’ai écrit cette critique originalement en juillet 2006. Il faisait peut-être soleil à cette période et je n’étais pas réceptif à un roman aussi noir et sans espoir? Qui sait?
De nombreux commentaires positifs concernant ce premier roman d’Anne Godard sont présents sur la toile. Espérons que quelques uns d’entre eux termineront sur CL pour contrebalancer mon opinion défavorable qui ne représente sûrement pas à elle seule la qualité de l’œuvre.
Benjamin
Il est vrai que le thème du deuil – ou l’absence – la perte, n’est pas propice au flamboyant. Mais, certains écrivains s’en tirent bien. Je pense à Laurence Tardieu par exemple. Généralement, les bouquins sur ce thème abordent la mécanique du détachement. Ici, la narratrice s’accroche, refuse la vie, nous entraîne presque de force dans le gouffre de sa tristesse.
J’ai écrit cette critique originalement en juillet 2006. Il faisait peut-être soleil à cette période et je n’étais pas réceptif à un roman aussi noir et sans espoir? Qui sait?
De nombreux commentaires positifs concernant ce premier roman d’Anne Godard sont présents sur la toile. Espérons que quelques uns d’entre eux termineront sur CL pour contrebalancer mon opinion défavorable qui ne représente sûrement pas à elle seule la qualité de l’œuvre.
Benjamin
C'est vrai que le temps (météo ou durée), notre propre vie, nos souvenirs...ont une énorme influence sur la lecture que nous pouvoir avoir d'un texte, quel qu'il soit...et que le deuil est un sujet particulièrement difficile.
Laurence Tardieu...un livre à ajouter à ma liste !
Merci Benjamin. :-)
Laurence Tardieu...un livre à ajouter à ma liste !
Merci Benjamin. :-)
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